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Jacques Bodoin

Jacques Bodoin est un chansonnier français, né le à Clichy (Seine) et mort le à Dieulefit[1] (Drôme).

Jacques Bodoin
Description de cette image, également commentée ci-après
Jacques Bodoin (collage pictural).
Nom de naissance Jacques Louis Maurice Bodoin
Naissance
Clichy (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
DĂ©cès (Ă  97 ans)
Dieulefit (France)
Profession Acteur
Chansonnier
Films notables La Grande Vadrouille
Le Viager

Biographie

Jacques Bodoin s'apprête à faire des études de médecine, quand il est surpris à 18 ans par la Seconde Guerre mondiale. Passé par la Résistance, il termine la guerre à 24 ans dans les tirailleurs marocains[2].

Il apprend à chanter avec Louis Liébard chez Les Compagnons de la Musique qu'il a rejoint à Lyon et avec qui il reste 6 mois. Il débute dans le Music-hall avec ce groupe qui devint ensuite Les Compagnons de la chanson[3].

Fin 1945, Jacques Bodoin entame sa carrière de chansonnier au Petit Casino à Paris en interprétant Les bourgeois de Calais, forcé alors de prendre le pseudonyme de Jacques Parthenay, un imitateur exerçant déjà sous le nom de Georges Bodoin.

En 1947, Alibert l'embauche au Théâtre des Deux Ânes. Il y jouera jusque dans les années 80.

En 1953, immobilisé par un accident de la route, il est recruté par Gilbert Cesbron pour Radio Luxembourg. Il y crée le personnage de Philibert cancre notoire.

Ă€ partir de 1970, il anime une Ă©mission quotidienne de 2 heures sur Europe 1 Avec le sourire de Jacques Bodoin[2].

Vie de famille

Dans les années 1960, Jacques Bodoin s'installe à Méréville dans l'Essonne. Il participe alors à la vie locale notamment en acceptant d'organiser plusieurs rétrospectives costumées. Jacques Bodoin vit ensuite à Dieulefit dans la Drôme.

Marié à l'actrice Micheline Dax, ils ont eu une fille Véronique Bodoin, qui est comédienne et animatrice de télévision.

Il a eu une autre fille Marie Bodoin avec sa dernière épouse, Michèle, épousée en 1971.

Activités professionnelles

Sketches

En grande part grâce au personnage de Philibert cancre notoire, Jacques Bodoin s'est rendu célèbre par ses sketches qui sont devenus des classiques du genre :

  • La table de multiplication (3,5 millions de 45 tours),
  • La leçon d'anglais,
  • La panse de brebis farcie.

Cinéma et télévision

Ses talents d'animateur ont pu être appréciés à la télévision. Jacques Bodoin a en effet présenté, en compagnie d'Annie Fratellini, une émission pour la jeunesse (Le bœuf, l'âne et leurs amis) l'après-midi du sur la première chaîne ; émission réalisée, comme souvent dans les années 1960, par Jean Nohain, André Leclerc et Gabrielle Sainderichin[4].

Il apparaît notamment dans les films et séries télévisées suivantes :

En 1962, il annonce son intention de faire un procès aux producteurs du film La Guerre des boutons Ă  cause de la phrase prononcĂ©e par un des enfants du film : « Si j'aurais su, j'aurais pas venu Â» qui ne figure pas dans le roman de Louis Pergaud, et très souvent prononcĂ©e par son personnage Philibert, depuis 1953, dĂ©clarant : « Je subis un prĂ©judice car les spectateurs croient que j'ai piquĂ© cette phrase dans le film et je passe pour un imbĂ©cile. En consĂ©quence je demande que le film soit coupĂ© et que cette rĂ©plique du dialogue soit retirĂ©e. Â»[5]

Dessins animés et marionnettes

Jacques Bodoin a prêté sa voix à quelques personnages truculents :

  • Pollux (Le Manège enchantĂ© de 1965 Ă  1966)[6]. Il a donnĂ© l'accent « british » Ă  ce petit chien dandy, ce qui le caractĂ©rise tout particulièrement ;
  • le Grand Yaka dans Titus le petit lion, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e crĂ©Ă©e et rĂ©alisĂ©e par Aline Lafargue. Aux cĂ´tĂ©s de sa femme, Micheline Dax, le comĂ©dien est la voix du Grand Yaka, maĂ®tre du pays de Jaimadire, grand amateur de croissants et symbole du Mal que Titus doit affronter. Jacques Bodoin y fait Ă©galement les voix du pingouin-majordome Moska, du pĂ©lican Melchior et de Cela (l'un des singes). Les 65 Ă©pisodes diffusĂ©s (sur 78 rĂ©alisĂ©s) remportent un grand succès ;
  • le chamelier chanteur dans AstĂ©rix et ClĂ©opâtre (1968) ;
  • Clem dans Lucky Luke lui emprunte ensuite sa voix (1972).

Il a aussi participé aux premiers doublages des classiques de Walt Disney :

Théâtre

Opérette

Références

  1. « Mort de Jacques Bodoin, doyen des chansonniers français. », Ouest France,‎ (lire en ligne)
  2. « Jacques BODOIN »
  3. Une interview de l'artiste sur le site Autour de Louis de Funès(novembre 2008)
  4. Télé 7 jours no 356 du 24 décembre au 30 décembre 1966, p. 34.
  5. L’Écho républicain de la Beauce et du Perche des 14 et 15 août 1962.
  6. Agnes Moreau "De Nounours Ă  Casimir", (ISBN 9782707203281)

Liens externes

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