Accueil🇫🇷Chercher

Jean-Claude Ganga

Jean-Claude Ganga, né le à Brazzaville et mort le à Mansimou au sud de Brazzaville[1], est un homme politique et responsable sportif congolais.

Jean-Claude Ganga
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  86 ans)
Brazzaville
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de

Il est Ă  l'origine des premiers Jeux africains de 1965 et du scandale de l'attribution des Jeux olympiques d'hiver de 2002

Biographie

Le jeune Jean-Claude Ganga découvre sa passion pour le sport en jouant au football dans les rues de Bacongo[2]. Après ses études, Jean-Claude Ganga devient enseignant mais il a une préférence pour les activités sportives. Il devient alors inspecteur puis directeur de la jeunesse et des sports de 1967 à 1968. Par la suite, il occupe le poste de secrétaire général du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) dont il est l'un des cofondateurs.

Il organise le boycott des pays africains aux jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1976 Ă  MontrĂ©al pour protester contre la politique d'apartheid de l'Afrique du Sud. Il quitte ses fonctions en 1979, Ă  la suite des rĂ©vĂ©lations de « gestion fantaisiste Â» et « abus de pouvoir Â»[3].

Jean-Claude Ganga devient ambassadeur du Congo en Chine de 1982 à 1985. En 1989, il est nommé ministre des sports dans le gouvernement d'Alphonse Souchlaty-Poaty.

Il est coopté au Comité international olympique (CIO) et préside en même temps l'association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA)

En 1995, quelques mois avant que Salt Lake City ne soit dĂ©signĂ©e ville olympique pour les Jeux olympiques d'hiver de 2002, Jean-Claude Ganga achète trois villas Ă  30 kilomètres de la future piste de descente. La revente de ces maisons, peu de temps après le vote du CIO, lui permet de rĂ©aliser une plus-value de 60 000 dollars (51 600 euros). Profitant de son sĂ©jour dans l'Utah, Jean-Claude Ganga reçoit Ă©galement des soins dans un hĂ´pital de Salt Lake City, pour traiter une hĂ©patite, sans avoir Ă  dĂ©bourser quoi que ce soit. Enfin, il se voit remettre, par le prĂ©sident du comitĂ© de candidature, 50 000 dollars (43 235 euros) en liquide, une somme soi-disant destinĂ©e Ă  « dĂ©velopper le sport chez les jeunes en RĂ©publique du Congo »[4].

Le , lors d’une assemblée générale extraordinaire qui se déroule au château de Beaulieu à Lausanne, où le Congolais se défend « bec et ongles devant ses pairs »[5], il est décidé de son exclusion du Comité international olympique[6].

Ă€ la suite de son exclusion du CIO, Jean-Claude Ganga menace de « tout dĂ©baller Â»[7], or il n'en fera jamais rien.

Publication

  • Combats pour un sport africain (2000).

Notes et références

  1. « Décès ce samedi, à 86 ans, du père des Jeux Africains », sur tract.sn, (consulté le )
  2. Ma vie avec Lin Lazare Matsocota, Marceline Fila Matsocota
  3. Dictionnaire général du Congo Brazzaville, Philippe Motoko
  4. Frédéric Potet, « CIO, l'épreuve de la corruption », sur Le Monde,
  5. Jean-Louis Le Touzet, « Exclu du CIO et soupçonné de corruption, Jean-Claude Ganga se défend. », sur Libération,
  6. Georges Dougueli, « Scandale au CIO : Ganga se rebiffe », sur Jeune Afrique,
  7. Le sport et ses affaires: une sociologie de la justice de l'Ă©preuve sportive, Pascal Duret

Article connexe

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.