Alphonse Souchlaty-Poaty
Alphonse Souchlaty-Poaty, aussi appelé Alphonse Poaty-Souchlaty, né en 1941 à Diosso, est un homme politique congolais (République du Congo). Il a été plusieurs fois ministre (Finances et commerce) avant d’être nommé premier ministre de la République populaire du Congo du au , pendant la présidence de Denis Sassou-Nguesso.
Alphonse Souchlaty-Poaty | |
Fonctions | |
---|---|
Premier ministre de la République populaire du Congo | |
– (1 an, 3 mois et 26 jours) |
|
Président | Denis Sassou-Nguesso |
Prédécesseur | Ange Édouard Poungui |
Successeur | Pierre Moussa |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Diosso (Afrique-Équatoriale française) |
Nationalité | Congolaise |
Parti politique | Parti congolais du travail |
|
|
Premier ministre de la République populaire du Congo | |
Biographie
Alphonse Souchlaty-Poaty est né à Diosso (Boali) en 1941, d'Alphonse Souchlaty-Poaty l'Ancien (mort le ), ivoirier et voyageur, et d'Alphonsine Ndoko Ntondo.
Son père Alphonse Souchlaty-Poaty l'Ancien fut l'ami et le conseiller du roi Moe Poaty III. Ce dernier recueillit Alphonse Souchlaty-Poaty à la mort de son père en le traitant sur le même pied que ses propres enfants dont le prince Jean Barret[1]. Alphonse Souchalty rejoint plus tard, au village de Bondi, sa mère remariée avec son cousin, Olibre Taty Yoka, bûcheron et conteur, lequel l’élèvera comme son propre fils.
Carrière politique
Il a été ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises de 1984 à 1989. Après le quatrième Congrès ordinaire du parti congolais du travail (PCT) fin , il est nommé premier ministre le , succédant à Ange Édouard Poungui[2]. Après sa nomination, un nouveau gouvernement est nommé le . Après un peu plus d'un an en fonction, Souchlaty-Poaty démissionne le , au moment où le régime de parti unique du PCT est arrivé à sa fin[3] - [4]. Il démissionne du PCT en même temps. Souchlaty-Poaty aurait été en désaccord avec Sassou Nguesso sur le cours politique du pays à prendre face à des impératifs généralisés de changement[4].
À l'élection présidentielle d' il a été le candidat de l'Union républicaine pour le progrès (URP) [5]. Plus tard, il rejoint l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) et est élu comme l'un des vice-présidents du parti en , lors du premier Congrès extraordinaire de l'UPADS[6].
Alphonse Souchlaty-Poaty est également l'auteur de quelques livres, romans et essais[7]. Il est le père de l’écrivaine Prescillia Laurelle Poaty, née le dans la Maternelle Port-Royal à Paris pendant qu'il occupait le poste de premier ministre.
Å’uvre
- Le Mayombe des profondeurs, roman, 2000.
- L'Amour de l'Ange, roman, 2001.
- Le Testament de l'oncle Tibou, roman, 2001.
- Les Clés du paradis, roman, 2001.
- L'Anti-Machiavel : essai sur une alternance politique sans violence, 2003.
Notes et références
- Jean-Paul Tedga, « Congo: Denis Sassou-Nguesso détourne les trésors spirituels et l’or noir du Kouilou », World Vision / Afrique Education, no 414,‎ (lire en ligne, consulté le )
- "Aug 1989 - CONGO", Keesing's Record of World Events, Volume 35, August, 1989 Congo, Page 36842.
- John F. Clark, "Congo: Transition and the Struggle to Consolidate", in Political Reform in Francophone Africa (1997), ed. John F. Clark and David E. Gardinier, page 68.
- "CONGO PRIME MINISTER RESIGNS", Rocky Mountain News (nl.newsbank.com), 5 December 1990.
- Xavier Bienvenu Kitsimbou, "LA DEMOCRATIE ET LES REALITES ETHNIQUES AU CONGO", Université Nancy II, 26 octobre 2001, pg. 104.
- "Pascal Tsati Mabiala élu secrétaire général de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS)", Les Dépêches de Brazzaville, 29 December 2006.
- Alpha Noël Malonga, Roman congolais: Tendances thématiques et esthétiques, Éditions L'Harmattan, 1 février 2007, pg 180. en ligne.