Jabrun
Jabrun est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Jabrun | |||||
Le bourg de Jabrun. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Saint-Flour Communauté | ||||
Maire Mandat |
Louis Navech 2020-2026 |
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Code postal | 15110 | ||||
Code commune | 15078 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Jabrunais, Jabrunaises | ||||
Population municipale |
158 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 4,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 48′ 30″ nord, 2° 57′ 38″ est | ||||
Altitude | 953 m Min. 710 m Max. 1 285 m |
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Superficie | 34,03 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuvéglise-sur-Truyère | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
La commune est située dans le Massif central en Aubrac. Elle est bornée au nord par le ruisseau de Lévandès qui la sépare de L'Espinasse et de Chaudes-Aigues ; au sud, par le ruisseau de Tailladif, qui prend ensuite le nom d’Yrissou, et la sépare de La Trinitat et de Saint-Urcize ; à l’est, par la rivière d’Ironde, qui limite avec Chaudes-Aigues, Deux-Verges et Saint-Rémy ; à l’ouest, avec Lieutadès et Lacalm (Aveyron).
La superficie de son territoire est de 3300 hectares dont 650 ha en terres labourables ; 800 ha en terres et pacages sur lesquels se trouvent quelques burons dans les parties les plus élevées; 500 ha en bois, dont la majeure partie est en taillis croissant dans des ravins et des précipices qui rendant leur exploitation difficile ; enfin, 1250 ha en terres vaines et bruyères, sur lesquelles on élève, pendant l’été, de nombreux troupeaux de moutons.
Localisation
Urbanisme
Typologie
Jabrun est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1] - [I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,1 %), prairies (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 123, alors qu'il était de 121 en 2013 et de 120 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 55,3 % étaient des résidences principales, 41,5 % des résidences secondaires et 3,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,9 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Jabrun en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Toponymie
En languedocien, on dit Jabrun, prononcé « Jabru ».
Lieux-dits : les Angles (hameau), Auliac (village), le Besse (village), la Bessette (village), la Borde (hameau), la Boriette (hameau), le Brusquet (village), la Combe (hameau), les Eguyrans (hameau), les Gravières, (village), Maison-Neuve (hameau), la Moulette (village), Moulin de la Jugassade (hameau), Moulin du Temple (hameau), Moussy (village extrait de la commune de Lieutadès) Sanivalo ou Senivals (village), le Tillet (village), les Tioules (village) ,les Verlis (village).
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7].
En 2020, la commune comptait 158 habitants[Note 2], en diminution de 1,25 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Réquistat ;
- l'église paroissiale Saint-Jean, qui a appartenu aux hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, la paroisse et la cure de Jabrun faisant partie de la commanderie de Montchamp et du membre de La Garde-Roussillon[Note 3] au sein du grand prieuré et de la langue d'Auvergne[10] ;
- celle de Réquistat, avec un village situé loin du bourg, dans la montagne et où se trouvait un ancien fief et un ancien prieuré qui dépendait de l'abbaye de Pébrac et qui a été réuni à la commune de Jabrun en 1807.
- L'église Saint-Jean.
- Croix ancienne au nord-est du bourg.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Maison du Temple de La Garde à l'époque des templiers puis La Garde-Roussillon pour la période hospitalière, aujourd'hui Lagarde, commune de Lieutadès au nord-ouest de Jabrun.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Jabrun » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Jabrun - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Jabrun - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 17 juillet 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI,‎ , p. 116-117, lire en ligne sur Gallica