Jacques Maury (pasteur)
Jacques Maury (né le à Clamart (Hauts-de-Seine) et mort le à Clichy) est un pasteur français.
Président Cimade | |
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Jean-Pierre Weben (d) | |
Président de la Fédération protestante de France | |
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Président Association œcuménique pour la recherche biblique (d) |
Naissance | |
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Décès |
(Ă 99 ans) Clichy |
Nom de naissance |
Jacques Pierre Maury |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Père | |
Fratrie |
Philippe Maury (d) |
Conjoint |
Rosine Maury (d) |
Distinction |
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Il a été président de l'Église réformée de France (1968-1977), de la Fédération protestante de France (1977-1987) et de la Cimade (1989-1995).
Biographie
Jacques Maury fait ses études à la faculté de théologie protestante de Montpellier.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe à des actes de résistance à partir d'octobre 1940[1]. Il est équipier de la Cimade dans le Camp de Rivesaltes[2] et aumônier militaire adjoint de la 2e DB.
Il est pasteur de l'Église réformée à Lezay (Deux-Sèvres) après la guerre[3]. Il est secrétaire général de « la Fédé », la Fédération française des associations chrétiennes d'étudiants (1957-1962), puis pasteur à Poitiers (1962-1968). Il développe alors des relations œcuméniques avec les catholiques.
Il est élu président de l'Église réformée de France en 1968, puis président de la Fédération protestante de France en 1977. Il quitte ce poste en 1987, et est président de la Cimade de 1989 à 1995.
De 1981 à 1990, il co-préside un groupe mixte de travail entre le Conseil œcuménique des Églises et le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens[4].
Jacques Maury meurt le dimanche , jour de Pâques, à l'âge de 99 ans[5].
Famille
Jacques Maury est le fils de Pierre Maury, professeur de dogmatique à la faculté de théologie protestante de Paris et introducteur de la pensée du théologien suisse Karl Barth en France[6] - [7] et le petit-fils de Léon Maury[8], professeur à la faculté de théologie protestante de Montauban[9]. Il est le cousin du théologien André Dumas[2], avec qui il a passé une partie de son enfance chez leur grand-père Léon Maury[1].
Distinctions
Notes et références
- Stéphane Lavignotte, « La mort de Jacques Maury, ancien président de la Fédération protestante de France », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jacques Maury, « 700 juifs sont partis dans les camions, dans un silence de mort », Réforme, 8.04.2010, [lire en ligne].
- [hommage] Stéphane Lavignotte, « Jacques Maury, un raconteur d’H (h)istoire », Réforme,‎ mà j 14 avril 2020 (lire en ligne, consulté le ).
- Entretien avec Jacques Maury, Unité des Chrétiens, no 136, octobre 2004, [lire en ligne].
- « Le pasteur Jacques Maury est décédé hier jour de la Résurrection », Réforme, .
- Pierre Maury (1890-1956), notice du Musée virtuel du protestantisme, [lire en ligne]
- Olivier Abel, « En France, ce que fit Pierre Maury », Réforme, 29.04.2010, [lire en ligne].
- Stéphane Lavignotte, « André Dumas : une jeunesse engagée », mà j 7 décembre 2015, Réforme, [lire en ligne], consulté le 16 avril 2020.
- Léon Maury est pasteur à Nages (Tarn), réalise une thèse de doctorat en théologie en 1892, intitulée Le Réveil religieux dans l'Église réformée à Genève et en France (1810-1850) : étude historique et dogmatique notice de la BNF, puis devient professeur de théologie pratique et des questions sociales en 1895, à la faculté de théologie protestante de Montauban puis à celle de Montpellier notice Sudoc.
- DĂ©cret du , JORF no 163 du p. 10547 [lire en ligne], chevalier en 1985.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Bolle, « Jacques Maury », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5, Les Protestants, Paris, Beauchesne, (ISBN 2701012619), p. 325-326.