Hubert Bonneau
Hubert Bonneau, né le [1] à Brest (France), est un officier général de la Gendarmerie nationale française.
Hubert Bonneau | ||
Hubert Bonneau, en 2016 | ||
Naissance | Brest (France) |
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Allégeance | France | |
Arme | Gendarmerie nationale | |
Grade | Général de corps d'armée | |
Années de service | 1986 | |
Commandement | EPIGN SR de Rennes GGD de Corse-du-Sud GIGN Direction des opérations et de l'emploi Région de Gendarmerie de Bretagne Gendermerie de la zone de défense et de sécurité Ouest |
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Distinctions | Officier de la LĂ©gion d'honneur Officier de l'ordre national du MĂ©rite |
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Il a commandé le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) de à . Général de corps d'armée[2], il commande la région de Gendarmerie de Bretagne ainsi que la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest depuis le [3].
Biographie
Originaire de Brest, il fait ses études au lycée naval de la ville puis il entre à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en 1986, promotion Général Callies. Il en est diplômé en 1989.
À l'issue de sa formation à l'École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) de Melun, il commande un peloton à l’escadron de gendarmerie mobile de Luçon, en Vendée en 1990.
En 1991, il devient officier adjoint à l’Escadron parachutiste d'intervention de la Gendarmerie nationale (EPIGN) à Versailles-Satory[4]. Il en prend le commandement en 1995.
En 1998, il prend le commandement de la compagnie de gendarmerie départementale de Papeete en Polynésie française.
En 2001, il devient instructeur à l’École des officiers de la Gendarmerie nationale à Melun (Seine-et-Marne).
Après son passage à l’École de guerre à Paris, il dirige la section de recherches de la Gendarmerie départementale à Rennes (Ille-et-Vilaine) de 2004 à 2007.
En 2007, il prend le commandement du groupement de gendarmerie départementale de la Corse-du-Sud.
En 2011, il intègre le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Il en prend le commandement le , succédant au général Thierry Orosco.
Le , il est promu au grade de général de brigade, avec prise d'effet au [5]
Le , il est nommé directeur de la sécurité diplomatique du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères[6]. Il est nommé général de division le [7].
Le , il est nommé directeur des opérations et de l'emploi de la Gendarmerie nationale. Il est élevé aux rang et appellation de général de corps d'armée à la même date[8].
Le , il est nommé commandant de la région de gendarmerie de Bretagne, et commandant de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest[3].
DĂ©corations
Intitulés
- Officier de la LĂ©gion d'honneur (2017)[9], Chevalier en 2007[10].
- Officier de l'Ordre national du MĂ©rite (2014)[11], Chevalier en 2002[12].
- MĂ©daille de la Gendarmerie nationale avec Ă©toile d'argent (2015)
- MĂ©daille d'Outre-Mer
- MĂ©daille de la DĂ©fense nationale (Ă©chelon argent)
- Médaille de la sécurité intérieure (échelon or)
- Médaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement (échelon vermeil)
Polémique après la crise du Bataclan
Quelques mois après l'attentat du Bataclan, alors qu'il dirige le GIGN, il est l'objet d'une critique lorsque des membres de l'unité font remonter à leur hiérarchie trois lettres anonymes dénonçant la non-participation du GIGN à l'assaut (qui se situait dans la zone de compétence de la Police nationale et qui a donc été traitée par la BRI-PP et le RAID). L'affaire est citée dans la presse créant ainsi une polémique publique[13], La direction de la Gendarmerie nationale réagit en affirmant publiquement « toute sa confiance » au colonel, de même que l'ensemble des chefs et des représentants des sous-officiers du GIGN qui publient une lettre collective de soutien à leur chef[14]. La presse souligne également que, contrairement à ces lettres anonymes, le rapport de l'Assemblée nationale sur l'attentat du Bataclan[15] - [16] n'émet aucune critique sur la mise en réserve du groupe pendant cette soirée[17], certains commentateurs semblant de plus considérer que l'affaire est surtout un règlement de comptes [13] - [18].
Notes et références
- « Hubert Bonneau », sur www.whoswho.fr (consulté le )
- Dans les forces armées françaises, un général de corps d'armée est un officier général du grade de général de division qui reçoit « rang et appellation » de général de corps d'armée. Son insigne est composé de quatre étoiles.
- « Décret du 24 août 2022 portant affectation et promotions dans la 1re section des officiers généraux », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- Il commande notamment le détachement de l'EPIGN participant à la protection de l'Ambassade de France à Alger lors du détournement du vol Air France Alger-Paris en 1994. Les renseignements collectés par le détachement seront utilisés lors de l'assaut du GIGN sur l'aéroport de Marseille-Marignane le 26 décembre. Jean-Marc Tanguy - Le Raid, 30 ans d'interventions Editions Pierre de Taillac - Paris, 2115.
- Il a été promu au grade de général de brigade le 7 juillet 2016, avec prise d'effet au . Journal Officiel, Décret du 7 juillet 2016 portant promotions, nominations et affectations dans la 1re et la 2e section des officiers généraux NOR : INTJ1613900D
- L'Essor de la Gendarmerie nationale https://lessor.org/a-la-une/colonel-laurent-phelip-prend-commandement-gign/ (Consulté le 17 avril 2019)
- Décret du 23 janvier 2019 portant promotions et nominations dans la 1re et 2e section des officiers généraux
- Rédaction de l'Essor, « Hubert Bonneau, un ancien patron du GIGN, nommé directeur des opérations et de l'emploi » , sur lessor.org, L'Essor de la Gendarmerie Nationale, (consulté le ).
- DĂ©cret du 7 juillet 2017 portant promotion et nomination
- DĂ©cret du 6 juillet 2007 portant promotion et nomination
- DĂ©cret du 31 octobre 2014 portant promotion et nomination
- DĂ©cret du 23 avril 2002 portant promotion et nomination
- Au GIGN, la coupe est pleine… de frustration, article sur le site lemonde.fr, daté du 14 juillet 2016
- Communiqué du GIGN avec lettre de soutien Courrier GIGN.pdf publiée sur le site de la Gendarmerie nationale http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gign/Zooms/Communique-de-presse-du-GIGN
- http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-enq/r3922-t1.pdf
- http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-enq/r3922-t2.pdf
- Attentats: pourquoi le patron du GIGN n'est pas intervenu au Bataclan, article sur le site de L'express, daté du 13 juillet 2016.
- GIGN : une détestable polémique, publication sur le site de L'Opinion, datée du 13 juillet 2016.
Sources et liens externes
Le résumé biographique contenu dans cet article est basé sur un reportage publié par le magazine web les nouvelles.fr (voir lien ci-dessous).