Haïastan (journal)
Haïastan (ou Hayastan, en arménien Հայաստան, littéralement « Arménie ») est un journal de la communauté arménienne de France, créé en par Hovig Eghiazarian et Armik Djamalian et organe du Nor Séround[1].
Haïastan Հայաստան | |
Pays | France |
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Zone de diffusion | Diaspora arménienne |
Langue | Arménien |
Périodicité | Variable |
Genre | Journal |
Fondateur | Hovig Eghiazarian Armik Djamalian |
Date de fondation | janvier 1939 |
Ville d’édition | Paris |
ISSN | 0982-2003 |
Site web | https://haiastan.fr/ |
Historique
Haïastan voit le jour en à l’initiative de Hovig Eghiazarian et Armik Djamalian, cadres français de la Fédération révolutionnaire arménienne[2], afin de s'adresser à la jeunesse[3], comme en témoigne le premier éditorial du journal intitulé « Notre but : La nouvelle génération »[4]. Sa fondation est encouragée par Chavarche Missakian, fondateur du quotidien Haratch[2]. Le journal est alors un mensuel de langue française et il connaît 8 numéros jusqu'en août de la même année avant que la publication ne soit interrompue pendant la guerre[2]. L'objectif de Haïastan est d'informer la jeunesse franco-arménienne sur les aspects politiques, historiques et culturels de l’Arménie et lui expliquer la « cause arménienne »[2].
La publication reprend après la guerre en [5] et Haïastan est légué au Nor Séround dès la naissance de l’association, faisant du journal un moyen d’expression de l'organisation[3]. Le journal est publié durant toute l’histoire de l'association, mais connaît des fréquences de publications différentes en fonction des exigences d’information et de sensibilisation imposées par les évolutions de la cause arménienne[3]. La ligne éditoriale de Haïastan est marquée par son opposition au soviétisme, à son soutien de l’indépendance de l'Arménie et à son engagement en faveur des forces armées arméniennes lors de la guerre du Haut-Karabagh[3]. Lors des actes de terrorisme arménien des années 1970-1980, le Nor Séround s’engage dans une campagne « d’explication » des actions du Commando des Justiciers dans Haïastan et dans ses meetings[1].
Certains écrivains arméniens de la diaspora écrivent dans le journal, comme par exemple Zareh Vorpouni[6].
Depuis 2015, le journal n'existe plus que sous forme numérique ; une version papier est publiée une fois par an le , date de commémoration du génocide arménien.
Notes et références
- Anahide Ter Minassian 1995.
- « Haïastan », sur webaram.com
- « Le Journal Haïastan », sur norseround.com
- « Notre but : La nouvelle génération », Haïastan, no 1,‎ , p. 1 (lire en ligne)
- Cyril le Tallec 2003, p. 130-132.
- Krikor Beledian 2001, p. 248.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Krikor Beledian, Cinquante ans de littérature arménienne en France : Du même à l'autre, CNRS Éditions, , 487 p. (ISBN 978-2-271-05929-1)
- Claire Mouradian, « La vitalité d'une presse en diaspora », dans Collectif, Presse et mémoire : France des étrangers, France des libertés, Éditions de l'Atelier, (ISBN 978-2708228719, lire en ligne), p. 35-45
- Anahide Ter Minassian, « Les Arméniens de Paris depuis 1945 », dans Antoine Marès et Pierre Milza, Le Paris des étrangers depuis 1945, Paris, Éditions de la Sorbonne, , 470 p. (ISBN 978-2859448639, lire en ligne), p. 205-239
- Cyril Le Tallec, La communauté arménienne de France, 1920-1950, Éditions L'Harmattan, , 226 p. (ISBN 978-2-7475-0480-5, lire en ligne)
Liens externes
- Site officiel
- Les huit premiers numéros numérisés (1939) sont consultables sur le site de l'Aram : (hy) « Haïastan », sur webaram.com