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Henri Pierre Bouscaren

Henri Pierre Bouscaren (en arabe : هنري بيير بوسكارين) parfois orthographié Bouscarin[1], né le à Capesterre, en Guadeloupe, mort le , est un militaire français qui a servi dans l'armée d'Afrique pendant la conquête de l'Algérie.

Henri Pierre Bouscaren
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Parentèle
Gabriel Bouscaren (demi-frère)

Biographie

Origines et famille

Henri Pierre Bouscaren est né le à Capesterre en Guadeloupe[2]. Il est issu d'une famille française et ses parents étaient François Pierre Bouscaren et Chérie De Poyen. Il est le demi-frère du militaire Gabriel Bouscaren[3].

La carrière militaire

En 1823, Bouscaren intègre l'École polytechnique et est nommé sous-lieutenant élève du génie à l'École d'application de Metz en 1825. Il est promu capitaine en 1832 et affecté au 3e régiment du génie en 1835.

En 1836, Bouscaren est envoyé en Algérie où il passe provisoirement au corps des spahis réguliers d'Alger. Il est blessé d'un coup de feu aux reins au combat de Mouzaïa en mars 1836 et est cité à l'ordre de l'armée d'Afrique pour sa conduite dans ce combat. En 1837, il est placé définitivement aux spahis réguliers d'Alger.

En 1839, Bouscaren est promu chef d'escadrons et affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique. Il est cité à l'ordre de l'armée d'Afrique pour sa conduite au combat d'Oued-el-Halleg en décembre 1839 et est fait officier de la Légion d'honneur en février 1840.

En 1842, Bouscaren est promu lieutenant-colonel et affecté au corps des spahis d'Oran. Il est cité pour sa conduite au combat d'Aïn-Tensemsil et pour les combats livrés sur le Haut-Riou en 1843. En 1845, il est promu colonel et reçoit le commandement du 3e régiment de spahis.

Conquête de l'Algérie

Bouscaren a participé à la colonisation française de l'Algérie et a été cité à plusieurs reprises pour sa conduite pendant les expéditions militaires. Il a été cité à l'ordre de l'armée d'Afrique pour sa conduite pendant l'expédition du Milianagli en 1840 et pour les expéditions de Biskra et des Oueds Saltzan en 1844. Il a également été cité pour sa conduite lors de la marche sur Sétif en 1846 et pour sa conduite dans les combats livrés en Kabylie en 1849.

En décembre 1851, Bouscaren est promu général de brigade et nommé commandant de la subdivision de Mascara en Algérie.

En 1852, Bouscaren a été blessé lors de l'assaut de Laghouat et est décédé des suites de ses blessures[4] le [5]. Il a été enterré dans l'enceinte de l'hôpital militaire de Laghouat[2]qui a été inauguré en son nom en 1857. Cependant, après l'indépendance de l'Algérie, son corps a été rapatrié en France.

Décoration

Bouscaren sera élevé à titre posthume au rang de grand officier de la Légion d'honneur le [6].

Traits de personnalité

Bouscaren était connu pour son goût pour les mœurs arabes[7]. Les Arabes l'avaient surnommé Bou-Chekara, l'homme au sac, car il portait au bras gauche un sac rempli de tabac dont il faisait une grande consommation.

Notes et références

  1. Henriette Levillain, La Guadeloupe, 1875-1914: les soubresauts d'une société pluri-ethnique ou les ambigüités de l'assimilation, Ed. Autrement, (ISBN 978-2-86260-460-2, lire en ligne)
  2. Henriette Levillain, La Guadeloupe, 1875-1914: les soubresauts d'une société pluri-ethnique ou les ambigüités de l'assimilation, Ed. Autrement, (ISBN 978-2-86260-460-2, lire en ligne)
  3. « Généalogie de Henri Pierre BOUSCAREN », sur Geneanet (consulté le )
  4. Anatole Alexandre Marga, -Texte. Géographie militaire, (lire en ligne)
  5. Henriette Levillain, La Guadeloupe, 1875-1914: les soubresauts d'une société pluri-ethnique ou les ambigüités de l'assimilation, Ed. Autrement, (ISBN 978-2-86260-460-2, lire en ligne)
  6. Le moniteur de l'armée: 1852, (lire en ligne)
  7. Les "mœurs arabes" font référence aux normes culturelles et sociales des peuples arabes.

Voir aussi

Articles connexes

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