Ignace-Laurent-Stanislas d'Oullenbourg
Stanislas-Marie-Joseph-Ignace-Laurent, baron d'Oullenbourg, né le à Landau et mort le à Nancy, en Meurthe, est un général français.
Ignace-Laurent-Stanislas d'Oullenbourg | |
Naissance | Landau, Basse-Alsace |
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Décès | (à 66 ans) Nancy, Meurthe |
Origine | Royaume de France |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français Royaume de France |
Arme | Cavalerie |
Grade | Lieutenant-général |
Années de service | 1779 |
Commandement | Seine-et-Oise |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Faits d'armes | Jemappes Hohenlinden IĂ©na Friedland MedellĂn |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Baron de l'Empire |
Biographie
Du cadet au major de hussards, 1779-1803
Fils d'un officier de hussards chevalier de Saint-Louis, il entre comme cadet aux hussards de Chamborant en 1779, et passe sous-lieutenant au régiment de cavalerie de Nassau-Sarrebruck le de la même année. Il est promu lieutenant en 1783 et passe aux chasseurs de Gévaudan. Capitaine aux chasseurs de Gévaudan en 1792, il sert à l'armée du Nord devant Maubeuge et est blessé d'une balle dans la jambe droite à la bataille de Jemappes le . Il sert successivement à Aldenhoven en , à l'armée de Sambre-et-Meuse en , au combat devant Liège le , à la bataille de l'Ourthe le et, sous les ordres du général Hatry, à Aldenhoven le .
En 1795, il est promu chef d'escadron et assiste au combat de Lautreck le , à celui de Sprendlingen le , au combat du et au combat de Lenz en . Il passe à l'armée de Batavie en 1797, puis à l'armée d'Helvétie en 1799 et à celle du Rhin en 1800. Il sert à Steinbourg en , prend part à la bataille de Hohenlinden le et est promu major du 10e régiment de hussards en 1803.
Général de l'Empire
Passé à l'armée des côtes de l'Océan en 1804, il devient adjudant-commandant, chef d’état-major et premier aide de camp du maréchal Bessières en . Il est affecté à la Grande Armée et nommé colonel du 1er régiment de dragons en . Il assiste à la bataille d'Heilsberg et est blessé à la bataille d'Iéna le : il est déclaré mort par erreur et l'empereur songe à donner son nom à une rue de Paris. D'Oullenbourg est promu général de brigade en et charge en cette qualité à la bataille de Friedland le de la même année. Il passe ensuite à l'armée d'Espagne.
Il est crĂ©Ă© baron de l'Empire le . Lors de la bataille de MedellĂn le , il commande une brigade regroupant les 4e et 14e rĂ©giments de dragons au sein de la division Latour-Maubourg[1]. Il est nommĂ© commandant du dĂ©pĂ´t de cavalerie de Versailles en 1809, commandant du dĂ©partement de Seine-et-Oise le , commandant d'une brigade de cavalerie en Allemagne en 1811 et de la 3e brigade au corps d'observation de l'Elbe le . En 1812, il sert en Russie, est nommĂ© commandant des dĂ©pĂ´ts du 1er corps de cavalerie Ă la bataille de Leipzig et reprend le commandement du dĂ©partement de Seine-et-Oise.
Fin de carrière
Sous la Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le puis commandeur de la Légion d'honneur le . Il est élevé au grade de lieutenant-général en 1827.
Famille
Il est le père du général Bertrand-Eugène d'Oullenbourg.
Notes et références
- Hourtoulle 1979, p. 218.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- François-Guy Hourtoulle (ill. Jack Girbal), Le Général Comte Charles Lasalle, 1775-1809 : premier cavalier de l'Empire, Copernic, , 260 p..
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, t. 2, .
- François-Xavier Feller, Franc̨ois Marie Pérennès et Jean Baptiste Pérennès, Biographie universelle, ou Dictionnaire historique des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talents, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes, vol. 9, .
- Louis-Antoine Michel, Biographie historique et généalogique des hommes marquans de l'ancienne province de Lorraine, .
Voir aussi
Liens externes
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