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Hymne à Vénus (Magnard)

L'Hymne à Vénus est une pièce pour orchestre d'Albéric Magnard, composée en 1903-1904[1].

Hymne à Vénus
op. 17
Photo de l'épouse du compositeur, dédicataire de l’œuvre.
Julia Magnard (1873-1940),
épouse du compositeur et dédicataire de l'Hymne à Vénus.

Genre Pièce pour orchestre
Nb. de mouvements 1
Musique Albéric Magnard
Dates de composition 1903-1904
Création
Concerts du Conservatoire de Nancy,
Salle Poirel, Nancy
Drapeau de la France France

Présentation

L'Hymne à Vénus est dédié à Julia Magnard (1873-1940), l'épouse du compositeur[2]. La partition, écrite entre décembre 1903 et avril 1904, est créée le à Nancy, à la salle Poirel, dans le cadre des concerts du Conservatoire de Nancy[3], l'orchestre étant placé sous la direction de Guy Ropartz[4].

La durée moyenne d'exécution de l’œuvre est de quatorze minutes environ[4].

Analyse

L’œuvre, en mi bémol majeur, qualifiée de « puissante, à la fois tendre et passionnée, sereine et rayonnante » par Pierre Carrive[5], est construite sous la forme d'un grand lied varié, selon Gaston Carraud, et structurée autour de deux éléments qui se complètent : « L'amour féminin, idée principale et principe idéal, enveloppe de ses gracieuses métamorphoses l'amour masculin, trouble, véhément, idée seconde, et principe actif : celui-ci, plus constant en sa manifestation, s'apaise, s'élargit et finalement s'absorbe dans l'harmonie « triomphale » de la tendresse et de la passion satisfaites.[6] »

Pour Harry Halbreich, cette « page lyrique et poétique » dépeint avec justesse les « réalités de la vie amoureuse ». Constatant qu'elle débute hors de sa tonalité principale (le but à atteindre), il rattache la forme de l’œuvre à la triade grecque classique (strophe, antistrophe, épode), « avec deux parties de structure semblable mais de plan tonal différent, chacune en quatre sections, suivie d'une troisième partie plus brève et de deux sections seulement »[7]. Le travail thématique est rapproché des indications portées sur la partition : Pur, Déchaîné, Languissant, Largement défilent ainsi, et en fin de coda culmine un Triomphal, « expression d'une euphorie rayonnante, couronnant l'une des pages les plus détendues de Magnard »[7].

Orchestration

Discographie

Bibliographie

Notes et références

  1. Simon-Pierre Perret, « Albéric Magnard », sur www.musimem.com (consulté le )
  2. « Hymne à Vénus », sur Albéric Magnard (consulté le )
  3. Carraud 1921, p. 323.
  4. (en-US) Adrian Corleonis, « Hymne à Vénus, for orchestra, Op… | Details », sur AllMusic (consulté le )
  5. Pierre Carrive, « MAGNARD, A.: Orchestral Works - Ouverture / Chant funèbre / Hymne à la justice / Hymne à Vénus (Freiburg Philharmonic, Bollon) », sur www.naxos.com (consulté le )
  6. Carraud 1921, p. 162.
  7. Harry Halbreich, livret du CD Timpani, p. 9.

Liens externes

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