Jean-Luc Delpeuch

Après une scolarité au lycée La Prat's de Cluny[1], il choisit de faire ses études à l'École des mines de Paris plutôt qu'à l'École polytechnique (l'X)[2], et réussit le concours d'ingénieur du corps des mines.

Jeune attaché scientifique à l'ambassade de France en Tchécoslovaquie (1982-1983), il noue des liens avec des personnalités dissidentes. Il travaille ensuite pour Pechiney en Afrique (Guinée) avant de revenir en France (à Marseille puis à Paris).

Après la révolution de Velours, il est appelé à Prague comme conseiller du nouveau gouvernement sur les questions liées à la réforme du système économique. Il est ensuite à Bruxelles comme conseiller de la commission européenne avant de rejoindre le Comité interministériel pour les questions européennes (SGCI) auprès du Premier ministre français, dont il est le secrétaire général adjoint de 1995 à 1999.

De 2000 à 2008, il assure la direction de l'École nationale supérieure d'arts et métiers (ENSAM) de Cluny. En 2008 il devient maire de la ville de Cluny[3] et président de la communauté de communes du Clunisois[4], tout en reprenant comme ingénieur général des mines un poste de conseiller auprès du directeur général de l'énergie et du climat au ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement[5]. Il devient ensuite directeur général adjoint, chargé du développement de l'École nationale supérieure d'arts et métiers (Arts et Métiers ParisTech). En 2014, à l'issue d'une triangulaire, sa liste est battue aux élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire. Il est reconduit à la présidence de la communauté de communes. Il devient membre du conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies.

Parallèlement, il poursuit des activités d'enseignant dans de nombreux établissements et institutions renommées en France et à l'étranger et d'écrivain.

Il a participé à l'organisation de l'année consacrée au 1 100^e anniversaire de la fondation de l’abbaye de Cluny : Cluny 2010[6] - [7] - [8]

Du 2 février 2016 au 2 février 2020, il est président d'Hesam Université, COMUE qui regroupe douze établissements français d’enseignement supérieur, de formation et de recherche[9].

• Sur les traces des dirigeants, la vie du chef dans les grandes entreprises, (avec Anne Lauvergeon), Éditions Calmann-Lévy, 1988, 1992. (ISBN 978-2702116548)
• Post-communisme, l’Europe au défi, Chronique praguoise de la réforme économique au cœur d'une Europe en crise, Éditions L'Harmattan, Paris, 1994. (ISBN 978-2738424464)
• Une nouvelle Europe centrale, Éditions de la Découverte, 1998, CFDT sous la direction de Marcin Frybes, avec notamment Jacques Delors, postface de Bronisław Geremek, préface de Nicole Notat, Jacques Rupnik. (ISBN 978-2707129079)
• L’état de la France, (participation dans chaque édition annuelle depuis 2000), ouvrage collectif, Éditions de la Découverte. (ISBN 978-2-70715796-6) (édition 2009-2010), (ISBN 978-2-70716890-0) (édition 2011-2012). Chapitre de Jean-Luc Delpeuch dans l'édition 2011-2012 : Union européenne - réforme des institutions - une mise en perspective[10]
• Le nouvel état de l’Europe, (sous la direction de Mario Dehove), Éditions de la Découverte, 2004 (ISBN 978-2707142597) : chapitres L'Union européenne, une nation qui s'ignore, une nation qu'on ignore et La réunification de l'Europe ouvre de nouveaux horizons au vieux continent[11]

• Participation à des revues :
  • Courrier des Pays de l’Est (a cessé de paraître en août 2008)
  • Annales des Mines .

• Notices d'autorité :

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• http://jean-luc.delpeuch.eu
• « École nationale supérieure d'Arts et Métiers », sur ensam.fr (consulté le 12 avril 2023)
• « Ville de Cluny », sur Ville de Cluny (consulté le 12 avril 2023)
• « HESAM Université », sur hesam.eu (consulté le 12 avril 2023)