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James Worden

James Avery Worden (Philadelphie, - Princeton, ) est un militaire américain, Compagnon de la Libération. volontaire de l'American Field Service. Il se trouve en France au début de la Seconde Guerre mondiale et décide de s'engager dans les Forces françaises libres avec lesquelles il participe aux campagnes d'Afrique du Nord, d'Italie et de libération de la France.

Biographie

Jeunesse et engagement

James Worden naît le à Philadelphie aux États-Unis[1]. Il fait des études en Europe et intègre le Worcester College de l'université d'Oxford[2]. Lors d'un voyage en France en , il s'engage pour l'American Field Service (AFS) qu'il contribue à organiser dans le pays[3].

Seconde Guerre mondiale

Lors de la bataille de France en mai-, il opère avec l'AFS dans les secteurs d'Amiens, de Beauvais, d'Orléans et de Poitiers[1]. Après l'armistice du 22 juin 1940, en collaboration avec la Croix-Rouge américaine, il effectue des visites et des ravitaillements dans des camps de prisonniers français[3]. En , contraint par les autorités de Vichy de quitter la France, il passe en Espagne puis au Portugal d'où il prend un bateau à destination du Congo en compagnie d'autres Américains de l'AFS[2]. Tout juste débarqué à Pointe-Noire, il décide de s'engager dans les Forces françaises libres et est affecté dans un premier temps à l'Ambulance Hadfield-Spears puis au Groupe Sanitaire Divisionnaire no 1 de la 1re Brigade française libre (1re DFL)[2].

Engagé en Libye dans le cadre de la guerre du désert, il est le chef de la section des brancardiers[1]. Il s'illustre lors de la bataille de Bir Hakeim pendant laquelle, au moment de la sortie des forces françaises dans la nuit du 10 au , il porte secours aux blessés dans des conditions très difficiles[3]. Il participe ensuite à la campagne de Tunisie de à [3]. Débarqué en Italie au printemps 1944, il se distingue à nouveau pendant la bataille du Garigliano où, dans la nuit du 17 au , il secourt personnellement de nombreux soldats du Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique pris sous le feu ennemi[2]. Il débarque en Provence le suivant et prend part à la libération de la France, donnant jusqu'au bout de sa personne pour assurer l'évacuation et les soins des soldats blessés de la 1re DFL[3].

Après-guerre

Après la guerre, James Worden se retire à Princeton dans le New-Jersey où il meurt le et y est inhumé[1] - [4].

DĂ©corations

Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
  3. Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  4. « Fiche James A. Worden sur FindaGrave » (consulté le )

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la rĂ©sistance : RĂ©sistance intĂ©rieure et France libre, Paris, Robert Laffont, , 1187 p. (ISBN 2-221-09997-4).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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