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Itanhaém

ItanhaĂ©m est une municipalitĂ© de la rĂ©gion mĂ©tropolitaine de la Baixada Santista dans l'État de SĂŁo Paulo au BrĂ©sil. C'est la seconde citĂ© la plus ancienne du BrĂ©sil[2]. Sa population Ă©tait estimĂ©e en 2011 Ă  88 214 habitants[3] et sa surface de 599,017 km2 ce qui donne une densitĂ© de population de 147,27 habitants par kilomètre carrĂ©.

Itanhaém
Surnom : A namorada do Sol
Devise : Curtir a vida é em Itanhaém
Blason de Itanhaém
HĂ©raldique
Drapeau de Itanhaém
Drapeau
Itanhaém
Vue de Itanhaém
Administration
Pays Drapeau du Brésil Brésil
RĂ©gion Sud-Est
État État de São Paulo São Paulo
Langue(s) portugais
Maire Tiago Cervantes (PSDB)
Fuseau horaire
Heure d'été
UTC-3
UTC-4
DĂ©mographie
Gentilé itanhaense
Population 87 053 hab.[1] (2010)
DensitĂ© 145 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 24° 06′ 21″ sud, 46° 28′ 19″ ouest
Altitude m
Superficie 59 901,7 ha = 599,017 km2
Divers
Date de fondation
Localisation
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Itanhaém
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Itanhaém
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Itanhaém
Liens
Site web http://www.itanhaem.sp.gov.br/

    Toponyme

    Le nom de la municipalité est une référence à la Rivière Rio Itanhaém[4] qui baigne la municipalité. “Itanhaém est une corruption de “itá-nha´un terme d'origine tupi qui peut signifier deux choses : “terre qui chante” en allusion au son produit par le choc des ondes sur les pierres éparpillées sur ses plages[5] ou "pierre qui pleure" pour le visuel des eaux qui s'écoulent sur les mêmes pierres après avoir été atteintes par les ondes hautes[2].

    Station balnéaire

    Itanhaém est une des 15 municipalités paulistas considérées comme stations balnéaires par l'État de São Paulo parce qu'elles obéissent à des conditions prédéfinies par loi d'État. Ce statut garantit à ces municipalités une subvention spéciale de la part de l'État pour encourager le tourisme local. La municipalité gagne aussi le droit d'apposer à son nom “estância balneária” . C'est ainsi qu'elle est désignée tant dans la correspondance municipal officiel que dans les correspondances de l'État.

    Histoire

    Le noyau originel de la cité, sur les bords du Rio Itanhaém aurait été fondé, selon la tradition le , par les Portugais João Rodrigues Castelhano et Cristóvão Gonçalves, ou par Martim Afonso de Sousa, durant les deux ans qu'il a séjourné à São Vicente. C'est donc le second noyau de population créé par les colonisateurs portugais sur le territoire brésilien[2]. Selon frei Gaspar da Madre de Deus, cependant, en 1555, il n'y avait encore aucun peuplement sur le terrain où, plus tard, fut installé la vila de Nossa Senhora da Conceição de Itanhaém. Le peuplement fut élevé à catégorie de Vila en avril 1561 par le capitaine-en-chef (capitão-mor) Francisco de Morais quand elle fut appelée Vila Conceição de Itanhaém et commença à avoir sa propre chambre législative et le premier noyau politique qui continue jusqu'à nos jours. Une des premières églises fut construite sur ce qui était à l'époque le territoire de Itanhaém. Il n'en reste aujourd'hui que les ruines dites de “Abarebebê” actuellement sur le territoire de la municipalité de Peruíbe[6]. En 1503, le fameux navigateur allemand Hans Staden naufragea en haute-mer et nagea vers la Vila de Itanhaém et se dirigea ensuite vers le littoral nord. Une autre figure importante de l'histoire de la cité fut le père José de Anchieta, aujourd'hui canonisé : Saint José de Anchieta qui pérégrina diverses fois dans la région durant le XVIe siècle, catéchisant les indiens locaux. De 1624 a 1679, Itanhaém atteint son importance maximum puisqu'elle fut désignée à la tête de la Capitainerie de Itanhaém gouvernée par la Comtesse de Vimieiro. Cette capitainerie fut formée à cause d'une erreur de démarcation de la Capitainerie de Santo Amaro. En 1654, on construisit le Couvent des Franciscains[7]. En 1888, d'après une idée d'Isaias Cândido Soares et João Batista do Espírito Santo, la Chambre Municipale créa le cabinet de lecture afin d'éduquer les habitants locaux. Le Brésil, au début du XXIe siècle présente encore des taux d'analphabétisme élevés mais, Itanhaém, grâce au cabinet de lecture avait diminué ce problème dès le XIXe siècle[8]. Enfin, en 1906, déjà pendant la Vieille République, la Vila Conceição de Itanhaém fut élevée à la condition de Municipalité, gouvernée par un préfet[9] à partir de 1908 avec João Baptista Leal. La cité fit encore histoire parce qu'elle fut la première dans l'État de São Paulo et la deuxième dans tout le Brésil à avoir une préfète, en 1936, en la personne de Spasia Albertina Bechelli Cecchi. Itanhaém resta jusqu'au début du XXe siècle une vila tranquille et isolée de pêcheurs et d'agriculteurs rustiques. Elle devint une cité avec vocation touristique attirant les visiteurs temporaires après l'arrivée du chemin de fer en 1913[10]. C'est ainsi que, recevant les touristes qui arrivaient par le chemin de fer à la recherche de belles plages que naquirent des quartiers éloignés comme le Bauro do Poço, Suarão[11] et Belas Artes[12], tous dans la première moitié du XXe siècle. Le tourisme existait donc dans la cité mais était encore peu développé à cause des difficultés de transport puisque l'unique option était la ligne de chemin de fer Santos-Juquiá (Sorocabana)[13]. Le tourisme prit un essor définitif avec l'inauguration de la route Padre Manuel de Nobrega en 1961. À partir de cette année, l'accès de la cité fut facilité pour les touristes qui étaient en voiture, venant de toutes les parties de l'État[13]. En 1961, la Breda Turismo établit une ligne d'autobus reliant la cité à la Grande São Paulo[13]. Enfin, Itanhaém finit par perdre une bonne part de son immense territoire avec les émancipations des municipalités d'Itariri en 1948 et Peruibe et Mongaguá, les deux en 1959.

    Tourisme

    Entre les nombreux attraits touristiques de la cité, on peut citer les plages, les rivières navigables, les promenades en barque vers l'intérieur du pays ou en haute-mer, la Forêt Atlantique peu touchée (ce qui a valu à la cité son surnom de “Amazônia Paulista”, les réserves d'Indiens, le vieux centre comme le Beco de Sant'Anna et la Maison de la Chambre et la prison, l'église mère de Sant'Anna, les ruines du couvent, le lit d'Anchiéta, la colline Sapucaita, les îles maritimes de Queimada Pequena et Queimada grande etc[14]. Le lit d'Anchieta est une formation rocheuse qui selon la légende, vu son dessin plat creusé par l'action de la mer et par le vent.Dans les rochers de la plage des rêves, à Itanhaém no costão da Praia dos Sonhos, à Itanhaém, devint le lieu favori d'Anchieta pour se reposer et trouver l'inspiration pour composer des vers et des poèmes lors de ses déplacements dans la région. Le local captive des milliers de visiteurs, attirés par ses beautés naturelles et par la vue éblouissante vers la mer la côte et les collines qui entourent le lieu. Pour faciliter l'accès, il y a une passerelle (bien que le chemin puisse être fait par les pierres glissantes) construite avec une subvention du gouvernement des îles Canaries, communauté autonome d'Espagne et de l'administration de San Cristóbal de La Laguna municipalité où est né Anchieta. L'œuvre facilite et permet l'accès même à des personnes avec de grandes difficultés de locomotion. Cet équipement touristique fut choisi par les internautes en une enquête faite par le journal A Tribuna comme une des neuf merveilles de la Région métropolitaine de la Baixada Santista avec des attractifs régionaux connus comme la plage de Santos et le Pont Pensil à São Vicente.

    Culture

    La cité a une culture très riche avec divers projets qui concernent les enfants comme la musique, la danse et bien d'autres. L'administration municipale a l'habitude d'organiser de grandes attractions musicales durant l'été. La cité possède des Écoles de Samba et défile au carnaval. Une des marques de la cité est la traditionnelle Bande Martiale Municipal de Itanhaém[15]. Elle est considérée comme une des plus traditionnelles et corps musical primée de l'État de São Paulo et liée à la prefeiture, et a dans sa trajectoire des titres importants comme trois fois le championnat général du Concours national de Bandes et Fanfares en 1994, 1999 et 2000. Composée de près de 100 intégrants, la Banda travaille dans le but de promouvoir et de diffuser la culture musicale comme instrument de transformation social. Bien qu'elle n'ait été créée officiellement qu'en 1987, elle existe en réalité depuis 1973. Au total, ce fut plus de 800 représentations en concerts. Autour de la Casa da Musica, école de musique municipale où la musique est enseignée gratuitement et où répète la Banda Marcial, le groupe de Reggae Afrodizia se soude en 1999. Etoile avant-gardiste du Reggae au Brésil, le groupe se produit dès 2008 a de nombreuses reprises en Europe (plus de 50 concerts) et ira jusqu'au prestigieux Montreux Jazz Festival. Aujourd'hui le groupe engagé dans Reggalização, un travail de partage musical autour d'un projet qui lie 25 artistes de 17 pays, sur tous les continents, produit un album et de nombreuses cocréations sur scène. Le groupe fait rayonner Itanhaem dans l'univers cosmopolite du Reggae mondial comme dans celui de le World Music. La culture “caiçara” typique de la région peut être observée dans le style de vie des différents habitants locaux qui vivent de la pêche, soit à la plage soit sur les côtes rocheuses ou en barques dans les rivières ou en haute mer. Il y a aussi la culture indigène car il y a une grande communauté d'amérindiens répartis dans la cité, dans des quartiers et tribus isolés dans la forêt de la municipalité.

    GĂ©ographie

    Itanhaem a la plus grande partie de son territoire formée par des plaines qui vont depuis les plages jusqu'au pied de la Serra do Mar. Cette plaine est entrecoupée de collines isolées, avec peu de pente, de peu de hauteur et aussi par un bassin de rivières où on trouve des mangroves dans certaines régions. Dans l'intérieur, la Forêt Atlantique est bien conservée en flore et en faune, spécialement dans les collines. Enfin, bien que Itanhaem soit une municipalité du littoral, avec presque tout son territoire en région de faible attitude, une petite portion de son territoire se trouve dans la Plaine de Piratininga où il y a des fermettes et des habitants qui n'ont pas de liaison directe et interne avec les autres quartiers et le centre de la cité. Itanhaém abrite une partie de la Zone d'Intérêt Ecologique, Ilha Queimada Pequena et Queimada Grande créée en 1985 et administrée par L'Institut Chico Mendes de Conservation de la Biodiversité . La municipalité a comme limites Juquitiba et São Paulo au nord, Embu-Guaçu au nord-este, São Vicente et Mongaguá à l'est, Peruíbe au sud-ouest et Pedro de Toledo à l'ouest. L'Océan Atlantique est au sud-est de la municipalité.

    DĂ©mographie

    Climat

    Variation de la température et des précipitations durant l'année

    -TÂş minTÂşmaxmm d'eau
    Janvier2028243
    FĂ©vrier1928281
    Mars1828217
    Avril1625173
    Mai1423134
    Juin1222104
    Juillet122284
    Août132394
    Septembre1423125
    Octobre1524154
    Novembre1625147
    DĂ©cembre1726147

    Le climat de Itanhaém est subtropical humide, sans mois sec, avec des étés chauds et des hivers doux. Le mois le plus chaud est janvier avec une moyenne de 24 °C, le plus froid est buillet avec une moyenne de 17 °C

    Hydrographie

    Transport

    La municipalité possède des lignes municipales et l'appui auxiliaire de petites lignes touristiques. Il y a une autoroute inter-état reliant la cité aux autres municipalités de la région métropolitaine de la Baixada Santista et à la Capitale São Paulo, à Osasco à São Bernardo do Campo avec les cités de la vallée du Ribeira et enfin aux États du Paraná et de Santa Catarina comme Curitiba, Florianópolis et Joinville. La cité possède une gare de chemin de fer mais elle est abandonnée et les trains de passagers n'y circulent plus depuis les années 1900. La cité possède aussi un petit aéroport d'État, l'aéroport d'Itanhaém qui peut recevoir de petits avions et des hélicoptères.

    Autoroutes

    Rodovia Padre Manuel da NĂłbrega (SP-55).

    Élections

    Aux élections municipales (préfet et conseillers municipaux) de 2004, furent élus 10 conseillers. Selon les donnés du Tribunal Supérieur Électoral, cette année, il y avait 54 940 électeurs dans la municipalité. Aux élections de 2012, fut élu le nouveau préfet, Marco Aurélio Gomes dos Santos de 35 ans qui est le plus jeune à gouverner la cité. Et été reélu aux municipales de 2016. Aux élections municipales de 2020 le vice-préfet, Tiago Cervantes été élécte avec 40,51% de les votes. Parmi les autres candidates, Cris Forsell, la nièce de le ancien préfet João Carlos Forsell, était dans la deuxième position avec 32,26% de les votes.

    Sécurité

    Selon les données de DATASUS, le nombre d'incidents en 2002 dans la municipalité d'Itanhaém: · Nombre total d'homicides : 36 (toutes les victimes du sexe masculin entre 15 et 29 ans, · Nombre total de suicides :3 (2 hommes et 1 femme d'un âge supérieur à 29 ans) · Nombre de victimes d'accidents de la circulation : 25 (victimes de 15 à 29 ans: 8)

    Église catholique

    La municipalité fait partie du Diocèse de Santos. Elle subit une grande influence de l'Église catholique depuis son origine en 1532, lors de la fondation du peuplement quand il fut nommé “Conceição de Itanhaem. La même année, les Jésuites commencèrent la construction d'une petite église, au haut de la colline Itaguassú dédiée à la patronne Notre Dame de la Conception. Cependant, ce n'est qu'en 1553 avec la fondation de la Confrérie de notre Dame de la Conception de Itanhaém, la Confrérie la plus importante du Brésil, que l'on commanda, au Portugal, une statue de la Patronne qui a introduit la culte marial dans le pays connu comme Immaculée Conception appelée aussi Vierge d'Anchieta” (parce que Saint José de Anchieta s'en est inspiré pour écrire l'œuvre littéraire Poème à La Vierge). La Confrérie De Notre Dame de la Conception existe encore dans la municipalité jouant un rôle important dans l'organisation des fêtes de la Patronne de la cité. Le Couvent est classé comme patrimoine de la cité. En 1561 apparut la Paroisse Nossa Senhora da Conceição de Itanhaém (Notre Dame de la Conception de Itanhaém)

    Notes et références

    1. IBGE
    2. « itanhaem.sp.gov.br/noticias/20… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    3. CensoIBGE/Cidades
    4. « itanhaem.sp.gov.br/turismo/tur… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    5. NAVARRO, E. A. Método moderno de tupi antigo: a língua do Brasil dos primeiros séculos.(Méthode moderne du tupi ancien: la langue du Brésil des premiers siècles) 3ª edição. São Paulo. Global. 2005. p. 42. Il y a une petite erreur, un rédacteur de la version en langue portugaise a entendu du prof. Navarro, en cours, à la USP, que cela signifie assiette de pierre, ce qui peut être confirmé à la page 40 du livre cité, vocabulaire, 21e mot:assiette - nhaen. Donc ita = pierre + nhaem = assiette, donc la signification est assiette de pierre.
    6. « peruibe.com.br/turismo_tipo_at… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    7. AMARAL, A. B. Dicionário de História de São Paulo. São Paulo. Imprensa Oficial. 2006. p. 351.
    8. « Família Zwarg - Ecologia Cultura e Músicas do Litoral », sur zwarg.com.br (consulté le ).
    9. Par ressemblance avec le titre brésilien, nous avons utilisé ce titre pour désigner le chef du pouvoir exécutif de la municipalité. On pourrait le traduire par maire en France ou par bourgmestre en Belgique
    10. « Itanhaém -- Estações Ferroviárias do Estado de São Paulo », sur estacoesferroviarias.com.br (consulté le ).
    11. « Suarão -- Estações Ferroviárias do Estado de São Paulo », sur estacoesferroviarias.com.br (consulté le ).
    12. « Belas Artes -- Estações Ferroviárias do Estado de São Paulo », sur estacoesferroviarias.com.br (consulté le ).
    13. Livro: Itanhaém: Um Mar de Histórias. Ana Maria Ferreira, José Rosendo; Ed. Expoente, 2008
    14. « itanhaem.sp.gov.br/turismo/tur… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    15. « itanhaem.sp.gov.br/noticias/20… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    16. http://www.ipeadata.gov.br/
    17. Dados do Estado de SĂŁo Paulo
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