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Jacques Jacquesson

Jacques Paul Eugène Jacquesson, né à Brionne le et mort à Antony le , est un militaire et ingénieur atomiste français.

Jacques Jacquesson
Naissance
Brionne (France)
Décès
Antony (France)
Origine Française
Arme Artillerie
Grade Colonel
Années de service 1936 – 1967
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
Ordre national du MĂ©rite

Biographie

  • 1912 Naissance de Jacques Paul Eugène le Ă  Brionne (Eure).
  • 1924 Entre au collège Jules-Simon de Vannes (Morbihan).
  • 1928 Entre en seconde au lycĂ©e privĂ© Saint-François-Xavier de Vannes (Morbihan).
  • 1929 BaccalaurĂ©at sĂ©rie A prime avec la mention bien.
  • 1930 Prix Henri Goubaux au collège Saint-François-Xavier Ă  Vannes (prix dĂ©cernĂ© Ă  l’élève qui a mĂ©ritĂ© pendant ses deux dernières annĂ©es de collège les meilleures notes de MathĂ©matiques) – Concours gĂ©nĂ©ral classe mathĂ©matique dĂ©livrĂ© par l’universitĂ© catholique d’Angers.
  • 1932 EntrĂ©e Ă  École polytechnique, promotion les carrĂ©s d’X, 139e promotion de l’école. Cette promotion comprenaient Ă©galement le frère de l’écrivain HervĂ© Bazin[2] et le grand rĂ©sistant AndrĂ© Dewavrin, plus connu sous le nom de Colonel Passy.
  • 1934 Intègre l’École d’artillerie de Fontainebleau (Seine-et-Marne) le 1er octobre en tant que sous-lieutenant.
  • 1936 J. Jacquesson est nommĂ© le 1er octobre lieutenant d’Artillerie et est affectĂ© Ă  Vernon dans le 11e rĂ©giment d’Artillerie.
  • 1939 Jacques Jacquesson est mutĂ© Ă  Tours en . Il partira pour Ă  la seconde guerre mondiale dĂ©but octobre alors qu’il est lieutenant commandant la 3e batterie du 404e RA DCA Ă  Tours.
  • 1940 Il est capturĂ© le et passera cinq ans de captivitĂ© dans Oflag VI-C (de) Eversheide/OsnabrĂĽck dans le Nord-Ouest de l’Allemagne actuelle en Basse-Saxe ainsi que dans l’Oflag VI-D MĂĽnster (2 000 officiers français).
  • 1941 Est nommĂ© au grade de Capitaine alors qu’il est Ă  l’Oflag VI D.
  • 1945 Oflag VI-D est libĂ©rĂ© en par l’armĂ©e amĂ©ricaine. J. Jacquesson revient de captivitĂ© le .
  • 1948 Cycle de Brevet Technique au Laboratoire de physique des rayons X de Maurice de Broglie
  • 1949 Stage en laboratoire au Commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique (CEA) au fort de Châtillon– Est dĂ©tachĂ© dans le service de la pile ZoĂ©. Le physicien Denis Breton mentionne dans son livre Confession atomique d’un Ă©lectron libre que Jacques Jacquesson, ingĂ©nieur militaire Ă©tait envoyĂ© pour lorgner la recherche atomique civile.
  • 1950 Entre en octobre Ă  l’École d'Ă©tat-major avec des stages Ă  CoĂ«tquidan, Montargis (transmissions), Allemagne (Artillerie), Angers (GĂ©nie), etc.
  • 1951 Est nommĂ© Ă  la tĂŞte du groupement Y au fort d’Aubervilliers oĂą Ă©taient Ă©tudiĂ©s les moyens et mĂ©thodes de protection contre les effets des armes nuclĂ©aires.
  • 1953 RĂ©dige avec J. Bourgeois et P. Zaleski un rapport intitulĂ© RĂ©partition de la densitĂ© de neutrons thermiques dans un milieu diffuseur semi-infini irradiĂ© par un flux normal Ă  sa surface N° de rapport CEA-R-205 disponible Ă  la bibliothèque du CEA Saclay http://www-ist.cea.fr/
  • 1955 Est alors chef d’escadron (commandant), chef du Groupement atomique de la Section technique de l’ArmĂ©e et rĂ©dige deux articles dans la Revue de DĂ©fense nationale d’avril « De la radioactivitĂ© naturelle Ă  la fission » en et « De la Fission Ă  la Fusion » en http://www.defnat.com/
  • 1957 J. Jacquesson est appelĂ© par Pierre Billaud pour lui succĂ©der au poste de Responsable du service expĂ©rimentale B3 de la DAM (Direction des Applications Militaires) au CEA Ă  Bruyères-le-Châtel. Ce service est plus particulièrement chargĂ© des mesures, de la mise au point du diagnostic de la bombe A (c’est-Ă -dire des sondages internes effectuĂ©s au moment du tir et permettant de se rendre compte du dĂ©veloppement du phĂ©nomène de l’explosion).
  • 1958 Le lieutenant-colonel Jacquesson est nommĂ© chevalier de la LĂ©gion d'honneur par dĂ©cret du .
  • 1960 Le colonel Jacquesson est Ă©troitement impliquĂ© dans l’opĂ©ration Gerboise bleue et assiste au tir de M1 qui est effectuĂ© le samedi Ă  7 heures du matin Ă  Reggane dans le dĂ©sert du Sahara en AlgĂ©rie Le gĂ©nĂ©ral Buchalet prononce une allocution dans laquelle il cite entre autres Jacques Jacquesson parmi les artisans du succès.
  • 1967 Jacques Jacquesson est nommĂ© officier de l’ordre national du MĂ©rite le en qualitĂ© de chef de service Ă  la Direction des Applications Militaires du CEA.
  • 1972 Est nommĂ© le 1er mars directeur du Centre d’études CEA de Limeil-BrĂ©vannes (CELV). Le Centre de Limeil-BrĂ©vannes comptait entre 800 et 900 personnes, surtout des ingĂ©nieurs, et Ă©tait considĂ©rĂ© comme le centre « grosses tĂŞtes Â» de la DAM.
  • 1978 Prend sa retraite Ă  l’âge de 66 ans après 31 ans passĂ©s au CEA.
  • 1996 Meurt le Ă  Antony des suites d’une maladie respiratoire.

Notes et références

  1. Site de la bibliothèque de l'École polytechnique, onglet « Catalogues de la BCX → Famille polytechnicienne », recherche « Bazin », résultat : « Hervé-Bazin, Pierre Éric Roger (X 1932 ; 1912-2005) ». La fiche précise effectivement : « Son père figure dans Dbf 17, 1141-2 (partie 7, bibliogr.). Le dictionnaire mentionne trois fils dont Jean-Pierre-Marie, écrivain, président de l'Académie Goncourt et Pierre-Eric-Roger, ingénieur. Pierre (X 1932) était donc le frère de l'écrivain Hervé Bazin ».
  2. Le véritable nom de l’écrivain est Jean-Pierre Hervé-Bazin ; dans la promotion 1932, on trouve effectivement le frère de l’écrivain, en l'occurrence Pierre Hervé-Bazin[1]
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