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Hermenches

Hermenches est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de la Broye-Vully. Citée dès 1254, elle fait partie du district de Moudon de 1798 à 2007. La commune est peuplée de 382 habitants en 2020. Son territoire, d'une surface de 477 hectares, se situe dans la région du Jorat.

Hermenches
Hermenches
Blason de Hermenches
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Broye-Vully
Communes limitrophes Moudon, Rossenges, Syens, Vucherens, Ropraz, Corcelles-le-Jorat, Jorat-Menthue
Syndic Sylvain Crausaz
NPA 1513
No OFS 5673
DĂ©mographie
Gentilé Hermenchois
Population
permanente
382 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
DensitĂ© 80 hab./km2
Langue Français
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 38′ 27″ nord, 6° 45′ 34″ est
Altitude 686 m
Superficie 4,77 km2
Localisation
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Liens
Site web www.hermenches.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Histoire

    Hermenches est mentionné en 1254 sous le nom de Ermenges. Un autre document de 1340 atteste lui aussi de villa d'Ermenges[3]. Un moulin et un battoir sont signalés le long de la Bressonne dès le XIVe siècle. En 1641, le châtelain François Crousaz établit sa seigneurie sur le village grâce à un échange de droits sur la dîme. Sa famille possédera la seigneurie jusqu'en 1725[3]. Le village fait partie de la châtellenie de Moudon à l'époque bernoise, puis du district de Moudon de 1798 à 2007 et du district de la Broye-Vully depuis 2008. Hermenches forme une petite seigneurie dès 1641. Le château d'Hermenches, construit au XVIIe siècle, abrite un restaurant, des appartements puis un établissement médico-social actuellement. Une chapelle est mentionnée en 1453[4].

    Le , le canton du Léman impose à la commune d'envoyer un de ses citoyens à Lausanne dans le but d'apprendre à jouer du tambour. Elle envoie un jeune homme nommé Pierre-François, fils de François-Louis Fiaux avec 20 baches pour l'encourager dans l'apprentissage. Il obtient aussi un uniforme une fois l'âge adulte atteint. Ce jeune tambour permet ainsi à la commune de passer les revues[5].

    Après la guerre du Sonderbund, la commune accorde le deux baches par jour sans faire de distinction d'arme et de grade, à tous les militaires ayant servi dans le contingent et possédant la bourgeoisie d'Hermenches[6]. Le , cette solde augmente à 30 centimes fédéraux par jour et par personne, soit l'équivalent de trois baches, pour toute personne dans le service actif. Il n'y a plus de distinction entre les bourgeois et les non bourgeois d'Hermenches[7].

    Battoir communal

    Lors de l'inventaire du mobilier, des immeubles et pâturages de la commune d'Hermenches du , cette dernière recense un battoir Ă  grain situĂ© sur le ruisseau, chez les MĂ©traux, pour une valeur de 100 francs[8]. La demande de construction de ce dernier a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par Pierre-François mĂ©traux, le . La municipalitĂ© reçoit un crĂ©dit de 1 000 francs pour construire le bâtiment[9]. Le , le conseil gĂ©nĂ©ral donne son accord Ă  la municipalitĂ© pour vendre l'ancien matĂ©riel mĂ©canique du battoir Ă  grain, si tant est que le prix de vente ne soit pas infĂ©rieur Ă  32 francs[10]. Le , la municipalitĂ© charge un mĂ©canicien de construire un rouet neuf de 12 pieds de diamètre avec 140 Ă  150 marmelles posĂ©es en pointe. Il doit aussi construire une poulie de neuf pieds de diamètre et changer l'arbre en fer du tambour et rĂ©parer le moulin Ă  vanner. Pour tous ces travaux, ce dernier est rĂ©munĂ©rĂ© 275 francs[11]. Cette mĂŞme annĂ©e, la municipalitĂ© fixe le prix Ă  6 centimes pour toute personne Ă©trangère Ă  la commune venant y faire battre son grain[11]. Le , la municipalitĂ© charge Pierre-Samuel Jayet et Pierre-François Fiaux de construire une scierie près du battoir Ă  grain[7]. En , le battoir est motorisĂ© grâce Ă  une machine Ă  vapeur Ă  chaudière verticale d'une puissance de PS. La machine est vendue 5 000 francs par les frères Golay, mĂ©caniciens Ă  Morges, et est garantie 18 mois[12]. Ce moteur est revendu par la commune le [13]. Le , une roue Ă  eau de 6 mètres de diamètre et large d'un mètre est posĂ©e, l'arbre de transmission mesure 3,60 m et a un diamètre de 15 cm[14]. Le , la commune Ă©tudie la possibilitĂ© de poser une nouvelle machine Ă  battre[14].

    Électricité et téléphone

    Le , la municipalitĂ© reçoit une offre pour Ă©lectrifier le village, qui se trouve en effet non loin de la ligne du Jorat[15]. Cette offre n'est pas prise en considĂ©ration[13]. La compagnie s'intĂ©resse Ă  l'Ă©lectrification quatre annĂ©es plus tard. Le , elle demande des renseignements Ă  ce propos Ă  la compagnie des forces motrices de Joux[16]. Le , un courrier informe la municipalitĂ© que le conseil d'administration de la sociĂ©tĂ© Ă©lectrique de Montbovon viendra Ă  Hermenches pour prendre des arrangements quant Ă  l'installation de l'Ă©clairage Ă©lectrique[17]. Le , la commune fait circuler aux particuliers un questionnaire Ă  ce propos[17]. Finalement, pour le budget de 1906, ce sont 500 francs qui sont allouĂ©s pour l'Ă©lectrification d'Hermenches[18]. Le , la sociĂ©tĂ© du tĂ©lĂ©phone avise la commune de l'Ă©tablissement d'un second fil pour sa liaison jusqu'Ă  Moudon. Les forces motrices de Joux font tout ce qu'elles peuvent pour fournir le village et finalement une concession est signĂ©e le [18]. Un mois plus tard, le , c'est le conseil gĂ©nĂ©ral qui donne son approbation pour l'Ă©clairage publique. En juin, un permis pour la pose d'un bloc transformateur est accordĂ©[18]. Toutefois, trois ans plus tard, une pĂ©tition est adressĂ©e Ă  la municipalitĂ© le dans le but d'obtenir une rĂ©duction de l'abonnement Ă  l'Ă©clairage Ă©lectrique[19].

    Un tĂ©lĂ©phoniste communal est nommĂ© le . Il est rĂ©munĂ©rĂ© 100 francs par annĂ©e et doit se conformer au règlement fĂ©dĂ©ral sur les communications et dĂ©livre gratuitement les tĂ©lĂ©grammes et phonogrammes dans un rayon d'un kilomètre[14].

    École

    Photo de classe de Mme Dessauges à l'école d'Hermenches dans les années 1930.

    À la fin du XVIIe siècle, leurs excellences bernoises mentionnent d'instaurer l'enseignement élémentaire dans le village[20]. L'enseignement y débute en 1736, toutefois il faut attendre 1760 pour que le bâtiment de l'école soit construit[4].

    Lors d'une séance de la municipalité, le , cette dernière liste les fonctions et le traitement de la maîtresse d'école[21] :

    « — La maîtresse pourra être chargée de l'instruction de toutes les filles, ou des plus jeunes filles et des plus jeunes garçons, selon qu'on adoptera la division par sexe ou par âge ; dans les deux cas, elle sera tenue de donner des leçons d'ouvrage à toutes les filles.
    — Il est défendu à la maîtresse de travailler pour son compte pendant les heures de leçons.
    — Le traitement de la maîtresse sera de 200 francs par an, payable par trimestre, plus un logement, un jardin, un moule de bois de sapin, et deux cents fassines. À charge par elle de chauffer l'école. »

    Ainsi que du régent[21] :

    « — Il sera chargé d'instruire les garçons et les plus grandes filles du village d'après la répartition qui sera faite par la commission.
    — Il sera tenu de fonctionner à son tour dans l'église de Syens, avec les autres régents de la paroisse et de faire une prière chaque dimanche dans la commune, excepté lorsqu'il y aura un sermon du soir à Syens.
    — Le régent recevra annuellement de la commune 320 francs payables par trimestre, outre un plantage de deux cents toises, un petit jardin, deux moules de bois de sapin et deux cents fassines d'essences diverses, à charge pour lui de chauffer la salle d'école.
    — Il recevra de la bourse de la paroisse, à chaque St-Martin, 27 batz et 5 rapes pour les fonctions d'église.
    — Il sera logé dans la maison d'école, où il aura la jouissance de la cave, de la cuisine, de deux chambres, et du cabinet au rez-de-chaussée, côté bise. »

    Lors de la séance du conseil général du , le régent fait la demande pour une augmentation de traitement d'une valeur de 80 batz. Le conseil refuse cette demande[10].

    Le , les frais pour le culte et l'instruction publique sont de 2 000 francs par annĂ©e[22]. Ces derniers augmentent Ă  2 589 francs par annĂ©e en 1898, avec 1 400 francs pour le traitement du rĂ©gent et 420 francs pour le traitement de la maĂ®tresse d'Ă©cole[15].

    Le bâtiment de l'école est restauré en 1954 et servira jusqu'en . À cette date, après 276 ans, plus aucun enseignement scolaire n'y est donné. L'école d'Hermenches était l'avant-dernières école vaudoise, avec celle de Corbeyrier, à pratiquer l'enseignement multi-niveaux, c'est-à-dire avec des élèves de plusieurs années différentes dans la même classe[23] - [24].

    HĂ©raldique

    Blason de Hermenches Blason
    Tranché de gueules et de sinople, à la gerbe d'or brochante et sommée d'une colombe d'argent[25]
    DĂ©tails
    Les armoiries de la commune reprennent celles de Moudon en y ajoutant une gerbe symbolisant le travail aux champs et la colombe est celle des armes de la famille des Crousaz de Crosy, qui Ă©taient les seigneurs du village de 1641 Ă  1725[3].
    Les armoiries de la commune sont adoptées et approuvées par le canton de Vaud en 1919[3].

    GĂ©ographie

    Le centre du village.
    La surface totale de la commune d'Hermenches représente 477 hectares qui se décomposent en : 30 ha de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 310 ha de surfaces agricoles, 137 ha de surfaces boisées et enfin moins d'un hectare de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2005, les aires industrielles et artisanales représentent moins de 1 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 3.56 %, les routes et infrastructures de transport 2,52 %, les zones agricoles 44,23 % et les zones arboricoles et viticoles moins de 1 %.

    Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district de Moudon. Depuis le , elle fait partie du nouveau district de la Broye-Vully. Elle a des frontières communes avec Moudon, Rossenges, Syens, Vucherens, Ropraz, Corcelles-le-Jorat et Jorat-Menthue.

    Le territoire communal se situe sur le plateau suisse, dans la partie nord-est du plateau du Jorat. La commune est dĂ©limitĂ©e Ă  l'ouest par la vallĂ©e de la MĂ©rine et Ă  l'est par celle de la Bressonne ; ces deux vallĂ©es sont profondĂ©ment dĂ©coupĂ©es dans la molasse. Au nord-est se trouvent les collines du Mont, alors que la frontière sud est marquĂ©e par le ruisseau de Corcelles et le ruisseau de Cuchepan, deux affluents de la Bressonne. Le point culminant de la commune, avec 834 mètres d'altitude, se trouve dans la forĂŞt du bois de Ban au sud-ouest du village d'Hermenches, au sommet de la pente menant au plateau du Jorat.

    En plus du village d'Hermenches, la commune compte les hameaux de Moille-Robert, de Moille-Cugy et de Méleries, ainsi que plusieurs exploitations agricoles isolées.

    [réf. nécessaire]

    Population

    Gentilé et surnom

    Les habitants de la commune se nomment les Hermenchois.

    Ils sont surnommés les Colombes[26] - [27].

    DĂ©mographie

    Hermenches compte 382 habitants en 2020[1]. Sa densité de population atteint 80 hab./km2.

    En 2000, la population d'Hermenches est composée de 147 hommes (51,8 %) et 137 femmes (48,2 %). La langue la plus parlée est le français, avec 268 personnes (95,4 %). La deuxième langue est l'allemand (6 locuteurs habitant le village ou 2,1 % de la population). Il y a 254 Suisses (90,4 %) et 27 personnes étrangères (9,6 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 149 personnes (53 %), suivie des catholiques (48 habitants ou 17,1 % de la population). 54 personnes (19,2 %) n'ont aucune appartenance religieuse[28].

    La population d'Hermenches est de 323 personnes en 1850. Elle reste relativement stable jusqu'en 1930. Le nombre d'habitants baisse ensuite jusqu'à 194 en 1970, puis double presque en quarante ans pour atteindre 358 en 2010. Le graphique suivant résume l'évolution de la population d'Hermenches entre 1850 et 2010[29] :

    Politique

    Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 33,84 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti socialiste suisse avec 20,67 % des suffrages et le Parti libéral-radical avec 16,45 %[30].

    Lors des élections cantonales au Grand Conseil de , les habitants de la commune ont voté pour l'Union démocratique du centre à 33,81 %, le Parti libéral-radical à 29,81 %, le Parti socialiste à 18,26 %, les Verts à 11,27 %, le Parti bourgeois démocratique et les Vert'libéraux à 5,28 % et Vaud Libre à 1,57 %[31].

    Sur le plan communal, Hermenches est dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil général dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif[32].

    Économie

    Jusque dans la seconde moitié du XXe siècle, l'économie de la commune était principalement tournée vers l'agriculture, l'arboriculture fruitière et l'élevage qui représentent encore de nos jours une part importante des emplois locaux. Pendant ces dernières décennies cependant, plusieurs zones résidentielles ont été construites et sont habitées par des personnes travaillant principalement soit à Moudon, soit à Lausanne ; cette transformation s'est accompagnée de la création de plusieurs entreprises locales de service.

    Lieux et monuments

    La commune compte sur son territoire un musée de l'uniforme.

    Transports

    Hermenches fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Le bus CarPostal reliant Échallens à Moudon s'arrête dans la commune[33]. Le village est aussi desservi par les bus sur appel Publicar, qui sont un service de CarPostal[34].

    Vie locale

    La commune d'Hermenches compte plusieurs associations, parmi lesquelles une abbaye vaudoise, une société de tir sportif, une société de jeunesse et un club de gymnastique[35].

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. BAST95, p. 102
    4. ValĂ©rie Favez, « Hermenches » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
    5. FIAUX09, p. 57
    6. FIAUX09, p. 69
    7. FIAUX09, p. 74
    8. FIAUX09, p. 65
    9. FIAUX09, p. 63
    10. FIAUX09, p. 70
    11. FIAUX09, p. 109
    12. FIAUX09, p. 81
    13. FIAUX09, p. 102
    14. FIAUX09, p. 110
    15. FIAUX09, p. 101
    16. FIAUX09, p. 104
    17. FIAUX09, p. 105
    18. FIAUX09, p. 106
    19. FIAUX09, p. 107
    20. Archives communales d'Hermenches
    21. FIAUX09, p. 67
    22. FIAUX09, p. 87
    23. [vidéo] « L'avant-dernière classe à quatre niveaux du canton de Vaud fermera définitivement cet été ce qui n'enchante pas les habitants du village d'Hermenches », 19:30 le journal, sur rts.ch, (consulté le )
    24. Céline Duruz, « L'école d'Hermenches mettra la clé sous la porte », sur 24heures.ch, (consulté le )
    25. [(fr) Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1) (page consultée le 15 octobre 2012)]
    26. « Hermenches :: Alphabet des communes Vaudoises :: Feuille des Avis Officiels du canton de Vaud », sur www.faovd.ch (consulté le )
    27. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 53
    28. « STAT-TAB: la banque de données statistiques interactive », Confédération suisse (consulté le )
    29. [zip] « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    30. « Élections au Conseil national 2011: Participation, force des partis, électeurs fictifs », sur Statistique suisse (consulté le )
    31. « Élection du Grand Conseil du 11 mars 2012 », sur vd.ch (consulté le )
    32. « Hermenches », sur communal.ch (consulté le )
    33. « Echallens-Moudon », sur fahrplanfelder.ch (consulté le )
    34. « PubliCar Thierrens (VD) », sur carpostal.ch (consulté le )
    35. « Sociétés locales », sur hermenches.ch (consulté le )

    Sources

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Roger Bastian, Charles Kraege et al., Les communes vaudoises et leurs armoiries, t. 3, Chapelle-sur-Moudon, Ketty & Alexandre, , 165 p. (ISBN 2-88114-037-8), p. 102 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Gilbert Fiaux, Hermenches : au travers des siècles, Hermenches, Gilbert Fiaux, , 167 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Voir aussi

    Liens externes

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