Jean-Baptiste Carpentier (universitaire)

Fils de chauffeur routier et petit-fils d'agriculteur[2], né dans la ferme familiale de Ligny-en-Cambrésis dans le Nord[3], Jean-Baptiste Carpentier est un enfant précoce, titulaire du baccalauréat à 14 ans (mention « très bien »), reçu à 15 ans à l'École normale d'instituteurs de Douai (Nord) dont il sort major, élève de l'École normale supérieure (ENS) de Saint-Cloud (1967-1972), agrégé de lettres modernes (1971), étudiant à SciencesPo, un DEA, un doctorat de 3e cycle et un doctorat d'État (1981) consacré à l'analyse de l'impact de l'image publicitaire et à la « rhétorique de l'affiche électorale »[4] sous la direction de Charles-Pierre Guillebeau.

Jean-Baptiste Carpentier entre au cabinet de Joseph Fontanet, ministre du Travail (1969-1972) puis de l'Éducation nationale (1972-1974) sous la présidence de Georges Pompidou. Il participe à la création d'une nouvelle filière universitaire, les Sciences de l'information et de la communication.

En 1976, il s'oriente vers l'enseignement supérieur et devient assistant à l'Université de Valenciennes et devient maitre-assistant. Vice-président de l'Université de Valenciennes (1984-1998), il est directeur adjoint de l'Institut des sciences et techniques de l'université (1985-1989). Élu professeur des universités à la Sorbonne, il prend en 1989 la direction adjointe du CELSA (école de référence dans les domaines du marketing, des ressources humaines et des relations publiques, puis du journalisme) puis sa direction jusqu'en 2004.

En 2004, il est nommé recteur d'académie à Caen, puis à Rennes en 2006. En 2008, il entre au cabinet du Premier ministre François Fillon, chargé de l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche. En 2010, il est nommé conseiller-maître en service extraordinaire à la Cour des comptes.  

Jean-Baptiste Carpentier exerce une mission d'expertise auprès du ministère de l'Éducation nationale en 1988 sur l'enseignement audiovisuel en France, du CAP au titre d'ingénieur, ainsi qu'en 1992 et 1993 auprès du Comité national d'évaluation (CNE)[5]. Il préside en 1993 la 71^e section (Sciences de l'information et de la communication) du Conseil national des universités[6].  

Il dirige la thèse de Claude Le Bœuf (1992), Philippe Quinton (1994), Élisabeth Santa-Croce (1995), Jean-Louis Laut (1995), Frédérice Gielec (1995), Édith Nohl (1997), Nicole D'Almeida (1997), François Chauvancy (1998), Tanguy Wuillème (1998), Monique Mousset-Chalanset (1998), Philippe Modol (1998), Geneviève Giraud-Boulinier (1999), Frédéric Treffel (1999), Valérie Patrin-Leclère (2000), Jean-Michel Ledjou (2000), Valérie Jeanne-Perrier (2000), Agathe Urlacher-Desmonts (2000), Jean-Baptiste Perret (2001), et Nicolas Narcisse (2002).  

Jean-Baptiste Carpentier soutient publiquement l'association Reporters d’espoirs[7].

• Jean-Baptiste Carpentier, « Formations à l’information et à la communication : le deuxième souffle », Communication et organisation, n^o 14,‎ 1^er novembre 1998 (ISSN 1168-5549, DOI 10.4000/communicationorganisation.2070, lire en ligne)
• Jean-Baptiste Carpentier, « L’image fixe dans la communication politique », Humanisme et entreprise,‎ 1981, p. 29

• Chevalier de la Légion d'honneur[8]
• Officier de l'ordre national du Mérite[9]
• Commandeur de l'ordre des Palmes académiques[8]

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