Jean Chastel
Jean Chastel, baptisĂ© le au village de Darnes â paroisse de La Besseyre-Saint-Mary (France) â et mort le dans la mĂȘme paroisse, est un paysan de l'Ancien RĂ©gime qui passe pour avoir tuĂ© la BĂȘte du GĂ©vaudan.
Sculpture de Philippe Kaeppelin inaugurée en juillet 1995.
Alias |
de la masca |
---|---|
Naissance |
La Besseyre-Saint-Mary |
DĂ©cĂšs |
La Besseyre-Saint-Mary |
Nationalité | française |
Profession |
Cultivateur, cabaretier, brassier |
Conjoint |
Anne Charbonnier (1706-1787) |
Descendants |
9 enfants : Jeanne (1736-1808) ; AgnÚs (1737-?) ; Pierre (1739-1823) ; AgnÚs (1741-?) ; Claude (1742-?) ; Jeanne Marie (1743-?) ; Jean Antoine (1745-1823) ; Catherine (1747-?) ; Jean François (1749-aprÚs 1775) |
Biographie
Jean Chastel, fils de Claude [1] et Jeanne Vergognoux (ou Bergougnoux)[2], naßt aux confins du Languedoc et de l'Auvergne[3], dans le village de Darnes, sur la paroisse (et aujourd'hui commune) de La Besseyre-Saint-Mary, dans le département de la Haute-Loire. Il y est baptisé le [4]. Le , il y épouse Anne Charbonnier[5], fille d'un palefrenier[6]. De cette union naßtront neuf enfants, 5 filles et 4 garçons[7] :
- Jeanne, le (décédée le , célibataire, à La Besseyre-Saint-Mary[8]) ;
- AgnĂšs, le ;
- Pierre, le (Ă©pouse le , Ă La Besseyre-Saint-Mary, Catherine Chabanel du Besset, fille de Jean et feue Anne Biscarrat. Le baptĂȘme de Jean, le , indique que ce mariage a rĂ©gularisĂ© une union illĂ©gitime[9]. DĂ©cĂ©dĂ© le Ă La Besseyre-Saint-Mary[10]) ;
- AgnĂšs, le ;
- Claude, le ;
- Jeanne Marie, le ;
- Jean Antoine, le (épouse le , à La Besseyre-Saint-Mary, Catherine Charitat, fille de défunts Jean Pierre et Marie Tailier[11]. Décédé le , veuf de Catherine Charitat, à La Besseyre-Saint-Mary[12]) ;
- Catherine, le ;
- Jean François, le (est parrain d'un enfant de son frÚre Pierre le [13]).
Chasseur émérite, braconnier à l'occasion, Jean Chastel exerce les activités de brassier et de cabaretier[14].
La BĂȘte du GĂ©vaudan
C'est le que le nom de Jean Chastel est citĂ© pour la premiĂšre fois dans l'affaire de la BĂȘte. PrĂ©sent avec ses fils lors d'une chasse, il remarque que l'animal boĂźte en marchant sur trois pattes, ce qu'il niera lors d'un rapport officiel[15].
Altercation avec les gardes-chasse
Le , François Antoine, porte-arquebuse de Louis XV, envoyĂ© depuis Fontainebleau, poursuit la BĂȘte prĂšs du village de Saugues. Dans un bois voisin, deux garde-chasses Ă cheval, PĂ©lissier et Lachenay, cherchent un passage. Tombant sur le pĂšre Chastel et ses deux fils, ils s'assurent auprĂšs d'eux que l'endroit ne cache pas de tourbiĂšres. Les paysans lui rĂ©pondent par la nĂ©gative. Les deux cavaliers font avancer leurs montures, qui s'embourbent aussitĂŽt. Les Chastel se gaussent de la scĂšne. TrempĂ©, Pelissier empoigne le plus jeune des fils et menace de le conduire en prison. Les deux autres le couchent aussitĂŽt en joue avec leurs armes. Lachenay se jette sur le pĂšre, dont il dĂ©tourne le fusil. Les gardes rapportent l'incident Ă leur commandant[16] - [17].
Sur la base du procĂšs-verbal, François Antoine fait incarcĂ©rer les Chastel Ă la prison de Saugues. « J'ai l'honneur d'informer (âŠ) du dĂ©tail et de la hardiesse de ces mauvaises gens d'avoir osĂ© coucher en joue nos dits gardes Ă brĂ»le-pourpoint. Il est fort heureux quâils ne les aient pas tuĂ©s et ce qu'ils auraient bien mĂ©ritĂ© en pareille occasion »[18]. Les juges et consuls de la ville reçoivent cette consigne : « Ne les laissez sortir que quatre jours aprĂšs notre dĂ©part de cette province ! »[19]. Toutefois, rien ne prouve que les Chastel citĂ©s dans l'affaire soient Jean et ses deux fils.
Mort de la BĂȘte
Fin , lâenvoyĂ© du roi abat un gros loup prĂšs de Saint-Julien-des-Chazes. Il s'empresse de l'empailler puis l'emporte Ă Versailles. La cour considĂšre ce loup comme la BĂȘte et les troupes royales quittent le pays. Mais dĂšs novembre, des rumeurs de nouvelles attaques se rĂ©pandent. Les agressions reprennent de plus belle et ponctuent toute l'annĂ©e 1766.
Marie Denty, ùgée d'environ 12 ans, est dévorée le . Elle est inhumée le lendemain dans sa paroisse de Sept Sols[20]. Jean Chastel signe l'acte de sépulture[21].
Des auteurs contemporains prétendent que Chastel aurait effectué un pÚlerinage en Margeride[n 1] et fait bénir trois balles fondues à partir des médailles de la Vierge Marie qu'il portait à son chapeau. Les sources d'époque ne font pas état de ces histoires édifiantes[24].
Le , on rapporte au marquis Jean-Joseph d'Apcher que la BĂȘte a Ă©tĂ© aperçue, la veille, sur les paroisses de Nozeyrolles et de Desges. Dans ce dernier lieu, au village de LesbiniĂšres, elle aurait tuĂ© Jeanne Bastide, ĂągĂ©e de 19 ans[25]. Le marquis dĂ©cide aussitĂŽt d'organiser une battue le lendemain au mont Mouchet, dans le bois de la TĂ©nazeire. Quelques volontaires l'accompagnent, dont Jean Chastel[26].
Le , le vieux Chastel charge son fusil d'une balle et de cinq chevrotines. Au lieu-dit la Sogne dâAuvers, il abat un animal de grande taille qui ressemble Ă un loup. « (Jean Chastel) tomba (la BĂȘte) dâun coup de fusil qui la blessa Ă lâĂ©paule. Elle ne bougea guĂšre et dâailleurs fut assaillie de suite dâune troupe de bons chiens de chasse de M. dâApcher. DĂšs quâon la vit hors dâĂ©tat de pouvoir faire des victimes, elle fut chargĂ©e sur un cheval et portĂ©e au chĂąteau de Besque, paroisse de Charraix dans le GĂ©vaudan, prĂšs des frontiĂšres dâAuvergne »[15]. DĂšs lors, les attaques cesseront dĂ©finitivement.
Conduite Ă Paris, la dĂ©pouille de la BĂȘte aurait Ă©tĂ© examinĂ©e par Buffon[27]. Elle fut probablement enterrĂ©e sous l'ancien HĂŽtel de la Rochefoucauld, Ă l'emplacement des actuels 14 Ă 18 rue de Seine.
Les commissaires du diocĂšse rĂ©compensent Chastel de 72 livres, une somme modeste. « M. le receveur des tailles du diocĂšse de Mende (âŠ) payera au nommĂ© Chastel la somme de 72 livres de gratification pour avoir tuĂ© le dernier dans une chasse exĂ©cutĂ©e sous les ordres de M. le marquis d'Apcher une BĂȘte qu'on prĂ©sume, attendu la suspension des malheurs depuis ledit temps, ĂȘtre celle qui les causait dans la partie du GĂ©vaudan qui avoisine l'Auvergne du cĂŽtĂ© de Saugues, sans prĂ©judice audit Chastel de solliciter et d'obtenir de plus grandes gratifications, surtout dans le cas oĂč les malheurs auraient par la suite entiĂšrement cessĂ© »[28].
Postérité
Jean Chastel est inhumé en 1789 au cimetiÚre paroissial de la Besseyre.
Une stÚle à sa mémoire, sculptée par Philippe Kaeppelin, s'élÚve à La Besseyre-Saint-Mary.
Spéculations et légendes
Bien que Jean Chastel soit considĂ©rĂ© comme le hĂ©ros qui a tuĂ© la BĂȘte du GĂ©vaudan, une thĂšse soutient qu'il aurait d'abord dressĂ© l'animal Ă tuer.
Jean Chastel est surnommé « de la masca », sobriquet qui signifie, en occitan, (fils) de la sorciÚre. Alors que les paysans lettrés sont rares, il sait écrire et signe fréquemment les actes paroissiaux. Son frÚre[n 2] Jean-Pierre Chastel[30] est un homme en cavale, condamné à mort pour le meurtre de son neveu Joseph Pascal[31]. Le nom de deux des fils de Jean Chastel, Pierre et Jean-Antoine (plus communément appelé Antoine), revient souvent dans les ouvrages consacrés à l'affaire. Garde-chasses, ils sont alors ùgés d'une vingtaine d'années.
Pour les besoins de leur Ćuvre littĂ©raire respective, le romancier Abel Chevalley et le poĂšte Henri Pourrat imaginent qu'Antoine Chastel fuit trĂšs jeune sa terre natale avant d'ĂȘtre fait prisonnier en MĂ©diterranĂ©e par des pirates musulmans qui le chĂątrent. Instruit dans le domptage d'animaux fĂ©roces, il dresse la BĂȘte Ă tuer une fois rentrĂ© au pays. Les romans La BĂȘte du GĂ©vaudan (1936) et Histoire fidĂšle de la BĂȘte en GĂ©vaudan (1946) exercent une influence considĂ©rable sur la littĂ©rature dĂ©diĂ©e Ă la bĂȘte du GĂ©vaudan puisque plusieurs auteurs prennent au sĂ©rieux les manigances fictives d'Antoine Chastel[32]. QualifiĂ©s d'« Ă©thologues », des dĂ©fenseurs du loup comme GĂ©rard MĂ©natory[33], Raymond Francis Dubois et Michel Louis dĂ©fendent la thĂ©orie de l'implication humaine[34] en vue de rĂ©habiliter l'animal[35]. En consĂ©quence, les Chastel sont prĂ©sentĂ©s comme une famille en rupture de ban, voire comme des meneurs de loups coupables de meurtres commis par sadisme ou dĂ©sir de justice privĂ©e.
Michel Louis conjecture ainsi qu'Ă l'Ă©tĂ© 1765, les Chastel n'hĂ©sitent pas Ă menacer les garde-chasses du roi en raison de la protection supposĂ©e d'un haut personnage, celui-lĂ mĂȘme qui aurait convaincu Monsieur Antoine de les libĂ©rer aprĂšs son dĂ©part. Le ralentissement des attaques durant leur incarcĂ©ration est avancĂ© comme troublant par certains auteurs[36]. Le directeur du parc zoologique d'AmnĂ©ville affirme que le comte Jean-François Charles de MorangiĂšs aurait manigancĂ© toute l'affaire[17].
Michel Louis suppose Ă©galement que Jean Chastel se serait pris d'affection pour la petite Marie Denty avant d'ĂȘtre bouleversĂ© par sa mort sous les crocs de la bĂȘte. L'auteur interprĂšte la prĂ©sence du chasseur Ă l'inhumation de l'enfant, le , comme une marque de repentir[17]. Toutefois, l'examen des actes mortuaires de la Besseyre-Saint-Mary pour 1767 rĂ©vĂšle que deux semaines avant le dĂ©cĂšs de Marie Denty, Jean Chastel a Ă©tĂ© tĂ©moin, le , de la sĂ©pulture d'AgnĂšs BarthĂ©lĂ©my, femme de Joseph Pichon, dĂ©cĂ©dĂ©e de mort naturelle. Sa signature du n'est donc pas exceptionnelle. Elle ne traduit pas un soudain retour vers l'Ăglise, dictĂ© par le remords parce que la BĂȘte serait devenue incontrĂŽlable[37]. PrĂ©sident de l'association « Au pays de la bĂȘte du GĂ©vaudan » et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet[38] ainsi que du pĂ©riodique la Gazette de la BĂȘte[39], Bernard Soulier souligne Ă©galement le caractĂšre courant d'actes signĂ©s par Jean Chastel[40].
Des dĂ©tails fournis par l'abbĂ© Pierre Pourcher sur la mort de la BĂȘte, Michel Louis dĂ©duit que l'animal se serait laissĂ© abattre docilement par Jean Chastel comme s'ils se connaissaient intimement[17]. FĂ©lix BuffiĂšre, Guy Crouzet et Bernard Soulier notent toutefois que les archives du XVIIIe siĂšcle n'Ă©voquent nullement ces faits : il ne s'agit que d'une tradition orale Ă©difiante rapportĂ©e Ă l'ecclĂ©siastique, Ă la fin du XIXe siĂšcle, par l'une de ses tantes religieuses[41] - [42] - [43]. Guy Crouzet relĂšve mĂȘme que l'anecdote des mĂ©dailles de la Vierge, fondues par Chastel pour en fabriquer des balles, n'est qu'une invention d'Henri Pourrat dans son roman Histoire fidĂšle de la bĂȘte en GĂ©vaudan (1946), prise au premier degrĂ©[44] par GĂ©rard MĂ©natory[45] et Raymond Francis Dubois[46].
Ćuvres de fiction
- Dans le tĂ©lĂ©film La BĂȘte du GĂ©vaudan de 1967 (de la sĂ©rie Le Tribunal de l'impossible), Jean Chastel est incarnĂ© par Charles Moulin.
- Dans Le Pacte des loups de Christophe Gans sorti en 2001, Jean Chastel est incarné par Philippe Nahon. Il est présenté comme un guérisseur.
- Jean-François StĂ©venin prĂȘte ses traits Ă Chastel dans le tĂ©lĂ©film La BĂȘte du GĂ©vaudan de Patrick Volson (2003). Tisserand dans une ferme prĂšs de Saugues, il suscite l'hostilitĂ© de villageois qui veulent s'approprier ses terres.
- Jean Chastel apparaĂźt dans les romans La BĂȘte du GĂ©vaudan de JosĂ© FĂ©ron Romano[47] et La BĂȘte de Catherine Hermary-Vieille[48].
Notes et références
Notes
- « Mon fusil et moi nous sommes impuissants, mais avec votre bénédiction nous pourrions bien faire quelque chose »[22] - [23].
- Jean Chastel a aussi pour sĆur Jeanne, fille de Claude Chastel et Jeanne Bergougnoux demeurant au lieu de Darnes, baptisĂ©e le 9 juin 1717. Parrain Jean Chastel dudit lieu, marraine Jeanne Chastel de Vachelerie, paroisse de Paulhac, dont aucun ne signe[29].
Références
- Décédé le 18 juin 1744, laboureur ùgé d'environ 69 ans. Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. 6 E 28/1. Vue 38/421.
- Décédée le 28 février 1746, femme de feu Claude Chastel brassier, ùgée d'environ 60 ans. Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. 6 E 28/1. Vue 45/421.
- Le GĂ©vaudan tout proche et le Velay se situaient dans la province du Languedoc.
- Fils de Jean (sic) Chastel et Jeanne Vergognoux. Parrain Jean Chastel de Vachaleries, paroisse de Paulhac, marraine Hélix Chaleil dudit Vachaleries. Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. E-dépÎt 144/1. Vue 313/342.
- Décédée le 10 mai 1787, ùggée d'entour quatre vingt ans. Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. 6 E 28/1. Vue 413/421. Baptisée le 24 juillet 1706, sous les prénoms d'Anne Magdelaine, fille de Joseph Charbonnier et Agnez Charrade. Ses parents, Joseph Charbonier, palefernier de la Révolte, paroisse de Venteujol et AgnÚs Charrade, journaliÚre de la Besseyre, se sont mariés le 7 janvier 1705. Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. E-dépÎt 144/1. Vues 309 et 305/342.
- Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. E-dépÎt 144/1. Vue 59/342.
- Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. E-dépÎt 144/1 et 6 E 28/1.
- Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. 6 E 28/3. Vue 68/115.
- Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. 6 E 28/1. Vues 191, 192 et 193/421.
- Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. 6 E 28/5. Vues 10 et 11/180.
- Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. 6 E 28/1. Vue 330/421.
- Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. 6 E 28/5. Vues 5 et 6/180.
- Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. 6 E 28/1. Vue 315/421.
- L'acte baptistaire de Catherine Chastel, du 4 avril 1747, précise que ses parents sont hÎtes.
- Alain Bonet, La BĂȘte du GĂ©vaudan, chronologie et documentation raisonnĂ©es, 2008-2011 (lire en ligne).
- Félix BuffiÚre, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome II, p. 1.163.
- Louis 2003, p. XX.
- Lettre d'ordre d'incarcération des Chastel par F.Antoine (21/08/1765).
- Félix BuffiÚre, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome II, p. 1.164.
- Hameau situé à deux kilomÚtres au sud de La Besseyre-Saint-Mary (localisation sur google.com/maps).
- (A.D. Haute-Loire 6E 28/1, E dép. 144/1]).
- Pourcher, LâĂ©piscopat français et constitutionnel et le ClergĂ© de la LozĂšre durant la RĂ©volution de 1789.
- Félix BuffiÚre, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome II, p. 1.169.
- Crouzet 2001, p. XX.
- François Fabre, La bĂȘte du GĂ©vaudan, Ă©dition complĂ©tĂ©e par Jean Richard, Ă©dition De BorĂ©e, 2006, Annexes : tableau des victimes de la BĂȘte.
- François Fabre, La bĂȘte du GĂ©vaudan, Ă©dition complĂ©tĂ©e par Jean Richard, Ă©dition De BorĂ©e, 2006, chapitre XX.
- Bernard Soulier, La Gazette de la BĂȘte, vol. 11, Saint-Paulien, Au pays de la bĂȘte du GĂ©vaudan, , 28 p. (lire en ligne).
- (A.D. LozĂšre c. 1624).
- Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. E-dépÎt 144/1. Vue 329/342.
- Baptisé le 4 mai 1714, fils de Claude Chastel et Jeanne Vergognoux. Parrain Jean Böard de la paroisse de Greses, marraine Marie Vergognoux de la SouchÚre, illiterez. Archives départementales de la Haute-Loire. La Besseyre-Saint-Mary. E-dépÎt 144/1. Vue 322/342.
- Alain Bonnet La BĂȘte du GĂ©vaudan, Index des personnes p. 8.
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- Colin 1990, p. XX.
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- .
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Annexes
Bibliographie
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