Jacques-Joseph de Cathelineau
Jacques-Joseph de Cathelineau est un soldat contre-révolutionnaire français, né le au Pin-en-Mauges (Anjou, Maine-et-Loire) et mort le au manoir de la Chaperonnière à Jallais (Maine-et-Loire),
Jacques-Joseph de Cathelineau | ||
Jacques-Joseph de Cathelineau par Girodet | ||
Surnom | « le Saint de la Garde » | |
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Naissance | Le Pin-en-Mauges (Anjou, Maine-et-Loire) |
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Décès | (à 45 ans) Jallais (Maine-et-Loire) |
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Origine | Français | |
Allégeance | Vendéens Royaume de France |
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Conflits | Guerre de Vendée de 1832 | |
Famille | Famille de Cathelineau | |
Biographie
Jacques-Joseph de Cathelineau est le huitième enfant de Jacques Cathelineau, dit « le Saint de l'Anjou », premier généralissime des armées vendéennes pendant la Révolution française, et le seul fils à lui avoir survécu.
Pendant sa jeunesse, Victoire de Donissan, veuve du marquis de Lescure et future marquise de La Rochejaquelein, le prit sous sa protection.
En 1815, durant les Cent-Jours, il se joignit à Auguste de La Rochejaquelein et participa à l'insurrection vendéenne contre Napoléon Ier et en faveur des Bourbons.
Tisserand de profession, il entra dans l'armée en 1815, sous la Restauration, en qualité d'officier. Il intégra en 1827 la Garde royale de Charles X, où il fut surnommé « le Saint de la Garde ». Il démissionna de l'armée en 1830, refusant de prêter serment à Louis-Philippe.
Il prit part à l'insurrection royaliste de 1832 suscitée dans l'Ouest de la France par la duchesse de Berry contre la Monarchie de Juillet, soulèvement au cours duquel il fut sommairement exécuté par les gendarmes de Louis-Philippe alors qu'il se rendait pour sauver la vie du fermier qui le cachait.
Sa dépouille repose auprès de celle de son père dans la chapelle Saint-Charles, communément appelée chapelle Cathelineau, à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire). Elles gisent depuis 1896 avec celle de Henri de Cathelineau, fils de Jacques-Joseph, au sein du même tombeau situé au sein de l'église Saint-Pavin du Pin-en-Mauges.
Jacques-Joseph de Cathelineau fut anobli (une particule a été adjointe à son patronyme) sous la Seconde Restauration par ordonnance du roi Louis XVIII en date du , suivie de la délivrance le de lettres patentes[1], avec règlement d'armoiries[2], en considération des mérites de son père Jacques Cathelineau.
Notes et références
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, 2002, page 58.
- Les armoiries concédées sont : « D'azur, à un étendard d'argent, monté d'or, chargé d'un cœur de gueules, sommé d'une croix du même ».