Jacques Mahéas
Jacques Mahéas, né le à Ivry-sur-Seine[1] et mort le [2] à Nice, est un homme politique français, ancien membre du Parti socialiste.
Jacques Mahéas | |
Fonctions | |
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Maire de Neuilly-sur-Marne | |
– (43 ans, 3 mois et 10 jours) |
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Prédécesseur | André Kremser |
Successeur | Zartoshte Bakhtiari |
Sénateur français | |
– (15 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Élection | 24 septembre 1995 |
RĂ©Ă©lection | 26 septembre 2004 |
Circonscription | Seine-Saint-Denis |
Groupe politique | App. SOC |
Député français | |
– (4 ans, 9 mois et 9 jours) |
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Élection | 12 juin 1988 |
Circonscription | 13e de la Seine-Saint-Denis |
Législature | IXe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Proportionnelle par département |
Successeur | Christian Demuynck |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Seine-Saint-Denis |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
– (4 ans, 9 mois et 11 jours) |
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Élection | 21 juin 1981 |
Circonscription | 9e de la Seine-Saint-Denis |
Législature | VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Marie-Thérèse Goutmann |
Successeur | Proportionnelle par département |
Conseiller général de la Seine-Saint-Denis | |
– (6 ans) |
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Circonscription | Canton de Neuilly-sur-Marne |
Successeur | Anne-Marie Mahéas |
Conseiller régional d'Île-de-France | |
– (2 ans) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Jacques René Mahéas |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ivry-sur-Seine |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Nice |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (1974-2011) |
Profession | Principal de collège |
Biographie
Carrière politique
Retraité de l'Éducation nationale, Jacques Mahéas est député de la Seine-Saint-Denis de 1981 à 1993. Il est élu sénateur du département le , puis réélu le .
Au niveau local, il est également conseiller général de la Seine-Saint-Denis de 1976 à 1982 et maire de Neuilly-sur-Marne de 1977 à 2020 (en , la liste qu'il conduit aux municipales l'emporte dès le premier tour[3] ; en 2014, il est réélu dès le premier tour avec 64,98 % des voix.).
Il est élu vice-président du Syndicat des eaux d'Île-de-France en . Prônant un retour en gestion directe publique, il défend ce choix contre André Santini[4].
En , Benoît Hamon et Gaëlle Lenfant ont demandé à Martine Aubry que Jacques Mahéas soit exclu du parti. Le , pendant son audition par la commission des conflits du PS, il démissionne du parti[5] dont il était membre depuis 1974. Il ne se représente pas aux élections sénatoriales de . Il est membre honoraire du parlement.
Jacques Mahéas soutient François Hollande en vue de la primaire présidentielle socialiste de 2011[6]. Il parraine Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2017[7].
Lors des élections municipales de 2020, il ne se représente pas en tant que tête de liste mais en 17e position sur la liste « Un élan renouvelé pour Neuilly-sur-Marne » menée par Yannick Trigance, son ancien directeur de cabinet, qui obtient un score de 49,96 % au second tour[8]. Le , Zartoshte Bakhtiari conquiert la mairie de Neuilly-sur-Marne et prend la succession de Jacques Mahéas après quarante-trois ans de mandats continus[9].
Thomas Portes annonce, le sur son compte Twitter, la mort de Jacques Mahéas[2] - [10].
Condamnation
À la suite de faits survenus en 2002[11], deux employées de la mairie de Neuilly-sur-Marne portent plainte en 2004 contre lui pour attouchements et baisers forcés[12]. L'une d'entre elles retire sa plainte ; l'autre maintient ses accusations[12]. Jacques Mahéas est condamné à quatre mois de prison avec sursis et à des dommages et intérêts de 35 000 euros, mais fait appel[12] - [11]. En , la cour d'appel de Paris, transforme cette peine en amende de 10 000 euros, tout en maintenant les dommages et intérêts de 35 000 euros[11] - [13]. En 2010, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Jacques Mahéas, rendant ainsi définitive sa condamnation en appel[14].
Mandats antérieurs
- Mandat national :
- Député de la Seine-Saint-Denis (1981-1993)
- SĂ©nateur de la Seine-Saint-Denis (-)
- Mandat local :
- Maire de Neuilly-sur-Marne (1977-2020)
- Conseiller général de la Seine-Saint-Denis (1976-1982)
- Conseiller régional d’Ile-de-France (1986-1988)
Notes et références
- Insee, « Extrait de l'acte de décès de Jacques René Mahéas », sur MatchID
- Thomas Portes, « Mort de Jacques Mahéas », sur Twitter, (consulté le )
- « Nouveau conseil municipal », Ministère de l'Intérieur,
- « Véolia jusqu'à plus soif », Politis (Bondy Autrement, site miroir), (consulté le )
- Condamné pour agressions sexuelles, Mahéas démissionne du PS Le Parisien, 8 juillet 2011
- « Agression: l'élu Mahéas crie au “complot” », AFP-Le Figaro, 11 juin 2011.
- Sébastien Thomas, « Seine-Saint-Denis : quel candidat à la présidentielle votre élu a-t-il parrainé ? », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Résultat des élections municipales de 2020 : Neuilly-sur-Marne », Le Monde, 5 juillet 2020.
- « Municipales 2020 à Neuilly-sur-Marne : Zartoshte Bakhtiari remporte la mairie après les élections », sur actu.fr (consulté le )
- Par Hélène Haus Le 22 août 2022 à 19h38, « Décès de l’ex-maire de Neuilly-sur-Marne : Jacques Mahéas, un baron respecté malgré le scandale sexuel » , sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Mahéas coupable d'agressions sexuelles », Le Figaro, 1er juillet 2009
- Chloé Woitier, « Le PS gêné par un élu coupable d'agression sexuelle », Le Figaro, 13 juin 2011
- « Le sénateur Mahéas définitivement condamné », LCI-TF1, 4 mars 2010
- Éric Nunès, « Le PS va-t-il exclure le sénateur Jacques Mahéas, condamné pour harcèlement sexuel ? », Le Monde, 6 juin 2011.