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Guillaume de Marcossey

Guillaume Fournier, dit de Marcossey, mort le , est un prélat d'origine savoyarde du XIVe siècle, évêque de Gap, sous le nom de Guillaume VI, puis de Genève, sous le nom de Guillaume II.

Guillaume de Marcossey
Biographie
Naissance
Lieu inconnu
Décès
SĂ©pulture
Activité
Armes de Marcossey,
d'azur au lévrier d'argent accolé de gueules.[1]
Vue de la sépulture.

Biographie

Origines

Guillaume est issu de la famille noble de Fournier, appartenant Ă  la petite noblesse[2], seigneurs de Marcossey (Viuz-en-Sallaz)[3] - [4] - [5], dans le mandement de Thyez en Sallaz (ou Thy).

Carrière ecclésiastique

Guillaume Fournier est official de Genève, en 1344, chanoine de Saint-Pierre, en 1348, puis doyen de la cathédrale de Sion, en 1349[5]. L'historien dauphinois Théodore Gautier (1844) l'imagine, par erreur, évêque de Fréjus jusqu'en 1359.

Il est choisi pour occuper le siège épiscopal de Gap (Dauphiné) le [6], par le pape Innocent VI[5].

Épiscopat de Gap

Son action dans le diocèse gapençais pousse Raoul de Louppy, gouverneur de Dauphiné, à le choisir comme lieutenant en début d'année 1366[5] - [6], mais Guillaume ne pourra occuper cette charge delphinale que quelques mois[7].

Guillaume sera confronté durant son épiscopat gapençais à un membre de sa famille, Claude de Marcossey, au sujet de problèmes de succession dans ce mandement, près de Scionzier et de Viuz-en-Sallaz[6].

Épiscopat de Genève

Le décès de Alamand de Saint-Jeoire[8] lui permet de demander à lui succéder à Genève, dans son église d'origine, où il est nommé le [9], par le pape Urbain V[5] - [10]. Il prend possession de son diocèse le suivant[4]. Guillaume de Marcossey devient évêque de Genève et occupera la cathèdre jusqu'à son décès en 1377.

Durant son épiscopat, tenu de maintenir ses droits temporels, il parvient à faire révoquer le vicariat impérial sur la ville et le diocèse de Genève conféré par Charles le Sage à Amédée VI de Savoie en jetant l'interdit sur sa ville après avoir été obligé de se réfugier dans sa famille à Thyez[6]. À son retour à Genève, il renforce les fortifications en faisant ajouter ou réparer 22 tours à la muraille[6].

Mort et succession

Guillaume de Marcossey meurt le [5]. Son corps est inhumé dans la chapelle de la Vierge Marie de la cathédrale[4].

Sur le trône de Genève lui succède Jean de Murol[11], familier de l'antipape Clément VII[12].

Hommages

Rue à Genève.

Une rue porte son nom à Genève (orthographiée « Marcossay »), dans le quartier de Plainpalais[13].

Notes et références

  1. Armoiries d'après Allard 1704.
  2. Diocèse, 1985, p. 52.
  3. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, vol. 3, Puthod, , p. 7.
  4. Jean-Daniel Blavignac, Armorial genevois. Essai historique sur les armoiries, les sceaux, les milices et les sociétés militaires, les uniformes et les bannières, les médailles et les monnaies de Genève, depuis l'époque la plus ancienne jusqu'à nos jours, Genève, (lire en ligne), pp. 244-245.
  5. Ansgar Wildermann, « Marcossey, Guillaume de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  6. Rollin, 1896.
  7. Il est rapidement remplacé par Guy Coppier, seigneur d'Hières, à ce poste précédemment occupé par Hugues de Genève, seigneur d'Anthon (Allard, 1704).
  8. Albanès (1899) nomme son prédécesseur Guillaume Alleman. Les Alleman de Saint-Jeoire sont à distinguer de la famille Alleman, originaire du Dauphiné.
  9. Albanès 1899 ; Gautier 1844 donne l'année 1367 par erreur.
  10. Diocèse, 1985, p. 53.
  11. Diocèse, 1985, p. 303.
  12. Diocèse, 1985, p. 55.
  13. « Rue Guillaume-De-MARCOSSAY », Noms géographiques du canton de Genève, sur ge.ch, État de Genève (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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