Jean-Pierre Cabouat
Jean-Pierre Cabouat (1921-2017) est un diplomate et résistant français.
Président Un enfant par la main (d) | |
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Ambassadeur de France au Canada | |
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Jean Beliard (d) Philippe Husson (d) | |
Ambassadeur de France en Libye | |
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Charles Malo (d) |
Naissance | |
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Décès |
(Ã 95 ans) 15e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Jean Pierre Noël Cabouat |
Nationalité | |
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Enfant |
Membre de |
Un enfant par la main (d) |
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Distinction |
Biographie
Né le et mort le , Jean Pierre Noël Cabouat est le fils de Paul Cabouat[1] et de Juliette Steeg, elle-même fille de Théodore Steeg.
Témoin de la Débâcle et refusant l’armistice[1], il entre en résistance avec son cousin Jacques Dupuy[2]. Il échoue à embarquer à Port-Vendres [1]. Il revient à Montpellier, puis à Nîmes, où la maison Cabouat devient une « structure d’accueil » qui accueille les ferments du groupe nîmois Liberté[1]. En 1942, il intègre à Nîmes les groupes francs de Combat, auprès de Georges Chouleur[1].
En 1943, âgé de 21 ans, il est requis pour le service du travail obligatoire ; il décide alors de gagner l’Espagne[3]. Arrêté, il est emprisonné à la citadelle de Perpignan[4]. S’étant évadé, il est arrêté par la police espagnole et incarcéré à la prison de Figueiras, puis à celles de Gérone et Barcelone[5], où il retrouve inopinément Jacques Dupuy[6]. S’étant fait passer pour un portugais, il obtient un visa du consul de ce pays, d’où il demande à intégrer la France libre et s’envole pour Londres[7]. Au BCRA, il entre au Bureau central de renseignements et d’action[8]. Il rencontre sa première femme, Claire, une Franco-Anglaise, qu’il épouse un mois après[9].
En , il est parachuté en Ardèche[10], avec la fonction de délégué régional militaire adjoint[11]. Il reste à ce poste jusqu’en [1].
Après la guerre, il fait carrière dans la diplomatie et devient notamment ambassadeur de France en Libye (1975-1979) et au Canada (1984-1987). Il est aussi le président fondateur d’Un enfant par la main de 1990 à 2012.
En 1996, il devient correspondant de l'Académie de Nîmes[12].
Il est le père de Patrick Cabouat et sept autres enfants.
Références
- Sugier 2009.
- Tesnière 2018, p. 201.
- Tesnière 2018, p. 202.
- Tesnière 2018, p. 203.
- Tesnière 2018, p. 205.
- Tesnière 2018, p. 207.
- Tesnière 2018, p. 208.
- Tesnière 2018, p. 211.
- Tesnière 2018, p. 213.
- Tesnière 2018, p. 215.
- Tesnière 2018, p. 217.
- https://www.academiedenimes.org/site/correspondants/
- « Jean Pierre Noël Cabouat », sur Français libres
Annexes
Bibliographie
- Fabrice Sugier, « Cabouat Jean-Pierre », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.
- « Jean-Pierre [Cabouat] », dans Lucie Tesnière, Madame, vous allez m'émouvoir : une famille française à travers deux guerres mondiales, Paris, Flammarion, (ISBN 978-2-08-143759-3), p. 199-226 — ouvrage sur la famille Cabouat fondé sur des sources d'archives et la littérature secondaire.