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Jean-Jacques Salmon

Jean-Jacques Salmon, né à Caen le et décédé le à Paris[1] - [2], est un militaire français, baron d'Empire.

Jean-Jacques Salmon
Jean-Jacques Salmon

Naissance
Caen (Calvados)
DĂ©cès (Ă  62 ans)
Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 1759 – 1815
Distinctions baron de l'Empire
officier de la LĂ©gion d'honneur
chevalier de Saint-Louis

Biographie

Jean-Jacques Salmon s'enrôla à 18 ans dans le 48e régiment d'infanterie de ligne (régiment de Lorraine). Il avait déjà servi pendant 10 ans dans ce corps lorsqu’il obtint son congé et se retira dans ses foyers. En 1793, il reprit du service en qualité d'adjudant-major dans le 16e bataillon de la Gironde. En Espagne, le général Moncey le nomma chef de bataillon sur le champ de bataille. Il fut ensuite placé dans la 28e demi-brigade d'infanterie légère et fit avec ce corps les campagnes de 1796, 1797 et 1798. Le , il entra avec son grade dans le 24e régiment d'infanterie légère (Armée d'Angleterre), puis parti pour l'Italie pour les campagnes de 1800 et 1801 où il se distingua à la bataille de Marengo, au passage du Mincio et au siège de la forteresse de Vérone.

En 1802, il fit la campagne des frontières du Portugal, un an après il fut envoyé à Boulogne, où il s'embarqua à bord de la flottille. Le bateau sur lequel il se trouvait échoua sur les rocs et la perte de l'équipage paraissait certaine. Au milieu de ce péril, et ne voulant pas que le drapeau du 24e régiment tombe aux mains des Anglais, il arracha ce drapeau, s'en fit une ceinture et dit:

« Camarades, il faut que l'ennemi voie que des Français n'abandonnent jamais leurs étendards. »

Cependant, le temps étant devenu calme, l'équipage et la troupe purent gagner le rivage. Le ministre de la guerre rendit compte de cette action au premier consul, qui répondit:

« Cela ne m'étonne point, je reconnais bien là l'esprit de la 24e légère. »

Le chef de bataillon Salmon arrachant le drapeau

Promu en 1806 au grade de major, Salmon assista aux batailles d'Austerlitz, d'Iéna, de Lübeck et d'Ostrolinka. Le , au Nerung, il fit des prodiges de valeur, il se distingua de nouveau à Gulstadt et à Friedland, où plusieurs actes de courage lui firent décerner la croix d'officier de la Légion d'Honneur. Il se couvrit de gloire à l'affaire de Fosenhausen où il eut deux chevaux tués sous lui. Il ne déploya pas moins de bravoure à Esling et à celle de Wagram où, deux fois démonté par les boulets de l'ennemi, il fut nommé baron sur le champ de bataille par l’Empereur.

Le colonel Salmon retourna en Italie en 1811 pour y prendre le commandement d'armes de la citadelle d'Alexandrie (département de la Sesia).

En 1815, le colonel Salmon se retira à Paris et n'est plus sorti de la vie privée. Ce fut là qu'il mourut le .

Ses descendants portent toujours de nos jours le titre de « baron Salmon ».

Chronologie

Titre

DĂ©corations

Armoiries

Figure Blasonnement
Jean-Jacques Salmon ( - Caen âśť - Paris), colonel d'infanterie, (), baron de l'Empire (1810, avec une dotation de 2 000 francs sur un domaine situĂ© en Westphalie), Officier de la LĂ©gion d'honneur (), Chevalier de l'ordre de Saint-Louis (1819),

Parti: de sable à la bande componée d'or et de gueules, et de gueules au signe des barons tirés de l'armée, coupé d'or à la tête de lion arrachée de sable, lampassée de gueules.[4] - [5],

Bibliographie

  • Fastes de la gloires, vol. 1, Paris, Raymond, ;
  • Theodore Lebreton, Biographie Normande, vol. 3, Rouen, Le Brument, ;
  • Danielle Quintin, Dictionnaire des colonels de NapolĂ©on, 2013

Notes et références

  1. Page370- Les fastes de la Gloire - Publié en 1818 - numérisé par Google Books
  2. Page 411- Biographie Normande par Théodore Lebreton - imprimé par Le Brument à Rouen en 1861 - archivé à la Bibliothèque SJ numérisé par Google Books
  3. « Cote LH/2449/44 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. Source: Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy
  5. ARMORIAL DU PREMIER EMPIRE, par Philippe LAMARQUE, Index armorum : Michel POPOFF, Iconographie : Gregor JAKUBOWSKI – BARTHEL de WEYDENTHAL, éditions du Gui, page 141
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