Hervé Biausser
Hervé Biausser, né le [1], est un ingénieur et dirigeant de grande école français. Il a été directeur de CentraleSupélec entre le et le , après avoir dirigé l’École centrale Paris de 2003 à 2014.
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1,91 m |
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Biographie
Hervé Biausser est issu d'un père breton et d'une mère originaire de La Réunion[2].
Formation
Il étudie à l'École centrale de Paris dont il sort ingénieur en 1973[3] et obtient deux ans plus tard une licence en sciences économiques à l'université Paris I[3].
Carrière
En 1977, il rejoint IRSID, l'Institut de recherche de la sidérurgie du groupe Usinor (devenu par la suite Arcelor, puis ArcelorMittal). Il est promu directeur du département de métallurgie mécanique en 1990, qu'il quitte finalement en 1995[3]. Il devient alors professeur à l'École Centrale Paris et en 1998, il est nommé directeur du laboratoire des matériaux. En , il devient le directeur du centre de recherche, de l’École doctorale et de Centrale Recherche SA. Le , il succède à Daniel Gourisse[3] à la tête de l'école d'ingénieurs située à Châtenay-Malabry[4]. Il est reconduit à deux reprises, en 2008 et 2013.
Sous sa direction, Centrale Paris organise une rénovation de son programme Ingénieur Centralien (réforme Ariane) et ouvre une filière par apprentissage. Le groupe des Écoles centrales[3] est sollicité pour ouvrir une École en Chine, l'École centrale de Pékin en 2005 et une école au Maroc, à Casablanca. Annoncée en 2013, l'ouverture du campus de Mahindra École Centrale à Hyderabad, en Inde[5] a lieu en .
Dans le cadre du projet de regroupement de Centrale et de Supélec sur le campus de Paris-Saclay[6], Hervé Biausser devient directeur de Supélec en remplacement d'Alain Bravo le et dirige donc les deux établissements.
Hervé Biausser est membre du conseil d'administration de la Conférence des grandes écoles[1] dont, après avoir été secrétaire général, il devient l'un des vice-présidents en [7]. Il est président du CESAER, une association d'écoles d'ingénieurs européennes, entre 2009 et 2010, et du réseau d'échanges d'étudiants TIME (Top Industrial Manager for Europe) entre 2012 et 2014.
Le , il devient le directeur de CentraleSupélec, nouvel établissement issu de la fusion de Centrale et Supélec. Il quitte ses fonctions à l'issue de son mandat le [8].
En 2017, sa proposition de deux cursus différents sur les campus de Paris-Saclay, et Rennes et Metz fut fortement décriée. Effectivement, il introduit l'idée de proposer un cursus "apprentissage" sur les campus de Metz et Rennes, pour des étudiants issus de CPGE PT, qui conduirait à un diplôme plus technique que le diplôme du campus de Paris-Saclay. Les responsables de l'association Les Supélec s'exprimèrent contre le projet[9].
Durant ses deux derniers mandats, il participa activement à la création de l'Université Paris-Saclay dont CentraleSupélec est un membre fondateur, tout en défendant l'autonomie financière de cette dernière[10].
DĂ©corations
- Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 2006[11], puis promu officier de la Légion d'honneur en 2015[12].
- Il est promu officier de l'ordre national du MĂ©rite[13] puis promu au grade de commandeur en 2022[14].
Distinctions
- Médaille Jean Rist de la Société française de métallurgie et des matériaux (SF2M), 1985[15]
- Grande médaille de la SF2M, 2005[16]
- Docteur honoris causa de la faculté polytechnique de Mons (2012)[17]
Vie personnelle
Il aime le yoga, l'opéra, les auteurs de la Grèce antique, et joue au handball[2].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hervé Biausser » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Hervé BIAUSSER », EducPros (consulté le )
- « Docteur zen et mister action », Journal des Grandes Ecoles, vol. 38,‎ (lire en ligne)
- « Hervé Biausser a pris hier ses fonctions de directeur de l'École Centrale Paris. Il succède à Daniel Gourisse. », Les Échos, 2 septembre 2003
- Décret du 1er août 2003 portant nomination du directeur de l'École centrale des arts et manufactures (enseignements supérieurs) publié au JORF du 6 août 2003.
- avec AFP, « Après la Chine l'École Centrale Paris va s'implanter en Inde », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Sylvie Lecherbonnier, « Hervé Biausser (Centrale Paris) : « L’alliance stratégique avec Supélec prend tout son sens avec l’opération campus » », EducPros,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Géraldine Dauvergne, « Pierre Tapie nouveau président de la Conférence des Grandes Ecoles », EducPros,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Dans la peau d’Hervé Biausser, DG de CentraleSupélec », Monde des grandes écoles et universités,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « À CentraleSupélec, ambiance électrique autour du nouveau cursus ingénieur », Monde des grandes écoles et universités,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Quand le directeur de CentraleSupélec plaide pour le projet de l'université Paris-Saclay », sur LEFIGARO (consulté le )
- (en) « Décret du 14 avril 2006 portant promotion et nomination », Legifrance.gouv.fr, (consulté le )
- « Légion d’honneur : la promotion de Pâques 2015 dans la construction - Événement », sur www.lemoniteur.fr (consulté le )
- DĂ©cret du 3 avril 2015 portant promotion et nomination
- Modèle {{Lien web}} : paramètre «
titre
» manquant. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046591062, sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ) - (en) « Medaille Jean Rist », SF2M (consulté le )
- (en) « Grand Medaille SF2M », SF2M (consulté le )
- (en) « Doctorats Honoris Causa », fpms.ac.be, (consulté le )