Jacques Mallet (1787-1869)
Jacques Mallet, comte Mallet, né le à Dieppe et mort le à Paris, est un ingénieur et homme politique français.
SĂ©nateur du Second Empire | |
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Vice-président du Conseil général des ponts et chaussées | |
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Député de la Seine-Maritime | |
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Naissance | |
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Décès | |
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Père |
Jean-Baptiste Mallet |
Mère |
Marie-Marthe Langlois |
Conjoint |
Élisabeth Bruyère |
Distinctions |
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Biographie
Famille
Il est le fils de Jean-Baptiste Mallet et de Marie-Marthe Langlois. Il épousa en 1812 Élisabeth Bruyère, fille de Louis Bruyère et petite-fille de Jean-Jacques Le Barbier avec laquelle il eut deux filles.
Carrière d'ingénieur
Il entra à l'École polytechnique en 1806 et en sortit en 1808 dans les ponts et chaussées. Ingénieur ordinaire à Paris, il termina la construction du Pont d'Iéna sous la direction de Corneille Lamandé.
Il était capitaine du génie de la garde nationale au moment de l'invasion en 1814. Il prit part, en cette qualité, à la défense de Paris, et travailla à pacifier Belleville durant les Cent-jours. Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur quelque temps auparavant. En 1824, il dirigea la construction des port et pont de Grenelle et devint ingénieur en chef en 1829. Il fut alors envoyé dans le Loiret, puis dans la Seine-Inférieure où il acheva le pont de pierre de Rouen. Rappelé à Paris peu après, il s'y occupa de la distribution de l'eau à domicile.
Nommé inspecteur divisionnaire en 1842, il ne brigua plus les suffrages des électeurs et se consacra exclusivement à ses occupations techniques. Inspecteur-général des ponts et chaussées en 1850, vice-président du conseil général des ponts et chaussées de 1854 à 1857, il fut mis à la retraite au commencement de cette dernière année[1].
Carrière politique
Alors à Paris, il se mêla au mouvement politique de 1830, et fut successivement élu député du 11e collège de la Seine-Inférieure (Saint-Valery-en-Caux), le , par 159 voix (175 votants, 274 inscrits); le , par 132 voix (211 votants, 331 inscrits), contre 71 à M. Dignon ; le , par 146 voix (266 votants, 329 inscrits) ; et le , par 151 voix (283 votants) . M. Mallet ne cessa de faire partie de la majorité ministérielle, et vota pour la dotation du duc de Nemours, pour les fortifications de Paris, pour le recensement, contre l'adjonction des capacités.
Il fut nommé sénateur le . À la Chambre haute, il fut membre de la commission de l'isthme de Suez.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes de comte-sénateur de l'Empire ()
De gueules, à la pyramide d'argent, maçonnée de sable; au chef d'or, chargé de trois maillets de sable ; au franc-quartier des comtes sortis du sénat ; d'azur au miroir d'or enlacé d'un serpent d'argent[2] - [3]. |
Notes et références
- Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A. Robert et G. Cougny)
- Annuaire de la noblesse de France
- Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Annuaire de la noblesse de France, vol. 24, Paris, (lire en ligne)
Annexes
Bibliographie
- Notice historique sur le projet de distribution générale d'eau à domicile à Paris (1830).
- « Jacques Mallet (1787-1869) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]