Hadrien Clouet

Né le 13 juillet 1991 à Aix-en-Provence[2], il est fils d'un professeur d'histoire et d'une professeure d'histoire-géographie. Il obtient un baccalauréat en 2008[3]. Il poursuit ses études à l'Institut d'études politiques de Paris, sur le campus délocalisé de Nancy. Il effectue une année d'étude à l'étranger à Berlin[4]. Il est élu UNEF, notamment au sein de la commission paritaire de l'établissement durant ses études à SciencesPo[5], avant de devenir élu syndical de la CGT au sein du conseil de direction de l'IEP entre 2009 et 2010[4].

Il suit un master de recherche en sociologie au sein de l'école doctorale de l'IEP, qu'il obtient en 2013. Doctorant contractuel au Centre de Sociologie des Organisations (CSO) et doctorant associé au programme franco-allemand Saisir l'Europe (CIERA), il obtient un doctorat en sociologie au sein de l'établissement en 2018.

Après avoir soutenu sa thèse, Hadrien Clouet devient post-doctorant en sociologie, à l’université Toulouse-Jean-Jaurès[6] - [7] - [4]. Il est également chercheur associé au CSO de SciencesPo[8] et au LISE du Conservatoire national des arts et métiers[9].

Ses spécialités sont la sociologie du travail et de l’emploi, la sociologie de l’action publique et la sociologie du numérique, avec plusieurs publications scientifiques dans ces trois domaines[4].

D'abord brièvement au Parti socialiste, Hadrien Clouet rejoint dès sa création le Parti de Gauche. Après y avoir été chargé des relations européennes en 2012, Hadrien Clouet se voit confier le "pôle argumentaire" de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2017.

Il est décrit par le site France3-régions comme « l'une des têtes pensantes » du parti La France insoumise, dont il est membre au moins depuis 2017[4]. Lors de la campagne présidentielle 2022, il co-écrit « l'Avenir en Commun », le programme de Jean-Luc Mélenchon, avec Clémence Guetté et contribue à l'élaboration du programme commun de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale[3].

Lors des élections législatives de 2022, il est candidat dans la première circonscription de la Haute-Garonne sous l'étiquette NUPES. Arrivé en tête au premier tour, parmi les meilleurs scores de son parti, il est élu député au second tour avec 54,12 % des voix devant Pierre Baudis[10] - [11].

• Rationner l’emploi. La promotion du temps partiel par les services publics d’emploi allemand et français, Édition Maison des Sciences de l’Homme, février 2022.

• « Les quatre usages du concept de l’armée de réserve », in Actuel Marx, 2023/1 (n° 73), Presses universitaires de France, 2023, pp 134-154.
• « S’approprier Pôle emploi avec, contre et par ses agents » in Olivier Bachelard, Delphine Espagno, Anne Gillet (dir.), L’usager acteur du service public ? Nouveaux enjeux, nouvelles pratiques, Presses universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2022[12]
• Avec Jean-Marie Pillon, « Forcer le destin. Le travail d’appariement dans les services publics d’emploi allemands et français » in Melchior Simioni, Philippe Steiner (dir.), Faire des paires. Sociologie de l’appariement, Presses de Sciences Po, 2022[12].
• « Contrôler les chômeurs pour discipliner les salariés » in Antony Burlaud, Allan Popelard, Gregory Rzepski (dir.), Le nouveau monde. Tableau de la France néolibérale, Éditions Amsterdam, 2021, pp. 845-857[12].
• « Les chômeurs, de gros fainéants ? » in Collectif, Manuel indocile de sciences sociales, Paris, La Découverte, 2019, pp. 971-980[13].
• « Le temps partiel aux guichets. Relations entre conseillers et demandeurs d’emploi en temps de crise », in Anne-Marie Arborio, Paul Bouffartigue et Annie Lamanthe (dir.), Crise(s) et mondes du travail, Toulouse, Octarès, 2018, pp. 222-238[13]
• avec Nicolas Briot (SAGE) et Alice Lavabre (CGS), « „Die Arbeitslosen begleiten“? Verschränkte Ethnografien eines institutionellen Verhältnisses », in Karim Fertikh, Heike Wieters et Bénédicte Zimmermann (dir.), Ein soziales Europa als Herausforderung, Campus Verlag, 2018, pp. 253-289[13].