Isadore Greenbaum
Isadore Greenbaum, né le à New York (États-Unis) et mort le dans le comté d'Orange (États-Unis)[1], est un militant antifasciste américain.
Naissance | |
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Décès |
(à 84 ans) Comté d'Orange |
SĂ©pulture |
Pacific View Memorial Park (en) |
Nom de naissance |
Isadore Amsel Greenbaum |
Surnoms |
Izzy the Plumber, Pops |
Nationalité | |
Activités |
Arme | |
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Grade militaire |
Chief Petty Officer (en) |
Conflit |
Rassemblement nazi au Madison Square Garden en 1939
Tantôt décrit comme aide plombier au chômage[2], tantôt comme employé d'un hôtel de Brooklyn[3], Isadore Greenbaum est célèbre pour avoir perturbé le plus grand rassemblement du German American Bund (une organisation nazie américaine) de l'histoire en interrompant le discours de son führer, Fritz Kuhn, au Madison Square Garden le . Le physique de Greenbaum ayant été jugé suffisamment aryen par les membres du service d'ordre, il put entrer dans la salle et se frayer un chemin jusqu'à la scène pour y monter et crier « À bas Hitler ! » devant un public de 22 000 nazis survoltés[4] - [5].
Après ce coup d'éclat, il fut tabassé par le service d'ordre, avant d'être exfiltré par la police de New York, qui le plaça en garde à vue pour trouble à l'ordre public. Il fut libéré le lendemain après que des amis aient payé son amende de 25 $[6].
Seconde Guerre mondiale
Après l'attaque de Pearl Harbor et l'entrée en guerre des États-Unis, Isadore Greenbaum s'enrôla dans l'US Navy pour combattre les nazis. Il termina la guerre au rang de premier maître[7].
Après-guerre
Plusieurs années après la fin de la guerre, Isadore Greenbaum s'installa à Tustin avec sa famille.
Par la suite, il commença à pêcher, presque tous les jours, du côté de la jeté de Newport (en). Cette habitude, qu'il perpétua pendant près de quatre décennies jusqu'à sa mort, lui valut une petite célébrité locale au point que la partie sud-est de la jetée (celle ou il préférait jeter sa ligne) fut surnommée le « coin de Pops » (Pops étant son surnom californien).
Après avoir subi une fracture de la hanche et une crise cardiaque, il fut hospitalisé et mourut peu de temps après, le . Il laissa derrière lui sa femme Gertrude, ses trois enfants et ses sept petits-enfants[8].
Références
- (en) « Isadore Greenbaum (1912-1997) », sur Find a Grave (consulté le )
- (en) « It can happen here-and it did when violence flared at this Nazi meeting in New York », Life, vol. 6, no 10,‎ , p. 23 (lire en ligne)
- (en) Benjamin Carter Hett, The Nazi Menace : Hitler, Churchill, Roosevelt, Stalin, and the Road to War, New York, St. Martin's Griffin, 336 p. (ISBN 978-1-250-20524-7, lire en ligne), chap. 11 (« A Dissemination of Discord »)
- (en) Richard Goldstein (en), Helluva Town : The Story of New York City During World War II, Free Press, 336 p. (ISBN 978-1-4165-9302-7 et 1-4165-9302-0, OCLC 893162315, lire en ligne), chap. 24 (« The Fuehrer of Yorkville »), p. 209
- (en) « 22,000 NAZIS HOLD RALLY IN GARDEN; POLICE CHECK FOES; SCENES AS GERMAN-AMERICAN BUND HELD ITS 'WASHINGTON BIRTHDAY' RALLY LAST NIGHT », The New York Times,‎ (lire en ligne)
- (en) The Shadow War, Alexandria, Time-Life Books, , 192 p. (ISBN 0-8094-7008-X, 978-0-8094-7008-2 et 0-8094-7009-8, OCLC 22489666), p. 34 :
« Having lost his pants in a onesided fight with Nazi toughs, Isadore Greenbaum is arrested for disturbing the peace (left). He was released from jail the next day after friends paid his $25 fine. »
- (en) Charles Jay, « In 1939, Nazis packed Madison Square Garden to celebrate George Washington's birthday », sur Daily Kos, (consulté le )
- (en) Hope Hamashige, « Pier Frequenters Mark Fisherman’s Death », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)