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Heinrich von Herzogenberg

Heinrich von Herzogenberg est un compositeur autrichien descendant d'une famille aristocratique française, né à Graz le et mort à Wiesbaden le .

Heinrich von Herzogenberg
Description de cette image, également commentée ci-après
Heinrich von Herzogenberg
Nom de naissance Heinrich Peter Freiherr von Herzogenberg
Naissance
Graz, Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche
Décès (à 57 ans)
Wiesbaden, Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Activité principale Compositeur, musicologue, pianiste et enseignant
Lieux d'activité Vienne
Formation Conservatoire de Vienne
Maîtres Gustav Nottebohm
Enseignement Hochschule für Musik de Berlin
Élèves Ethel Smyth

Biographie

Issu d'une famille aristocratique française qui a émigré en Autriche pendant la Révolution française et qui a germanisé son nom original « Picot de Peccaduc », Heinrich von Herzogenberg a d'abord fréquenté une école de jésuites dans la ville de Feldkirch, puis est allé à Munich, Dresde et Graz.

Venu à Vienne, il a commencé des études de droit, de philosophie et de sciences politiques à l'Université de Vienne. Bientôt il s'est tourné vers la musique et a étudié la composition au conservatoire de Vienne dans la classe de Felix Otto Dessoff jusqu'en 1864. Il a commencé par être un admirateur de la musique de Wagner, mais l'étude de J. S. Bach a amené chez lui un profond attachement à la tradition classique et il est devenu un ardent admirateur de Brahms. En 1866, il a épousé Elisabeth von Stockhausen, qui a été une élève de Brahms pour le piano ; les lettres de Brahms échangées avec les Herzogenberg occupent une grande partie de sa correspondance.

Heinrich von Herzogenberg a vécu à Graz jusqu'en 1872, avant de s'installer à Leipzig, où il a été un des fondateurs, avec Philipp Spitta et Alfred Volkland, de la Bach-Verein, en 1874, société qui se proposait de faire revivre les cantates de Bach. Herzogenberg en a été le directeur artistique pendant dix ans. À cette époque, Ethel Smyth a été une de ses élèves en composition.

À partir de 1885, il a occupé le poste de professeur de composition à la Hochschule für Musik de Berlin. À ce titre, il a conseillé au jeune Ralph Vaughan Williams d'étudier avec Max Bruch. Heinrich von Herzogenberg est décédé subitement à Wiesbaden, âgé de 57 ans ; dans ses dernières années, il s'est déplacé dans un fauteuil roulant en raison d'une nécrose des articulations.

Å’uvres principales

Å’uvres chorales

  • Lieder pour chÅ“ur mixte, op. 10[1]
  • Columbus, op. 11, Cantate (publiée à Leipzig, 1872)[2] - [3]
  • Psaume 116, op. 34 (publié par Hänssler Musik Verlag, 1990)[4]
  • Nanna's Klage pour soprano, alto, petit chÅ“ur et orchestre, op. 59 (Leipzig : Rieter-Biedermann, 1887)[1]
  • Requiem, op. 72 (publié à Leipzig, 1891)[1] - [3]
  • Cantate Todtenfeier, op. 80 (1893) (livret du frère de Philipp Spitta, Friedrich)
  • Messe en mi mineur pour solistes, chÅ“ur et orchestre, op. 87[4] (publiée par Carus-Verlag à Stuttgart, 2002)
  • Oratorio Die Geburt Christi, op. 90 (1894)
  • Die Passion, op. 93 (1896)
  • Die Erntefeier, op. 104 (publié à Leipzig : Rieter-Biedermann, 1899)[4]

Å’uvres vocales

  • Five songs for high voice and piano, op. 29 (publiés à Leipzig et Winterthur, 1881)[3]
  • Five songs for high voice and piano, op. 30 (publiés à Leipzig et Winterthur, 1881)[3]
  • Geistliche Gesänge for high voice, violin and organ, op. 89[1]

Å’uvres orchestrales

  • Huit symphonies
    • Odysseus, op. 16 (publiée à Leipzig, 1873)[3] - [4]
    • Symphonie no 1 en ut mineur, op. 50[2]
    • Symphonie no 2 en si bémol major, op. 70[2]
    • Symphonie en fa, WoO 25[5]
  • Concerto pour violoncelle, WoO.30 (1880) (lost)
  • Concerto pour violon en la majeur dédié à Joseph Joachim, WoO 4 (1889)
  • Rondo pour violon et orchestre (Transcription du rondo de Mozart K. 511 pour piano seul)[6]

Musique de chambre

  • Quintette avec piano en ut majeur, op. 17 (1875)[7] (Leipzig :Breitkopf & Härtel, 1876)[1] - [3]
  • Quintette pour vents et piano, op. 43 en mi bémol majeur[8]
  • Quintette à cordes en ut mineur (2 violons, 2 altos, violoncelle), op. 77 (Leipzig: Rieter-Biedermann, 1892- date de composition et publication)[1] - [3] - [4] - [9]
  • Trio avec piano en ut mineur, op. 24 (1875-6, publié en 1877 par Rieter-Biedermann) et en ré mineur, op. 36 (1882, publié en 1884 par Rieter-Biedermann) (les deux republiés par Carus-Verlag, 2001)
  • Trios à cordes, op. 27 no 1 en la (1879) et no 2 en fa[10]
  • Cinq quatuors à cordes :
    • op. 18 en ré mineur[3],
    • op. 42 nos 1, 2, 3 (en sol mineur, ré mineur, et sol majeur), dédiés à Johannes Brahms (publiés à Leipzig : Rieter-Biedermann, 1884)[2] - [4],
    • op. 63 en fa mineur, dédié à Joseph Joachim
  • Trio pour piano, hautbois et cor, op. 61
  • Legends pour alto et piano, op. 62[4]
  • 2 Quatuors avec piano, op. 75 et 95 (dédiés à Brahms)
  • Des sonates :
    • Sonate pour violon op. 32 en la dédiée à Joseph Joachim[2] - [11] - [12] (Leipzig: Rieter-Biedermann, 1882)
    • Sonate pour violon, op. 54 en mi bémol (publiée à Leipzig, 1887)[3]
    • Sonate pour violon, op. 78 en ré mineur (Leipzig : Rieter-Biedermann, 1892)[1]
    • Sonate pour violoncelle no 1 en la mineur, op. 52 (vers 1886)[2] - [13]
    • Sonate pour violoncelle no 2 en ré, op. 64 (1890)[4]
    • Sonate pour violoncelle no 3 en mi bémol majeur, op. 94 (around 1895)[13] (Leipzig : J. Rieter-Biedermann, 1897)[2]

Å’uvres pour le piano

  • Huit variations, op. 3[4]
  • Quatre pièces fantaisie, op. 4 (publiées à Leipzig vers 1866)[3]
  • Fantastische Tänze (Danses fantastiques), op. 9 (publiées vers 1870 à Vienne)[3]
  • Thema und Variationen, op. 13 pour 2 pianos (Vienne : Gotthard, 1872)[1]
  • Variations sur un thème de Johannes Brahms à quatre mains, op. 23 (Gräfeling: W. Wollenweber, 1998)
  • Allotria pour deux pianos, op. 33
  • Fünf Clavierstücke (Cinq pièces pour piano), op. 37 (publiées vers 1879 à Leipzig)[3]
  • Waltzes pour deux pianos, op. 53
  • Variations über das Menuett aus 'Don Juan', op. 58
  • Capriccio, op. 107

Å’uvres pour l'orgue

  • Orgel-Phantasie "Nun komm der Heiden Heiland", op. 39[10]
  • Orgel-Phantasie "Nun danket alle Gott", op. 46[14]
  • Six choral preludes, op. 67[1]

Références

  1. « Bayern Library OPAC » (consulté le )
  2. « Library of Congress OPAC » (consulté le )
  3. « British Library OPAC » (consulté le )
  4. « GBV Search » (consulté le )
  5. « Page on Symphony in F major », Klassika, (consulté le )
  6. Dennis Pajot, Rondo in a-minor for Violin and Orchestra - un cadeau pour Joseph Joachim
  7. « Announcement of EDA Recording of Quintet », Records International, (consulté le )
  8. « MIRLYN OPAC » (consulté le )
  9. « Scan of C minor String Quintet at BSB » (consulté le )
  10. « Princeton OPAC » (consulté le )
  11. « Page on First Violin Sonata », Klassika, (consulté le )
  12. « Description of First Sonata with Key »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
  13. « Announcement of cpo Recording of Cello Sonatas », Records International (consulté le )
  14. « WorldCat OPAC » (consulté le )

Liens externes

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