Invicta (entreprise française)
Invicta est une entreprise française spécialisée dans le chauffage au bois et implantée dans la partie ardennaise de la vallée de la Meuse.
Invicta Group | |
Création | 1924 |
---|---|
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | On a tous droit au Design |
Siège social | Donchery France |
Direction | Sergio Treviño (représentant la holding Inviflam) |
Activité | Fabrication d'appareils ménagers non électriques |
Produits | Chauffage au bois, poêle à granulés, barbecue, poterie culinaire, décoration, mobilier |
Effectif | 324 au 31/08/2018 |
SIREN | 540 051 826 |
SIREN | 785520180[1] |
TVA européenne | [ FR66785520180] |
Site web | Invicta Group |
Fonds propres | 16 524 800 € au 31 août 2018 |
Chiffre d'affaires | 57 120 579 € au 31/08/2018 |
Résultat net | -1 153 800 € au 31 août 2018 (perte) |
Historique
Invicta, fondeur et émailleur français, est implanté depuis 1924 année de sa création à Donchery[2] - [3]. Créée par le grand-père de Jean-Pierre Dupire, l'entreprise est historiquement centrée sur la fabrication de foyers et d'inserts de cheminées. Cette activité s'inscrit dans un secteur géographique, la vallée de la Meuse, ayant participé l'histoire de la métallurgie en France, avec un tissu d'entreprises familiales, et des difficultés à se maintenir dans la deuxième moitié du XXe siècle[4] - [5]. En 2005, l'entreprise diversifie sa gamme et commence la production de poêles à bois, à l'image de l'entreprise créée par Jean-Baptiste André Godin, aujourd'hui propriété du Creuset, dans le département voisin de l'Aisne. L'entreprise Invicta se démarque également en proposant notamment des gammes de poêles à bois et d'inserts d'un design très moderne, donnant ainsi une nouvelle image à une activité plutôt traditionnelle[6]. De la fonderie située à Vivier-au-court sortent de la production les inserts à bois, et également des barbecues[7]. Cette fonderie portait le nom de Bernard Huet puis de Camion France, du nom de métallurgistes ardennais du XIXe siècle. La méthode de production est par cubilot, la fonte en fusion est coulée dans des moules en sables noirs qui sont compressés par des machines Disamatic[8].
En 2013, Jean-Pierre Dupire, n'ayant pas trouvé de successeur familial, revend Invicta à Qualium Investissement, filiale de la Caisse des Dépôts, une transmission d'entreprise préparée minutieusement pour en assurer la pérennité[6] - [9] - [10]. En , Invicta fait l’acquisition de Caminetti Montegrappa, spécialiste italien des appareils de chauffage à granulés[3].
En 2016, l'entreprise se porte acquéreur de Deville, autre fabricant de poêles, inserts et fourneaux à bois, fondé en 1846 à Charleville-Mézières[11] - [12].
Références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Usine de petite métallurgie (usine de matériel de chauffage) Invicta », p. 96
- Pascal Remy, « La société ardennaise Invicta acquiert l'Italien Caminetti Montegrappa », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne)
- Michel Pinçon et Paul Rendu, « Un patronat paternel », Actes de la recherche en sciences sociales,‎ (lire en ligne)
- Michel Pinçon, Désarrois ouvriers : familles de métallurgistes dans les mutations industrielles et sociales, Paris, Éditions L'Harmattan, , 178 p. (ISBN 2-85802-807-9, lire en ligne)
- Matthieu Quiret, « Chauffage : Invicta repris par la Caisse des Dépôts », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- Michaela Bobasch, « À charbon de bois, à gaz ou électrique, bien choisir son barbecue », Le Monde,‎ 2ooo (lire en ligne)
- Philippe Demoor, « Invicta a toujours le feu sacré », sur Forum Eco
- « Qualium Investissement organise la transmission d'Invicta », Fusacq,‎ (lire en ligne)
- Denis Cosnard, « La Caisse des dépôts fait le ménage dans ses participations », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Guillaume Roussange, « Le fabricant de poêles à bois Invicta veut rallumer la flamme de Deville », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- L'Usine Nouvelle, « Deville à Charleville-Mézières passe dans le giron d'Invicta - Quotidien des Usines », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )