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Hôtel de la Caisse d'épargne de Gien

L’hôtel de la Caisse d’épargne est un bâtiment du début du XXe siècle situé à Gien, en France. Il a autrefois accueilli un établissement bancaire, pour lequel il a été construit.

Hôtel de la Caisse d'épargne de Gien
Façade principale depuis la rue Thiers, en août 2021.
Présentation
Architecte
César Auguste Mancel (d)
Créateur
Émile Guillaume (fronton)
Construction
entre et
Inauguration
Localisation
Adresse
9 rue Thiers
Gien, Loiret
France
Coordonnées
47° 41′ 09″ N, 2° 38′ 01″ E
Carte

Situation et accès

L’édifice est situé au no 9 de la rue Thiers, au nord du centre-ville de Gien, et plus largement au sud-est du département du Loiret.

Histoire

Contexte

En 1900, la Caisse d’épargne de Gien compte près de 19 000 livrets et plus de 10 millions de francs de dépôts. Avec l’expansion, ses locaux deviennent exigus[1].

Concours

La construction d’un nouvel est décidé, notamment pour faire impression à la clientèle[1]. Vers le début de l’année 1907, un concours pour la construction d’un hôtel de la Caisse d’épargne est organisé. Il rassemble 10 concurrents, parmi lesquels 3 projets sont classés et primés[2].

Résultats du concours[2]
Prix Candidat Ville du candidat
1er César Auguste Mancel[1] Paris
2e Marquet Gien (Loiret)
3e Armand Vaillant Orléans (Loiret)

Construction

L’édifice est élevé selon les plans de l’architecte César Auguste Mancel, primé 1er au concours, qui ambitionne un hall monumental avec de la mosaïque polychrome au sol ainsi qu’un fronton sculpté. Pour ce dernier, il fait appel au sculpteur Émile Guillaume[1].

Inauguration et réception

La cérémonie d’inauguration a lieu en . Alors les retours sont positifs de la part la clientèle, l’Inspection des finances note un « immeuble vaste et luxueux, hors de proportion avec les besoins »[1].

Structure

Fronton, inscription « Caisse d’épargne » en capitales et autres sculptures de la façade principale, en .

Le fronton dont aucun nom exact n’est connu se compose d’un homme et d’une femme, torses nus, encadrant une sorte de corne d'abondance[1]. Ces sculptures seraient typiques de la Belle Époque et de l’Art nouveau[3]. Originellement, le premier tient un pinceau dans la main droite et une palette dans la gauche, tandis que la seconde file la laine de la main droite et une quenouille dans la gauche[1]. Le pinceau et la quenouille auraient disparu[4].

Références

  1. Roland Biguenet, Émile Guillaume (1867-1954) : le sculpteur de la IIIe République, Orthez, Publishroom Factory, , 211 p. (ISBN 979-1-023-61631-6, lire en ligne Accès libre), « La Caisse d’épargne de Gien », p. 44
  2. « Concours - Gien », La Construction lyonnaise, no 9 de la 29e année, , p. 101 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  3. Pascale Auditeau, « Sur les traces d’Émile Guillaume, l’auteur des statues du fronton de la Caisse d’épargne à Gien », La République du Centre, (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  4. François Basley, « Émile Guillaume, sculpteur oublié », Le Journal de Gien, , p. 27

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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