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Henri Paul (avocat)

Henri Paul[1], né le à Arcachon, est un diplomate, avocat spécialiste des politiques publiques et haut fonctionnaire français investi dans les univers économiques, sociaux, culturels, politiques, nationaux et internationaux. Magistrat à la Cour des comptes, Henri Paul préside le Conseil des ventes depuis 2019.

Henri Paul
Description de cette image, également commentée ci-après
Henri Paul en 2020
Naissance
Arcachon (France)
Nationalité Français
Pays de résidence France
Profession
Président de chambre honoraire à la Cour des comptes
Activité principale
Avocat Ă  la Cour
Autres activités
Président du Conseil des ventes
Formation

Origines et formation universitaire

Licencié en droit de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne en 1974, Henri Paul poursuit son parcours académique à l'Institut d’études politiques de Paris puis rejoint les bancs de l’École nationale d’administration (ENA, promotion Voltaire 1980).

Carrière professionnelle

Cour des comptes

À 28 ans, en 1980, Henri Paul est nommé auditeur à la Cour des comptes[2], il devient conseiller référendaire en 1984, avant d’être détaché de 1986 à 1993, en tant que directeur des services financiers de la région Île-de-France. Cinq ans après, en , il réintègre la Cour des comptes et en juillet de la même année, il est nommé conseiller-maître.

Henri Paul construit alors sa carrière en alternant le travail Ă  la Cour et l’exercice de responsabilitĂ©s au cĹ“ur de diffĂ©rentes administrations. Puis sa carrière l’oriente vers le droit, la politique et la culture.

Ministère d’État, des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville

De 1993 à 1994, il est nommé directeur adjoint de cabinet de la ministre d’État, des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, Simone Veil, tout en cumulant cette mission avec celle de directeur de cabinet du ministre délégué à la Santé, Philippe Douste-Blazy.

Ministère de l’outre-mer

En 1994, Henri Paul rejoint le ministère de l’Outre-mer en qualité de Directeur des affaires économiques, sociales et culturelles de l’Outre-mer jusqu’en 1998. Il prépare et exécute de nombreuses réformes législatives notamment en matière de fiscalité, logement social, égalité sociale, aménagement du territoire, agriculture... Il y exerce sous l'autorité de trois ministres successifs ((Dominique Perben, Jean-Jacques De Peretti, Jean-Jack Queyranne).

Ministère de la Culture

D’ à , Henri Paul exerce la fonction de directeur du cabinet de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication de 2004 à 2007. Il travaille ainsi aux côtés du Ministre, entouré d'une équipe d'une quinzaine de personnes.

RĂ©gion ĂŽle de France

De 1986 à 1993, Henri Paul exerce le rôle de directeur des affaires financières de la région d’Île-de-France. Sous l'autorité de Jean Pierre Fourcade, vice-président chargé des finances. Henri Paul élabore et suit la politique budgétaire et fiscale, mettant en œuvre une politique de la dette.

Président de la Commission spécialisée des marchés d'approvisionnement généraux depuis 2002, il est chargé cette année-là, d'une mission d'évaluation sur le transport postal de la presse.

Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC)

Notons que, de 2002 à 2004, il occupe le poste de président du conseil d’administration de l'Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC) et conduit les négociations entre les sociétés de presse et la poste sur les tarifs postaux, qui se concluent par les accords portant son nom[3].

Diplomatie

En , Henri Paul est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la Roumanie[4]. Durant quatre ans, Henri Paul se place ainsi au service de la politique de la France en Roumanie, sous tous ses aspects. Le soutien aux projets des entreprises françaises est au cœur de son travail, en parallèle d’une programmation culturelle riche et prestigieuse.

À son retour, il réintègre la Cour des comptes en , et devient alors président de section, chargé des questions énergétiques, au sein de la deuxième chambre, puis président de chambre.

Il exerce la fonction de rapporteur général du comité du rapport public et des programmes de 2014 à 2018, où il est nommé président de chambre honoraire.

Scandale

Durant son séjour à Bucarest, il décide de modifier la décoration de la résidence diplomatique, sans solliciter l'autorisation de Paris. Le résultat fait scandale en Roumanie mais il faut attendre un reportage de 2022 diffusé sur France 2[5] pour découvrir l'ampleur des dégâts et la facture de 50.000 euros prélevés sur l'argent public qui aura été nécessaire pour revenir en arrière et rendre à la résidence son aspect d'origine.

Conseil des ventes

Avocat au barreau de Paris depuis 2018, Henri Paul rejoint UGGC Avocats, cabinet français de référence en droit des affaires et droit public le la même année. En tant qu’avocat consultant[6], Henri Paul met ses compétences au service du développement du département de droit public économique, dont les activités constituent un axe majeur de croissance du cabinet depuis sa création, il y a vingt-cinq ans.

Le , Henri Paul est nommĂ© par le garde des sceaux, PrĂ©sident du Conseil des ventes volontaires (CVV)[7], organe de rĂ©gulation des sociĂ©tĂ©s de ventes aux enchères volontaires.  

Publications

Ouvrages

DĂ©corations

Distinctions

Liens externes

  1. « Henri Paul - Who's Who », sur www.whoswho.fr (consulté le )
  2. « Henri Paul », sur Cour des comptes (consulté le )
  3. « Projet de loi de finances pour 2005 : Presse », sur www.senat.fr (consulté le )
  4. « Henri Paul: « Les Roumains voient dans l'Union européenne un espoir » », sur Figaro Live, (consulté le )
  5. « VIDEO. Salon retapissé en orange, objets repeints à la bombe… la remise en état de l'ambassade de France à Bucarest a coûté de l'argent public », sur Franceinfo, (consulté le )
  6. « Henri Paul », sur UGGC Avocats (consulté le )
  7. « Henri Paul, nouveau président du Conseil des ventes volontaires », sur Le Journal Des Arts (consulté le )
  8. « Henri Paul », sur Babelio (consulté le )
  9. « « Les Roumains souffrent d’un manque de confiance dans leurs institutions » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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