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Hossein Amir Abdollahian

Hossein Amir Abdollahian (en persan : حسین امیرعبداللهیان), né le à Damghan (Iran), est un diplomate et homme politique iranien, ministre des Affaires étrangères depuis 2021[1].

Hossein Amir Abdollahian
(fa) حسین امیرعبداللهیان
Illustration.
Hossein Amir-Abdollahian en 2021.
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères
En fonction depuis le
(1 an, 10 mois et 9 jours)
Président Ebrahim Raïssi
Gouvernement Raïssi
Prédécesseur Mohammad Djavad Zarif
Vice-ministre des Affaires étrangères
chargé des Affaires arabes et africaines

(~ 5 ans)
Président Mahmoud Ahmadinejad
Hassan Rohani
Ministre Ali Akbar Salehi
Mohammad Djavad Zarif
Gouvernement Ahmadinejad II (en)
Rohani I
Prédécesseur Mohammad Reza Raouf Chibani (fa) (chargé des Affaires du Moyen-Orient et du Commonwealth des Nations)
Hadi Soleimanpour (chargé des Affaires africaines)
Successeur Hossein Jaberi-Ansari (fa)
Ambassadeur d'Iran à Bahreïn

(3 ans et 14 jours)
Président Mahmoud Ahmadinejad
Prédécesseur Mohammad Farazmand (fa)
Successeur Mehdi Aghajafari
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Damghan (Iran)
Nationalité Iranienne
Diplômé de École des relations internationales (en)
Université de Téhéran
Profession Diplomate
Ambassadeurs d'Iran à Bahreïn (en)
Ministres iraniens des Affaires étrangères (fa)

Biographie

Jeunesse et formation

Hossein Amir Abdollahian est né le (3 ordibehesht (en) 1343[2]) à Damghan, dans la province de Semnan. Orphelin de père dès l'âge de 6 ou 7 ans, il est élevé par sa mère et son grand frère[3].

Il entre à l'université Shahid Beheshti en sciences, mais change de spécialité en cours de route et obtient finalement un diplôme en affaires internationales de l'École des relations internationales (en) du ministère iranien des Affaires étrangères en 1990.

En 1996, il complète une maîtrise en relations internationales à la faculté de droit et de sciences politiques (en) de l'université de Téhéran et, en 2010, un doctorat dans la même discipline et la même université[1].

Outre sa langue maternelle, le persan, Amir Abdollahian parle couramment l'arabe et un anglais peu plus hésitant.

Carrière diplomatique

Amir Abdollahian a entrepris sa carrière diplomatique en 1992 en tant qu'analyste politique au sein du ministère des Affaires étrangères. De 2007 à 2010, il est ambassadeur d'Iran à Bahreïn[1].

De 2011 à 2016, Amir Abdollahian est vice-ministre des Affaires étrangères pour les Affaires arabes et africaines sous Ali Akbar Salehi et responsable en particulier des zones de guerre civile en Irak, en Syrie et au Yémen[4].

À ce titre, Abdollahian tisse des liens très étroits avec le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et Qassem Soleimani[1].

Abdollahian participe aux négociations avec le P5+1 (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne) sur l'avancement du programme nucléaire iranien jusqu'en 2013, où il est écarté à la suite de l'élection du président Hassan Rouhani.

En 2016, Zarif le démet de son poste de vice-ministre, mais lui propose celui d'ambassadeur à Oman, qu'il refuse toutefois. Il rejoint l'équipe du président conservateur du parlement iranien et ancien maire de Téhéran, Mohammad Ghalibaf[1].

Vie personnelle

Hossein Amir Abdollahian se marie en 1994 et a un fils et une fille.

Positions

Les positions d'Amir Abdollahian se rapprochent de celle du guide de la Révolution Ali Khamenei, et en tant que telles ne sont pas systématiquement alignées sur les positions réformatrices ou principalistes. Il affirme son soutien à ce que le régime iranien qualifie de « Front de résistance », qui désigne notamment l'Iran, la Syrie, le Liban, le Yémen (Conseil politique suprême) alliés pour chasser les États-Unis de la région et lutter contre Israël[5].

Amir Abdollahian privilégie une politique de rapprochement avec la Chine plutôt qu'avec les États-Unis ou l'Union européenne. En , il déclare à la télévision d'État iranienne : « il faut garder à l'esprit que nous sommes situés en Asie… Les experts pensent que les prochaines décennies appartiennent à l'Asie et les puissances émergentes, en particulier les puissances économiques, ont créé ce trait que nous devons re-définir nos relations avec les pays influents »[1].

Dans le même temps, il ne ferme pas completement la porte à des négociations avec l'Occident, affirmant, concernant les États-Unis, que « s'ils agissent équitablement… nous ne disons jamais que nous ne coopérerons ni ne négocierons… C'est l'autre partie qui doit corriger sa position »[1]. En , Amir-Abdollahian affirme un tweet que « les négociations avec les États-Unis n'ont jamais été un tabou »[6].

Article connexe

Références

  1. (en-US) « Iran’s new face to the world—Hossein Amir-Abdollahian—is no Zarif », sur Atlantic Council, (consulté le )
  2. « Hacktivists Target Iran’s Foreign Ministry, Leak Trove Of Data », Iran International, (consulté le )
  3. (fa) « روایت امیر عبداللهیان از پیام سردار سلیمانی به ظریف درباره تحولات منطقه », Tasnim News Agency, (consulté le )
  4. (en) « Ministry of Foreign Affairs Islamic Republic of IRAN - Deputy for Arab-African Affairs » [archive], sur en.mfa.ir, (consulté le )
  5. Khamenei.ir, « چرا در سوریه حرف از «گزینه آخر» است؟ », sur farsi.khamenei.ir, (consulté le )
  6. « https://twitter.com/amirabdolahian/status/1025637790611062784 », sur Twitter (consulté le )
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