Accueil🇫🇷Chercher

Gustave-Antoine Richelot

Gustave-Antoine Richelot, né le à Nantes et mort le à Paris[1], est un médecin français. Il est le père du chirurgien Louis-Gustave Richelot (1844-1924).

Gustave-Antoine Richelot
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Henri Richelot (d)
Enfant
Autres informations
Distinction

Biographie

En 1831, il obtient son doctorat en médecine à Paris avec la thèse sur la Phlébite utérine. Durant sa carrière, il travaille comme médecin au dispensaire du bureau de bienfaisance.

Il traduit en français plusieurs ouvrages mĂ©dicaux de langue anglaise, tels que :

  • Ĺ’uvres chirurgicales complètes d’Astley Cooper coĂ©crit avec Édouard Chassaignac, 1835 ;
  • Ĺ’uvres complètes de John Hunter, 4 vol., 1838-1842 ;
  • TraitĂ© pratique des maladies des yeux de Morell Mackenzie avec annotations de Stanislas Laugier, 1844 ;
  • TraitĂ© de la syphilis, par John Hunter, 1845 ;
  • Le Sang, de John Huster, 1892 ;
  • TraitĂ© de la maladie vĂ©nĂ©rienne, par John Hunter, avec des notes et des additions par Philippe Ricord, Paris, J.-B. Baillière et fils, 1852.

Parmi les œuvres originales Gustave-Antoine Richelot, il publie un traité sur la prostitution en Angleterre et en Écosse intitulé De la prostitution en Angleterre et en Écosse (1857).

En 1875, il s'oppose violemment à l'accès aux études de médecine pour les femmes. Il estime que les femmes n'ont rien à faire dans les écoles de médecine. Il publie un pamphlet La femme médecin en juin 1875. Il consacre quatre pages à Franceline Ribard qu'il a rencontrée au cours de son externat. Il écrit que ses enfants seront « abandonnées, livrés à quelque servante inepte, contractant peut être le germe de quelque maladie »[2].

Gustave-Antoine Richelot est membre fondateur avec Louis-Rémy Aubert-Roche de la revue médicale L'Union. Il est chevalier de la Légion d'honneur[1].

Notes et références

  1. Albert Barbieux, « Les On-Dit : On annonce la mort du docteur Gustave-Antoine Richelot… », Le Rappel, no 8601,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. G. (Gustave) Wellcome Library, La femme-médecin, Paris : Dentu, (lire en ligne).

Voir aussi

Bibliographie

  • RĂ©ponse aux dĂ©tracteurs de la brochure intitulĂ©e Exposition de Nantes en 1825, par MM. G et V AlĂ©thocrite. Vincent Gache et Gustave-Antoine Richelot, Nantes, HĂ©rault, 1825.
  • Essais poĂ©tiques de Mr G. R, de Nantes, Vincent Gache et Gustave-Antoine Richelot, Nantes, HĂ©rault, 1829.
  • Hygiène publique. De la substitution du blanc de zinc au blanc de plomb dans l’industrie et dans les arts, Paris, F. Maleteste, 1852.
  • Observation d’éclampsie par le Dr Prosper de Pietra Santa, Paris, F. Maleteste, 1852.
  • De la prostitution en Angleterre et en Écosse, Paris, J.-B. Baillière et fils, 1857.
  • Consultation mĂ©dicale sur un cas de vomissements incoercibles pendant les premiers mois de la grossesse, Paris, L’Union mĂ©dicale, 1860.
  • MĂ©moire sur l’emploi thĂ©rapeutique des laits mĂ©dicamenteux du Dr Bouyer, Paris, F. Malateste, 1865.
  • Observation de tumeurs fibreuses interstitielles de l’utĂ©rus compliquant l’accouchement... parturition naturelle, hĂ©morrhagie grave après l’accouchement, par dĂ©faut de retrait du tissu utĂ©rin, compression de l’aorte, guĂ©rison des accidents de l’accouchement..., Paris, L’Union mĂ©dicale, 1867.
  • Du Traitement de la rĂ©troflexion utĂ©rine grave par la soudure du col de la matrice avec la paroi postĂ©rieure du vagin, Paris, L’Union mĂ©dicale, 1868.
  • La Femme-mĂ©decin, Paris, Édouard Dentu, 1875.
  • Traitement de l’engorgement du col utĂ©rin par les cautĂ©risations avec le caustique Filhos caustique de Vienne solidifiĂ©, Paris, G. Masson, 1884.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.