Herméville-en-Woëvre
Herméville-en-Woëvre est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Herméville-en-Woëvre | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays d'Étain |
Maire Mandat |
Évelyne Valencin 2020-2026 |
Code postal | 55400 |
Code commune | 55244 |
Démographie | |
Gentilé | Hermévillois, Hermévilloises [1] |
Population municipale |
228 hab. (2020 ) |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 46″ nord, 5° 35′ 36″ est |
Altitude | Min. 199 m Max. 223 m |
Superficie | 14,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Étain |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Urbanisme
Typologie
Herméville-en-Woëvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), forêts (19,1 %), prairies (18,4 %), zones urbanisées (2,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Première guerre mondiale
Herméville se situe sur la zone des combats de la Première Guerre mondiale. De 1914 à 1916, le secteur est globalement tenu par les troupes françaises. En effet, consécutivement à la bataille des frontières et au retrait des troupes françaises au pied des Côtes de Meuse, le terrain est abandonné à l'avance des troupes Allemandes.
Néanmoins, les troupes françaises effectuent des patrouilles pour sonder la progression allemande. Le village est alors régulièrement sillonné par les patrouilles des 2 belligérants. Les Allemands décident de transformer le clocher du Village en poste observatoire qui ne sera occupé que la journée. Les troupes françaises, notamment un détachement du 5ème RAP (Régiment d'Artillerie à Pied), viendront détruire le clocher grâce a des pétards de démolition et d'un obus de 155 prélevé sur l'allocation du des obus du fort.
Le clocher est coupé en deux par l'explosion.
En décembre 1914, une offensive française partant du pied des Côtes de Meuse sera chargé de contre-attaquer en direction de Herméville. Cette offensive est un échec, le terrain conquis, outre celui non occupé par les troupes allemandes, est minime. Les villages d'Herméville et de Braquis ainsi que les bois d'Herméville, Autrey, Buzy et Hennemont reviennent dans le giron français. Ce secteur restera relativement calme jusqu’à l'offensive allemande du 21 février 1916.
Néanmoins, afin de gêner la progression allemande et l'acheminement de leur logistique par trains, l’État-major décide de l'installation d'un canon de Marine dans les bois de la commune qui effectuera notamment des tirs sur la gare de Baroncourt. Le 21 février 1916, les troupes françaises se replient et sabordent le matériel, dont le canon qui ne peut être évacué. Il sera ensuite démonté et ferraillé par les troupes allemandes.
De 1916 à 1918, le village sera ruiné par les bombardements successifs et ne sera libéré qu'au moment de l'armistice de 1918. Pour ces faits, le village sera décoré de la Croix de Guerre.
Des travaux entrepris en 2010 permettent de localiser précisément et de dégager la casemate où était installé le canon.
Le site est ensuite progressivement remis en valeur par la mise à disposition gracieuse du le Ministère des Armées d'un canon du même modèle que celui mis en place.
Depuis 2015, un parcours balisé et documenté dans le bois communal propose la visite gratuite et libre d'accès de ce site.
Blason
En 2017, la commune de Herméville entrepris de faire son blason auprès du Conseil Français de l’Héraldique. Tous les différents éléments connus de l’histoire de Herméville furent fournis afin de retracer au mieux l’histoire du village. Le Conseil Français de l’Héraldique élabora un simple blason à enquerre représentant le domaine de la commune avec cette description : « de sable à la chaine rompue d’or mise en bande, accompagnée en chef d’un soulier vêtu d’une guêtre d’argent, et en pointe d’une tortue du même
Soutien : Un canon et une ancre de marine d’or passée en sautoir sous l’écu.
Décoration : croix de guerre 14/18 »
Ces armoiries furent adoptées par le conseil municipal le 17 octobre 2017.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2020, la commune comptait 228 habitants[Note 3], en diminution de 2,56 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église de l'Invention-de-Saint-Étienne, construite en 1777, reconstruite en 1925.
- La statue Notre-Dame-de-la-Délivrance devant l'église.
- Calvaire.
- Monument aux morts.
- Canon de 138 mm modèle 1910 exposé depuis 2012[14].
- L'église de l'Invention-de-Saint-Étienne.
- Statue N.D. de la délivrance.
- Calvaire.
- Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Ignace Philbert (1602-1667), bénédictin, abbé de Saint-Denis et de Saint-Germain-des-Prés, auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire des bénédictins.
Héraldique, logotype et devise
Blason | De sable à la chaîne rompue d'or posée en bande, accompagnée en chef d'un soulier vêtu d’une guêtre d'argent, et en pointe d'une tortue du même. |
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Détails | Création Dominique Larcher. Adopté le 17 octobre 2017. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Canon de 14 cm modèle 1910 (sur affût de bord) » (consulté le )