AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Horloge circadienne de Neurospora

Neurospora est un genre de champignon appartenant au phylum Ascomycota et Ă  la classe des Sordariomycetes. Les espĂšces de ce genre se caractĂ©risent par la prĂ©sence d’un mycĂ©lium cloisonnĂ© avec des septa Ă  micropores. En effet, ces derniers contiennent des inclusions lipoprotĂ©iques appelĂ©es corps de Woronin ayant un rĂŽle de protection contre les blessures. De plus, ce champignon dispose d’une fructification en un sporophore provenant de l’agrĂ©gation de plusieurs hyphes entre elles. Neurospora produit Ă©galement des fructifications sexuĂ©es appelĂ©es pĂ©rithĂšces (ascocarpes) portant des asques Ă  l’intĂ©rieur, et desquels se forment 8 mĂ©iospores (ascospores). Or, comme la plupart des ascomycĂštes, ce champignon saprotrophe est capable d’effectuer son cycle de vie par multiplication asexuĂ©e avec l’intermĂ©diaire de conidies, ainsi que par reproduction sexuĂ©e par l’entremise d’ascospores[1].

Hyphes septées à micropores de Neurospora crassa

« Moisissure rouge du pain » est le nom souvent assignĂ© Ă  une espĂšce du genre Neurospora :  Neurospora crassa. Son cycle de dĂ©veloppement court et sa facilitĂ© d’ĂȘtre cultivĂ©e sur des milieux simples font de N.crassa un modĂšle d’étude trĂšs adĂ©quat. Cependant, l’intĂ©rĂȘt dirigĂ© envers cet organisme eucaryote provient du fait qu’il est devenu, au cours des 40 derniĂšres annĂ©es, un modĂšle incontournable pour l’étude des bases molĂ©culaire des systĂšmes circadiens oscillatoires[2].

Le systĂšme circadien chez Neurospora Crassa

La premiĂšre Ă©vidence de la prĂ©sence d’une horloge biologique chez Neurospora remonte en 1959 oĂč il fut dĂ©montrĂ© qu’une pĂ©riodicitĂ© de conidiation de 22h est prĂ©sente lorsque ce mycĂšte est dĂ©posĂ© en conditions constantes de tempĂ©rature et de noirceur[3].

Ainsi, Neurospora dispose d’une horloge biologique circadienne qui rĂ©gule une multitude de ses aspects physiologiques, dont son rythme de conidiation. Les laboratoires de Tatum et Ryan furent les premiers Ă  dĂ©velopper des systĂšmes appelĂ©s “race tubes”, permettant de dĂ©terminer le rythme de croissance de plusieurs souches. Ces tubes sont faits en verre, et sont courbĂ©s aux deux extrĂ©mitĂ©s Ă  un angle de 45◩. Cette disposition restreint l’agar Ă  l’intĂ©rieur, permettant aux organismes de croĂźtre. Plus prĂ©cisĂ©ment, l'inoculation du mycĂ©lium s’effectue sur un bout du tube afin de permettre la croissance du mycĂšte vers l’autre extrĂ©mitĂ©. Au dĂ©but, les cellules sont gardĂ©es en prĂ©sence de lumiĂšre pendant 1 jour Ă  des fins de synchronisation, une Ă©tape prĂ©liminaire avant leur disposition en noirceur constante[1].

Le fonctionnement de l’horloge circadienne

Version simplifiée de l'horloge circadienne de Neurospora. La phosphorylation est illustrée par des petits cercles bleus (Nedbrytning (sv) : Dégradation (fr))

À la suite d’expĂ©rimentations durant les annĂ©es 1990, Aronson et son Ă©quipe de chercheurs ont dĂ©terminĂ© que parmi les composantes principales de l’horloge se trouve le gĂšne frequency (frq). En effet, un mutant homozygote au niveau de ce gĂšne, nommĂ© frq-9, prĂ©sente un phĂ©notype arythmique au niveau de son rythme de conidiation[4] Dans le promoteur du gĂšne frq se trouve la boĂźte-C, permettant la liaison du white collar complex (WCC), ce qui active la transcription du gĂšne frq de façon rythmique[5]. Or, l’ARNm de frq est transcrit et acheminĂ© vers le cytoplasme afin de permettre sa traduction en une protĂ©ine FRQ oĂč une rĂ©gulation post-traductionnelle s'effectue[6]. D’ailleurs, sachant que la protĂ©ine FRQ appartient Ă  une classe de protĂ©ines intrinsĂšquement dĂ©sordonnĂ©es (IDP), elle n’a donc pas une structure tridimensionnelle stable. FRQ se dimĂ©rise avec une hĂ©licase Ă  ARN ATP-dĂ©pendante (FRH)[7], formant le complexe FFC, oĂč FRH a pour fonction de stabiliser FRQ. En absence de FRH, il fut dĂ©terminĂ© par Western Blot, que FRQ est hyperphosphorylĂ©e, une trouvaille permettant de dĂ©duire que la protĂ©ine FRH a un rĂŽle de rĂ©gulation post-traductionnelle[8]. De plus, FRQ possĂšde un signal de localisation nuclĂ©aire (NLS), indiquant que c’est une protĂ©ine nuclĂ©aire[9]. Cette protĂ©ine forme Ă©galement un homodimĂšre FRQ-FRQ via son domaine superhĂ©lice[10].

En ce qui concerne le complexe WCC, il est formĂ© par l’hĂ©tĂ©rodimĂ©risation des protĂ©ines WHITE COLLAR-1 (WC-1) et WHITE COLLAR-2 (WC-2), des facteurs de transcription du gĂšne frq. En effet, l’hĂ©tĂ©rodimĂ©risation entre ces deux protĂ©ines s’effectue via le domaine PAS prĂ©sent sur chacun[11] À la suite d’une exposition Ă  la lumiĂšre bleue, le complexe WCC peut se lier Ă  l’ADN via un domaine doigt de zinc. Les sĂ©quences du promoteur du gĂšne frq liĂ©es par WCC sont l’élĂ©ment de rĂ©ponse Ă  la lumiĂšre proximal (PLRE), ainsi que l’élĂ©ment de rĂ©ponse Ă  la lumiĂšre distal (ou boĂźte-C). Ces derniers ont un rĂŽle dans l’activation de la transcription du gĂšne frq[12].

Les enzymes casĂ©ine-kinase (CK1 et CK2) semblent ĂȘtre impliquĂ©es dans la rĂ©gulation de la liaison du complexe WCC Ă  l’ADN. En effet, les mutants dans les gĂšnes ck-1a et cka, codants les enzymes CK1 et CK2 respectivement, ont pour effet de rĂ©duire l’activitĂ© ou la quantitĂ© de ces deux enzymes. Or, cela a pour effet d’augmenter la liaison du complexe WCC au promoteur de frq.[13] Le complexe FFC interagit avec le complexe WCC[14] - [15] et il semble que FRQ est responsable de l’induction de la phosphorylation de WC-1 et WC-2[16] - [17] Ainsi, la phosphorylation induite par le complexe FFC rĂ©duit l’activitĂ© transcriptionnelle de WCC, ce qui mĂšne Ă  une diminution des niveaux d’ARNm frq transcrits[18] - [19] - [20].

Par la suite, FRQ est dĂ©gradĂ©e rapidement, une caractĂ©ristique des IDPs[21] - [22] En outre, dĂšs que FRQ est traduite, elle est phosphorylĂ©e plusieurs fois par plusieurs kinases – CK1, CK2, CAMK1 et PRD-4 –[19] - [23] - [24] - [25], ce qui influence sa stabilitĂ© et Ă©ventuellement mĂšne Ă  son ubiquitination par FWD-1, une ubiquitine ligase de type SCF[19] Cet Ă©vĂšnement libĂšre finalement le complexe WCC qui est rĂ©activĂ© via la protĂ©ine phosphatase 2A (PP2A) et la protĂ©ine phosphatase 4 (PP4) , permettant au complexe WCC de se lier au promoteur de frq Ă  nouveau[16] - [26].

Les entrĂ©es de l’horloge circadienne

LumiĂšre

L’horloge circadienne de Neurospora Ă©tait la premiĂšre dont les mĂ©canismes d'entraĂźnement par la lumiĂšre furent dĂ©voilĂ©s[27] À la suite d’une exposition Ă  la lumiĂšre, une augmentation dans la quantitĂ© d’ARNm frq est observĂ©e[20] À la suite de l’analyse de mutants avec aucune induction de la transcription d’ARNm frq par la lumiĂšre, il a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© que ces mutations appartiennent Ă  diffĂ©rents allĂšles de white collar-1 (wc-1) ou white collar-2 (wc-2)[28], indiquant que ces gĂšnes sont essentiels pour la rĂ©ponse Ă  la lumiĂšre chez Neurospora[29]. L’analyse de la sĂ©quence de la protĂ©ine WC-1 a permis de dĂ©couvrir que cette protĂ©ine possĂšde un domaine PAS spĂ©cialisĂ© : le domaine LOV (Light, oxygen or voltage)[30]. Chez les autres mycĂštes, des Ă©tudes sur les photorĂ©cepteurs contenant un domaine LOV suggĂšrent que le chromophore FAD, liĂ© au domaine PAS, induit un changement de conformation dans la protĂ©ine WC-1 Ă  la suite de l’absorption de la lumiĂšre bleue[31] - [32]. Ceci cause la formation du complexe WCC et augmente sa liaison au PLRE et Ă  la boĂźte-C.[12] De plus, Froehlich et son Ă©quipe ont dĂ©montrĂ© que l’addition des facteurs de transcription WC-1, WC-2 et du chromophore FAD in vitro sont suffisants pour obtenir une rĂ©gulation par la lumiĂšre de l’expression d’ADN[12].

De plus, une autre protĂ©ine permet de doser la rĂ©ponse Ă  la lumiĂšre. Ce processus de dosage est mĂ©diĂ© Ă  partir de la protĂ©ine VVD, issue du gĂšne vivid, qui module l’activitĂ© du complexe WCC. Ce dosage (gating) confĂšre Ă  la cellule la capacitĂ© de s’adapter au niveau de lumiĂšre, lui permettant de percevoir, en conditions saturantes de lumiĂšre[33], les changements dans l’intensitĂ© lumineuse. La protĂ©ine VVD contient Ă©galement un domaine LOV, mais qui lie plutĂŽt un chromophore FMN[32] - [33] Plus prĂ©cisĂ©ment, l’absorption de la lumiĂšre bleue par cette flavine provoque un changement de conformation chez VVD, exposant son hĂ©lice amino-terminal[32]. Cette derniĂšre serait capable d’interagir avec FRH et le complexe WCC afin de moduler leur l’activitĂ© transcriptionnelle[34].

Température

Le deuxiĂšme zeitgeber ayant un rĂŽle primordial est la tempĂ©rature. Cependant la rĂ©gulation par cette derniĂšre ne s’effectue point au niveau transcriptionnel, ce qui est le cas de la lumiĂšre, mais plutĂŽt au niveau post-transcriptionnel[35] En effet, les niveaux de transcription de frq ne sont pas influencĂ©s par une augmentation de la tempĂ©rature, par contre, les niveaux de la protĂ©ine FRQ augmentent Ă©galement[36].

Les niveaux maximaux et minimaux de FRQ demeurent pratiquement en phase dans les conditions Ă  21 °C et 28 °C. Par contre, la quantitĂ© de FRQ est plus Ă©levĂ©e Ă  28 °C. De plus, le niveau minimal de FRQ Ă  28 °C est supĂ©rieur au niveau maximal de FRQ Ă  21 °C[37]. Il est donc possible de conclure qu’une variation de la tempĂ©rature est directement associĂ©e Ă  un dĂ©placement dans la phase de l’horloge. Ainsi, la tempĂ©rature permet de varier instantanĂ©ment la phase de l’horloge sans faire intervenir un agent en rĂ©ponse Ă  la tempĂ©rature, contrairement Ă  la rĂ©gulation de l’horloge par la lumiĂšre. Finalement, lorsqu’une variation dans la tempĂ©rature prĂ©sente un signal contradictoire Ă  celui fourni par la lumiĂšre, celle provenant de la tempĂ©rature possĂšde une plus grande influence sur la phase de l’horloge molĂ©culaire. Cette observation fut dĂ©montrĂ©e par une expĂ©rience dans des tubes de courses[37].

Un autre mĂ©canisme de compensation Ă  la tempĂ©rature semble ĂȘtre la traduction de deux formes de la protĂ©ine FRQ, une longue et une courte, chacune rĂ©sultant d’un Ă©pissage thermosensible d’introns[38] Cet Ă©pissage permet l’enclenchement de la traduction, et ce, au niveau d’un second codon AUG prĂ©sent dans l’ARNm de frq[6] En effet, en absence de la forme longue, il y a une perte de rythmicitĂ© Ă  des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es. Également, en absence de la forme courte, il y a une perte de rythmicitĂ© Ă  des tempĂ©ratures basses[39]. La prĂ©sence des deux formes de FRQ simultanĂ©ment, conserve une rythmicitĂ© des mĂ©canismes de l’horloge, et ce, malgrĂ© les variations de tempĂ©ratures. Ceci permet de confirmer que les formes diffĂ©rentes de la protĂ©ine FRQ ont un lien avec le mĂ©canisme de compensation Ă  la tempĂ©rature[39].

Les sorties de l’horloge circadienne

L’horloge circadienne a un rĂŽle dans plusieurs processus biologiques importants, et ce, chez divers organismes. Par exemple, elle est capable de programmer divers voies mĂ©taboliques cellulaires pour qu’elles se dĂ©roulent Ă  des moments prĂ©cis de la journĂ©e. Ainsi, le contrĂŽle de divers rythmes biologiques est un aspect essentiel dĂ©coulant de l’activitĂ© de l’horloge[40] Par contre, chez N.crassa, l’horloge circadienne a un rĂŽle important dans le chronomĂ©trage du temps de sa reproduction asexuĂ©e. En effet, le niveau de croissance de ce mycĂšte prĂ©sente une certaine rythmicitĂ©, un processus distinct mais couplĂ© Ă  l’activitĂ© de l’horloge[41]. Or, un signal gĂ©nĂ©rĂ© de maniĂšre endogĂšne et contrĂŽlĂ© par l’horloge est capable d’enclencher un interrupteur pour commencer le dĂ©veloppement, et ce, en parallĂšle aux signaux environnementaux dont le rĂŽle fut dĂ©jĂ  dĂ©voilĂ©[42]. Durant le jour subjectif, l'horloge est responsable de l’organisation des composantes des hyphes aĂ©riennes et des conidies, Ă  la place des hyphes de surface. Cela s’explique par la prĂ©sence de nombreux gĂšnes et produits de gĂšnes contrĂŽlĂ©s par l'horloge, qui sont exprimĂ©s Ă  un moment prĂ©cis durant le jour[2]. Par ailleurs, d’autres systĂšmes physiologiques sont Ă©galement contrĂŽlĂ©s par l’horloge, tels que la production de dioxyde carbone, le mĂ©tabolisme des lipides[43] - [44] - [45], ainsi que la production des protĂ©ines de choc thermique[46].

Plus prĂ©cisĂ©ment, les sorties de l’horloge se caractĂ©risent par un contrĂŽle de l’activitĂ© de certains gĂšnes qui sont au cƓur de divers processus physiologiques chez N.crassa. Ces gĂšnes sont communĂ©ment appelĂ©s les gĂšnes contrĂŽlĂ©s par l’horloge (ccgs)[47], et leur rĂ©gulation s’effectue au niveau de leur transcription[48] - [49] - [50]. Parmi les ccgs Ă©tudiĂ©s se trouve ccg-2, appartenant Ă  une classe de protĂ©ines hydrophobes, soit les Hydrophobines. Ces derniĂšres sont des protĂ©ines situĂ©es Ă  la surface des spores de N.crassa[51]. En effet, l’ARNm ccg-2 prĂ©sente une expression rythmique, mais un mutant provoquant une expression de ccg-2 trĂšs rĂ©duite ne semble pas affecter l’opĂ©ration normale de l’horloge circadienne, une caractĂ©ristique des ccgs.[52] L’expression de ccg-2 est Ă©galement influencĂ©e par la lumiĂšre, Ă©tant donnĂ© que des mutants chez wc-1 et wc-2 montrent aucune variation dans les niveaux d’ARNm ccg-2 Ă  la suite d'une illumination. Par contre, la quantitĂ© d’ARNm de ccg-2 augmente normalement chez le type sauvage, Ă  la suite d'une illumination[53]. Ainsi, l’expression de ce gĂšne est modulĂ©e en intĂ©grant Ă  la fois les signaux de l’horloge circadienne, ainsi que les signaux lumineux, et ce, afin de contrĂŽler la conidiation[52].

Références

  1. Silar, Philippe., Protistes Eucaryotes : origine, Ă©volution et biologie des microbes eucaryotes, , 472 p. (ISBN 978-2-9555841-0-1 et 295558410X, OCLC 1019558675, lire en ligne)
  2. (en) Jennifer J Loros et Jay C Dunlap, « Genetic and Molecular Analysis of Circadian Rhythms inNeurospora », Annual Review of Physiology, vol. 63, no 1,‎ , p. 757–794 (ISSN 0066-4278 et 1545-1585, DOI 10.1146/annurev.physiol.63.1.757, lire en ligne, consultĂ© le )
  3. (en) C. S. PITTENDRIGH, V. G. BRUCE, N. S. ROSENSWEIG et M. L. RUBIN, « Growth Patterns in Neurospora: A Biological Clock in Neurospora », Nature, vol. 184, no 4681,‎ , p. 169–170 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/184169a0, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (en) B. D. Aronson, K. A. Johnson, J. J. Loros et J. C. Dunlap, « Negative feedback defining a circadian clock: autoregulation of the clock gene frequency », Science, vol. 263, no 5153,‎ , p. 1578–1584 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 8128244, DOI 10.1126/science.8128244, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. (en) Allan C. Froehlich, Jennifer J. Loros et Jay C. Dunlap, « Rhythmic binding of a WHITE COLLAR-containing complex to the frequency promoter is inhibited by FREQUENCY », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 100, no 10,‎ , p. 5914–5919 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 12714686, PMCID PMC156301, DOI 10.1073/pnas.1030057100, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. (en) Norman Y. Garceau, Yi Liu, Jennifer J. Loros et Jay C. Dunlap, « Alternative Initiation of Translation and Time-Specific Phosphorylation Yield Multiple Forms of the Essential Clock Protein FREQUENCY », Cell, vol. 89, no 3,‎ , p. 469–476 (ISSN 0092-8674, DOI 10.1016/s0092-8674(00)80227-5, lire en ligne, consultĂ© le )
  7. (en) Karen S. Conrad, Jennifer M. Hurley, Joanne Widom et Carol S. Ringelberg, « Structure of the frequency‐interacting RNA helicase: a protein interaction hub for the circadian clock », The EMBO Journal, vol. 35, no 15,‎ , p. 1707–1719 (ISSN 0261-4189 et 1460-2075, PMID 27340124, PMCID PMC4969578, DOI 10.15252/embj.201694327, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. (en) Jinhu Guo, Ping Cheng et Yi Liu, « Functional Significance of FRH in Regulating the Phosphorylation and Stability of Neurospora Circadian Clock Protein FRQ », Journal of Biological Chemistry, vol. 285, no 15,‎ , p. 11508–11515 (ISSN 0021-9258 et 1083-351X, PMID 20159972, PMCID PMC2857029, DOI 10.1074/jbc.M109.071688, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. (en) Chenghua Luo, Jennifer J. Loros et Jay C. Dunlap, « Nuclear localization is required for function of the essential clock protein FRQ », The EMBO Journal, vol. 17, no 5,‎ , p. 1228–1235 (ISSN 0261-4189 et 1460-2075, PMID 9482720, PMCID PMC1170471, DOI 10.1093/emboj/17.5.1228, lire en ligne, consultĂ© le )
  10. (en) Ping Cheng, Yuhong Yang, Christian Heintzen et Yi Liu, « Coiled‐coil domain‐mediated FRQ–FRQ interaction is essential for its circadian clock function in Neurospora », The EMBO Journal, vol. 20, nos 1-2,‎ , p. 101–108 (ISSN 0261-4189 et 1460-2075, PMID 11226160, PMCID PMC140186, DOI 10.1093/emboj/20.1.101, lire en ligne, consultĂ© le )
  11. (en) Susan K. Crosthwaite, Jay C. Dunlap et Jennifer J. Loros, « Neurospora wc-1 and wc-2: Transcription, Photoresponses, and the Origins of Circadian Rhythmicity », Science, vol. 276, no 5313,‎ , p. 763–769 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 9115195, DOI 10.1126/science.276.5313.763, lire en ligne, consultĂ© le )
  12. (en) Allan C. Froehlich, Yi Liu, Jennifer J. Loros et Jay C. Dunlap, « White Collar-1, a Circadian Blue Light Photoreceptor, Binding to the frequency Promoter », Science, vol. 297, no 5582,‎ , p. 815–819 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 12098706, DOI 10.1126/science.1073681, lire en ligne, consultĂ© le )
  13. (en) Qun He, Joonseok Cha, Qiyang He et Heng-Chi Lee, « CKI and CKII mediate the FREQUENCY-dependent phosphorylation of the WHITE COLLAR complex to close the Neurospora circadian negative feedback loop », Genes & Development, vol. 20, no 18,‎ , p. 2552–2565 (ISSN 0890-9369 et 1549-5477, PMID 16980584, PMCID PMC1578678, DOI 10.1101/gad.1463506, lire en ligne, consultĂ© le )
  14. (en) Deanna L. Denault, Jennifer J. Loros et Jay C. Dunlap, « WC‐2 mediates WC‐1–FRQ interaction within the PAS protein‐linked circadian feedback loop of Neurospora », The EMBO Journal, vol. 20, nos 1-2,‎ , p. 109–117 (ISSN 0261-4189 et 1460-2075, PMID 11226161, PMCID PMC140181, DOI 10.1093/emboj/20.1.109, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. (en) Ping Cheng, Qun He, Qiyang He et Lixin Wang, « Regulation of the Neurospora circadian clock by an RNA helicase », Genes & Development, vol. 19, no 2,‎ , p. 234–241 (ISSN 0890-9369 et 1549-5477, PMID 15625191, PMCID PMC545885, DOI 10.1101/gad.1266805, lire en ligne, consultĂ© le )
  16. (en) Tobias Schafmeier, Andrea Haase, Krisztina KĂĄldi et Johanna Scholz, « Transcriptional Feedback of Neurospora Circadian Clock Gene by Phosphorylation-Dependent Inactivation of Its Transcription Factor », Cell, vol. 122, no 2,‎ , p. 235–246 (ISSN 0092-8674, DOI 10.1016/j.cell.2005.05.032, lire en ligne, consultĂ© le )
  17. Christian Heintzen et Yi Liu, « The Neurospora crassa Circadian Clock », dans Advances in Genetics, Elsevier, (ISBN 9780123738820, DOI 10.1016/s0065-2660(06)58002-2, lire en ligne), p. 25–66
  18. (en) Kwangwon Lee, Jennifer J. Loros et Jay C. Dunlap, « Interconnected Feedback Loops in the Neurospora Circadian System », Science, vol. 289, no 5476,‎ , p. 107–110 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 10884222, DOI 10.1126/science.289.5476.107, lire en ligne, consultĂ© le )
  19. (en) Yi Liu, Jennifer Loros et Jay C. Dunlap, « Phosphorylation of the Neurospora clock protein FREQUENCY determines its degradation rate and strongly influences the period length of the circadian clock », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 97, no 1,‎ , p. 234–239 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 10618401, DOI 10.1073/pnas.97.1.234, lire en ligne, consultĂ© le )
  20. (en) William J. Belden, Jennifer J. Loros et Jay C. Dunlap, « Execution of the Circadian Negative Feedback Loop in Neurospora Requires the ATP-Dependent Chromatin-Remodeling Enzyme CLOCKSWITCH », Molecular Cell, vol. 25, no 4,‎ , p. 587–600 (ISSN 1097-2765, DOI 10.1016/j.molcel.2007.01.010, lire en ligne, consultĂ© le )
  21. (en) Jennifer M. Hurley, Luis F. Larrondo, Jennifer J. Loros et Jay C. Dunlap, « Conserved RNA Helicase FRH Acts Nonenzymatically to Support the Intrinsically Disordered Neurospora Clock Protein FRQ », Molecular Cell, vol. 52, no 6,‎ , p. 832–843 (ISSN 1097-2765, PMID 24316221, PMCID PMC3900029, DOI 10.1016/j.molcel.2013.11.005, lire en ligne, consultĂ© le )
  22. (en) Peter Tsvetkov, Gad Asher, Aviv Paz et Nina Reuven, « Operational definition of intrinsically unstructured protein sequences based on susceptibility to the 20S proteasome », Proteins: Structure, Function, and Bioinformatics, vol. 70, no 4,‎ , p. 1357–1366 (ISSN 0887-3585, DOI 10.1002/prot.21614, lire en ligne, consultĂ© le )
  23. (en) Yuhong Yang, Ping Cheng et Yi Liu, « Regulation of the Neurospora circadian clock by casein kinase II », Genes & Development, vol. 16, no 8,‎ , p. 994–1006 (ISSN 0890-9369 et 1549-5477, PMID 11959847, PMCID PMC152355, DOI 10.1101/gad.965102, lire en ligne, consultĂ© le )
  24. (en) AntĂłnio M. Pregueiro, Qiuyun Liu, Christopher L. Baker et Jay C. Dunlap, « The Neurospora Checkpoint Kinase 2: A Regulatory Link Between the Circadian and Cell Cycles », Science, vol. 313, no 5787,‎ , p. 644–649 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 16809488, DOI 10.1126/science.1121716, lire en ligne, consultĂ© le )
  25. (en) Margit Görl, Martha Merrow, Benedikt Huttner et Judy Johnson, « A PEST‐like element in FREQUENCY determines the length of the circadian period in Neurospora crassa », The EMBO Journal, vol. 20, no 24,‎ , p. 7074–7084 (ISSN 0261-4189 et 1460-2075, PMID 11742984, PMCID PMC125781, DOI 10.1093/emboj/20.24.7074, lire en ligne, consultĂ© le )
  26. (en) Joonseok Cha, Shwu-Shin Chang, Guocun Huang et Ping Cheng, « Control of WHITE COLLAR localization by phosphorylation is a critical step in the circadian negative feedback process », The EMBO Journal, vol. 27, no 24,‎ , p. 3246–3255 (ISSN 0261-4189 et 1460-2075, PMID 19020516, PMCID PMC2609740, DOI 10.1038/emboj.2008.245, lire en ligne, consultĂ© le )
  27. (en) Susan K. Crosthwaite, Jennifer J. Loros et Jay C. Dunlap, « Light-induced resetting of a circadian clock is mediated by a rapid increase in frequency transcript », Cell, vol. 81, no 7,‎ , p. 1003–1012 (ISSN 0092-8674, DOI 10.1016/s0092-8674(05)80005-4, lire en ligne, consultĂ© le )
  28. (en) Degli-Innocenti, F Russo, V E, Isolation of new white collar mutants of Neurospora crassa and studies on their behavior in the blue light-induced formation of protoperithecia. (OCLC 678534467, lire en ligne)
  29. (en) C. Talora, L. Franchi, H. Linden et P. Ballario, « Role of a white collar‐1–white collar‐2 complex in blue‐light signal transduction », The EMBO Journal, vol. 18, no 18,‎ , p. 4961–4968 (ISSN 0261-4189 et 1460-2075, PMID 10487748, PMCID PMC1171567, DOI 10.1093/emboj/18.18.4961, lire en ligne, consultĂ© le )
  30. (en) Y. Liu, Q. He et P. Cheng, « Photoreception in Neurospora : a tale of two White Collar proteins », Cellular and Molecular Life Sciences (CMLS), vol. 60, no 10,‎ , p. 2131–2138 (ISSN 1420-682X et 1420-9071, DOI 10.1007/s00018-003-3109-5, lire en ligne, consultĂ© le )
  31. (en) Sean Crosson et Keith Moffat, « Structure of a flavin-binding plant photoreceptor domain: Insights into light-mediated signal transduction », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 98, no 6,‎ , p. 2995–3000 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 11248020, PMCID PMC30595, DOI 10.1073/pnas.051520298, lire en ligne, consultĂ© le )
  32. (en) Brian D. Zoltowski, Carsten Schwerdtfeger, Joanne Widom et Jennifer J. Loros, « Conformational Switching in the Fungal Light Sensor Vivid », Science, vol. 316, no 5827,‎ , p. 1054–1057 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 17510367, PMCID PMC3682417, DOI 10.1126/science.1137128, lire en ligne, consultĂ© le )
  33. (en) Carsten Schwerdtfeger et Hartmut Linden, « VIVID is a flavoprotein and serves as a fungal blue light photoreceptor for photoadaptation », The EMBO Journal, vol. 22, no 18,‎ , p. 4846–4855 (ISSN 0261-4189 et 1460-2075, PMID 12970196, PMCID PMC212719, DOI 10.1093/emboj/cdg451, lire en ligne, consultĂ© le )
  34. (en) Suzanne M. Hunt, Seona Thompson, Mark Elvin et Christian Heintzen, « VIVID interacts with the WHITE COLLAR complex and FREQUENCY-interacting RNA helicase to alter light and clock responses in Neurospora », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 107, no 38,‎ , p. 16709–16714 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 20807745, PMCID PMC2944716, DOI 10.1073/pnas.1009474107, lire en ligne, consultĂ© le )
  35. (en) J. J. Loros et J. C. Dunlap, « Neurospora crassa clock-controlled genes are regulated at the level of transcription. », Molecular and Cellular Biology, vol. 11, no 1,‎ , p. 558–563 (ISSN 0270-7306 et 1098-5549, PMID 1824715, DOI 10.1128/MCB.11.1.558, lire en ligne, consultĂ© le )
  36. Yi Liu, Norman Y Garceau, Jennifer J Loros et Jay C Dunlap, « Thermally Regulated Translational Control of FRQ Mediates Aspects of Temperature Responses in the Neurospora Circadian Clock », Cell, vol. 89, no 3,‎ , p. 477–486 (ISSN 0092-8674, DOI 10.1016/s0092-8674(00)80228-7, lire en ligne, consultĂ© le )
  37. (en) Yi Liu, Martha Merrow, Jennifer J. Loros et Jay C. Dunlap, « How Temperature Changes Reset a Circadian Oscillator », Science, vol. 281, no 5378,‎ , p. 825–829 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 9694654, DOI 10.1126/science.281.5378.825, lire en ligne, consultĂ© le )
  38. (en) Hildur V. Colot, Jennifer J. Loros et Jay C. Dunlap, « Temperature-modulated Alternative Splicing and Promoter Use in the Circadian Clock Gene frequency », Molecular Biology of the Cell, vol. 16, no 12,‎ , p. 5563–5571 (ISSN 1059-1524 et 1939-4586, PMID 16195340, PMCID PMC1289402, DOI 10.1091/mbc.e05-08-0756, lire en ligne, consultĂ© le )
  39. (en) Yi Liu, Norman Y Garceau, Jennifer J Loros et Jay C Dunlap, « Thermally Regulated Translational Control of FRQ Mediates Aspects of Temperature Responses in the Neurospora Circadian Clock », Cell, vol. 89, no 3,‎ , p. 477–486 (ISSN 0092-8674, DOI 10.1016/s0092-8674(00)80228-7, lire en ligne, consultĂ© le )
  40. (en) John D. Palmer, « Biological Clocks Cellular and Molecular Bases of Biological Clocks L. N. Edmunds, Jr. », BioScience, vol. 38, no 10,‎ , p. 699–700 (ISSN 0006-3568 et 1525-3244, DOI 10.2307/1310875, lire en ligne, consultĂ© le )
  41. C. S. PITTENDRIGH, V. G. BRUCE, N. S. ROSENSWEIG et M. L. RUBIN, « Growth Patterns in Neurospora: A Biological Clock in Neurospora », Nature, vol. 184, no 4681,‎ , p. 169–170 (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/184169a0, lire en ligne)
  42. Matthew L. Springer, « Genetic control of fungal differentiation: The three sporulation pathways ofNeurospora crassa », BioEssays, vol. 15, no 6,‎ , p. 365–374 (ISSN 0265-9247, DOI 10.1002/bies.950150602, lire en ligne)
  43. M. Ramsdale, « sn-1,2-Diacylglycerol levels in the fungus Neurospora crassa display circadian rhythmicity », Journal of Biological Chemistry,‎ (ISSN 0021-9258, DOI 10.1074/jbc.m002911200, lire en ligne)
  44. (en) Gary G. CotĂ©, Patricia L. Lakin-Thomas et Stuart Brody, « Membrane Lipids and Circadian Rhythms in Neurospora crassa », dans Membranes and Circadian Rythms, Springer Berlin Heidelberg, (ISBN 9783540601012, DOI 10.1007/978-3-642-79903-7_2, lire en ligne), p. 13–46
  45. Phoebe E. Roeder, Malcolm L. Sargent et Stuart Brody, « Circadian rhythms in Neurospora crassa: oscillations in fatty acids », Biochemistry, vol. 21, no 20,‎ , p. 4909–4916 (ISSN 0006-2960, DOI 10.1021/bi00263a012, lire en ligne)
  46. L. Rensing, A. Bos, J. Kroeger et G. Cornelius, « Possible Link Between Circadian Rhythm and Heat Shock Response in Neurospora Crassa », Chronobiology International, vol. 4, no 4,‎ , p. 543–549 (ISSN 0742-0528, DOI 10.3109/07420528709078546, lire en ligne)
  47. J. Loros, S. Denome et J. Dunlap, « Molecular cloning of genes under control of the circadian clock in Neurospora », Science, vol. 243, no 4889,‎ , p. 385–388 (ISSN 0036-8075, DOI 10.1126/science.2563175, lire en ligne)
  48. J J Loros et J C Dunlap, « Neurospora crassa clock-controlled genes are regulated at the level of transcription. », Molecular and Cellular Biology, vol. 11, no 1,‎ , p. 558–563 (ISSN 0270-7306, DOI 10.1128/mcb.11.1.558, lire en ligne)
  49. F. Nagy, S. A. Kay et N.-H. Chua, « A circadian clock regulates transcription of the wheat Cab-1 gene », Genes & Development, vol. 2, no 4,‎ , p. 376–382 (ISSN 0890-9369, DOI 10.1101/gad.2.4.376, lire en ligne)
  50. C. B. Green et J. C. Besharse, « Identification of a novel vertebrate circadian clock-regulated gene encoding the protein nocturnin », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 93, no 25,‎ , p. 14884–14888 (ISSN 0027-8424, DOI 10.1073/pnas.93.25.14884, lire en ligne)
  51. (en) F. R. Lauter, V. E. Russo et C. Yanofsky, « Developmental and light regulation of eas, the structural gene for the rodlet protein of Neurospora. », Genes & Development, vol. 6, no 12a,‎ , p. 2373–2381 (ISSN 0890-9369, PMID 1459459, DOI 10.1101/gad.6.12a.2373, lire en ligne)
  52. D Bell-Pedersen, J C Dunlap et J J Loros, « The Neurospora circadian clock-controlled gene, ccg-2, is allelic to eas and encodes a fungal hydrophobin required for formation of the conidial rodlet layer. », Genes & Development, vol. 6, no 12a,‎ , p. 2382–2394 (ISSN 0890-9369, DOI 10.1101/gad.6.12a.2382, lire en ligne, consultĂ© le )
  53. G. Arpaia, J. J. Loros, J. C. Dunlap et G. Morelli, « The Interplay of Light and the Circadian Clock (Independent Dual Regulation of Clock-Controlled Gene ccg-2(eas) », Plant Physiology, vol. 102, no 4,‎ , p. 1299–1305 (ISSN 0032-0889 et 1532-2548, DOI 10.1104/pp.102.4.1299, lire en ligne, consultĂ© le )
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.