Issa ben Salmane Al Khalifa
Issa ben Salman Al Khalifa ( - ) fut le 11e souverain (hakim) de Bahreïn après le décès de son père Salman II (en) en 1961, puis le 1er émir de 1971 à sa mort. C'est sous son règne que le pays obtient son indépendance du Royaume-Uni en 1971.
Issa ben Salman عيسى بن سلمان | |
Issa ben Salman en 1998. | |
Titre | |
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Émir du Bahreïn (Hakim du Bahrein jusqu'en 1971)[N 1] | |
– (37 ans, 4 mois et 4 jours) |
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Premier ministre | Prince Khalifa bin Salman Al Khalifa |
Prédécesseur | Salman II (en) |
Successeur | Hamed II |
Prince héritier de Bahreïn | |
– (2 ans, 11 mois et 2 jours) |
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Couronnement | |
Monarque | Salman II (en) |
Prédécesseur | Salman (en) |
Successeur | Hamed |
Biographie | |
Dynastie | Al Khalifa |
Nom de naissance | Issa ben Salman ben Hamed Al Khalifa |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Jasra (BahreĂŻn) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Manama (Bahreïn) |
Père | Salman II (en) |
Conjoint | Hessa bent Salman Al Khalifa (en) |
Enfants | 9 enfants, dont : Hamed II |
HĂ©ritier | Prince Hamed |
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Monarques de BahreĂŻn | |
Biographie
Lors du retrait britannique, le pays rejoint initialement l'alliance des Émirats arabes unis mais déclare finalement son indépendance le . Le , il nomme son frère Khalifa ben Salman Al Khalifa, au tout nouveau poste de Premier ministre qu'il venait de créer. Son frère occupera ce poste jusqu'à sa mort le 11 novembre 2020. Issa ben Salman fait alors adopter une constitution instaurant un régime parlementaire et les premières élections, où seuls les hommes disposent du droit de vote, ont lieu en 1973. L'expérience parlementaire prend fin en 1975 avec la dissolution du Parlement du fait de son refus d'adopter une loi sur la sécurité intérieure permettant au gouvernement d'emprisonner sans procès pour une période de trois ans toute personne mettant en cause la sécurité de l'État. Il fallut attendre son fils et successeur Hamed ben Issa Al Khalifa pour que le régime parlementaire soit rétabli le .
Issa ben Salman est connu pour son opposition à la peine de mort et son refus régulier de signer de telles peines. Il céda néanmoins aux forces de sécurité en 1996 en acceptant l'exécution d'un homme condamné pour le meurtre d'un soldat.
Il effectua des visites officielles en France, rencontrant le président Valéry Giscard d'Estaing le [1] et le président François Mitterrand le .
Décorations étrangères
- Grand Collier de l’Ordre d’Isabelle la Catholique (4 décembre 1981) Espagne
- Grand Collier de l’Ordre du Nil Égypte
- Grand-Croix de l’Ordre National de la Légion d’Honneur France
- Grand-croix de l’Ordre du Mérite de la République fédérale Allemagne
- Grand Collier de l’Ordre de Pahlavi Iran
- Ordre des Deux Rivières 1ère Classe (x/5/1968, 2e classe 3 avril 1952) Royaume d'Irak
- Médaille d’installation Roi Faisal II (2/5/1953) Royaume d'Irak
- Grand Cordon avec collier de l’Ordre d’al-Hussein bin Ali Jordanie
- Grand Cordon de l’Ordre Suprême de la Renaissance Jordanie
- Collier de l’Ordre de Moubarak le Grand Koweït
- Grand Cordon de l’Ordre du Cèdre (2e classe, 1958) Liban
- Collier de l’Ordre de Mahomet Maroc
- Ordre Civil d’Oman, 1ère classe Oman
- Collier de l’Ordre de l’Indépendance de l’Etat Qatar
- Grand-Croix de l’Ordre de bonne Espérance (1995) Afrique du Sud
- Grand-croix de l’Ordre des Omeyyades Syrie
- Grand-Croix de l’Ordre de l’Indépendance Tunisie
- Ordre d’Al-Nahayyan 1ère classe Émirats arabes unis
- Médaille commémorative du 2500e anniversaire de la fondation de l’Empire perse (14 octobre 1971) Iran
- Chevalier chevalier honoraire (KCMG, 14 juillet 1964) et Chevalier honoraire Grand-Croix (GCMG, 15 février 1979) de l’Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges Royaume-Uni
- Chevalier honoraire Grand-Croix de l’Ordre du Bain (GCB, 10 avril 1984) Royaume-Uni
- MĂ©daille du couronnement de la reine Elizabeth II (2 juin 1953) Royaume-Uni
Notes et références
Notes
- Hakim (gouverneur, souverain) du 2 novembre 1961 au 15 août 1971, puis émir.
Références
- Journal télévisé de 20 h de TF1, . Consultable sur le site de l'INA