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Henri de La Rochelambert

Henri-Michel-Scipion, marquis de La Rochelambert (Paris, – Château de Thévalles (Mayenne)[1] près de Chémeré-le-Roi (arrondissement de Laval)[2], ), est un militaire, homme politique et industriel français des XVIIIe et XIXe siècles.

Henri de La Rochelambert
Fonctions
SĂ©nateur du Second Empire
–
Biographie
Nom de naissance Henri-Michel-Scipion de La Rochelambert
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de décès
Lieu de décès Chémeré-le-Roi
Profession Officier de cavalerie
Résidence Château de Thévalles
Liste des sénateurs du Second Empire

Biographie

Henri-Michel-Scipion de La Rochelambert est d’une ancienne famille d'Auvergne[3], établie plus tard dans le comté de Laval[1].

Capitaine de la garde urbaine à cheval de la ville de Lyon (), puis au 1er régiment de grenadiers à cheval de la Garde royale commandé par le comte de la Rochejacquelein[4], puis chef d'escadrons au 6e cuirassiers-Condé[1], La Rochelambert fait partie, sous la Restauration, des gentilshommes honoraires de la chambre. Il avait reçu, le , de Monsieur, frère du Roi , l'autorisation de porter la décoration du Lys[5].

À l'instigation de Jacques Triger, Pierre-Adolphe Pelletreau, négociant demeurant à Vilette dans la Nièvre, et Henri de La Rochelambert, constituent le , devant Me Delamotte, notaire à Paris, une société pour la création et l'exploitation d'une papeterie dite de Sainte-Appolonie, sur le barrage de la Porte-Neuve, du nom de Mme de La Rochelambert.

La chute de Charles X le rend à la vie privée ; il se retire complètement de la vie publique en 1830.

« Afin d'utiliser ses loisirs, et de venir en aide aux populations de son canton[1] », il entreprit l'exploitation des mines de La Bazouge-de-Chemeré, et réussit à la mener à bien[1].

Une Ă©pidĂ©mie de malaria Ă  La Bazouge-de-ChemerĂ© en 1853, touche 300 habitants sur une population de 400. Pierre CriĂ© permet de faire assĂ©cher un Ă©tang qui Ă©tait la cause principale de l'Ă©pidĂ©mie aux dĂ©pens d'Henri de La Rochelambert qui le poursuit jusqu'au Conseil d'État. Dans un rapport relatif Ă  l'insalubritĂ© de l'Ă©tang de la Bazouge-de-ChemerĂ©, Pierre CriĂ© « considĂ©rait le miasme paludĂ©en comme la cause unique indiscutable de toutes ces fièvres intermittentes » ;

C'est au milieu de ces honorables occupations qu'il apprend qu'un décret impérial du l'élève à la dignité de sénateur. Il est alors retraité de l'armée, comme officier, avec le grade de chef d'escadron[6].

Le Dictionnaire des contemporains de Vapereau (édition de 1858) signale le marquis de La Roche-Lambert comme « le seul membre du Sénat qui n'eût point reçu de décoration[7] ». Mais en 1859, il est nommé chevalier et, en 1861, promu officier de la Légion d'honneur[6].

DĂ©corations

Grand-croix de la LĂ©gion d'Honneur Chevalier de Saint-Louis

Armoiries

Image Armoiries

Armes de la famille de La Rochelambert

D'argent au chevron d'azur, au chef de gueules[8] - [9]

  1. « Amour ou guerre »[9] ;
  2. « Ny crainte, ny envie »[9].

Ascendance & postérité

  • Apollonie de La Rochelambert (1825-1904), comtesse de Valon
    Apollonie de La Rochelambert (1825-1904), comtesse de Valon
  • Paul Baudry : La comtesse de La BĂ©doyère, nĂ©e Clothilde de La Rochelambert
    Paul Baudry : La comtesse de La Bédoyère, née Clothilde de La Rochelambert

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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