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Guillaume Sorel

Guillaume Sorel, né à Cherbourg[1] le , est un auteur de bande dessinée et illustrateur français.

Guillaume Sorel
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Biographie

Après un BEP-CAP en génie civil, Guillaume Sorel rejoint en 1983 l'École des arts appliqués de Lyon. Il intègre en 1985 l'École Supérieure des Beaux-Arts de Paris[2].

À partir de 1987, il publie ses premières illustrations dans les magazines Scales et Casus Belli, illustre des jeux de rôles pour Oriflam (la série RuneQuest) et Descartes et collabore aux trois numéros du fanzine Karpath.

Guillaume Sorel et Thomas Mosdi réalisent leur première bande dessinée L'Île des morts (1991[2] - 1996), une série fantastique publiée aux éditions Vents d'Ouest dans la collection « Gris Feu ».

Guillaume Sorel et Mathieu Gallié publient ensemble un récit pour le collectif Les Diables, Le Fils du Grimacier et quelques années plus tard la série Algernon Woodcock.

À partir de 1996 débute la série Mens Magna sur un scénario de Froideval puis en 1999, Guillaume Sorel retrouve Thomas Mosdi pour le diptyque Amnésia. En 2000, Guillaume Sorel signe son premier album solo Mother, une histoire de vampires.

En 2002, Guillaume Sorel et Mathieu Gallié lancent la série Algernon Woodcock. Un spin-off intitulé Contes des Hautes Terres sort la même année. En 2009, il publie aux Éditions Casterman le roman graphique Mâle de Mer sur un scénario de Lætitia Villemin.

Guillaume Sorel et l'écrivain Laurent Seksik coscénarisent l’adaptation du roman Les derniers jours de Stefan Zweig. L'album paraît en , jour commémoratif des 70 ans de la mort de l'auteur autrichien Stefan Zweig.

Après Mother, sorti en 2000, il travaille à nouveau en solo et 2013 voit la sortie de l'album Hôtel Particulier. En 2014, a lieu la première adaptation du Horla, de Guy de Maupassant chez Rue de Sèvres[3].

Après une première collaboration avec Serge Le Tendre en 2008 dans un album collectif (Paroles d'étoiles aux Éditions Soleil), Vents d'Ouest leur propose de travailler ensemble autour des grands crimes : J'ai tué Abel sort en 2015.

Guillaume Sorel est aussi illustrateur, signant de nombreuses couvertures de livres, dans des collections fantastiques[4]. De fin 2015 à début 2016, il abandonne pour un temps la bande dessinée afin de se consacrer à son travail d'illustrateur et de peintre.

En , Bluebells Wood, où Sorel est au scenario et au dessin, a été édité aux Editions Glénat.

Ĺ’uvres

Bandes dessinées

  1. In Cauda Venenum, 1991 ;
  2. Mors Ultima Ratio, 1992 ;
  3. Abyssus Abyssum invocat, 1993 ;
  4. Perinde ac cadaver, 1994 ;
  5. Acta est fabula, 1996.
  • Le Fils du Grimacier, scĂ©nario de Mathieu GalliĂ©, Vents d'Ouest, 1995.
  • Mort Ă  outrance, scĂ©nario de Thomas Mosdi, Vents d'Ouest, 1996.
  • Mens Magna, scĂ©nario de François Froideval, Soleil :
  1. Les Loups de Kiev, 1996 ;
  2. L'Aigle d'Égypte, 1997 ;
  3. Le Crépuscule des Titans, 1998.
  • AmnĂ©sia, scĂ©nario de Thomas Mosdi, Le TĂ©mĂ©raire :
  1. Orphée, couleurs de Michel Crespin, 1998 ;
  2. Eurydice, 1999.
  1. Éléonore, 2000[6] ;
  2. Vernon, 2001.
  1. L'Œil fé 1, 2002 ;
  2. L'Œil fé 2, 2003 ;
  3. Sept CĹ“urs d'Arran 1, 2004 ;
  4. Sept CĹ“urs d'Arran 2, 2005 ;
  5. Alisandre le Bel, 2007 ;
  6. Le Dernier Matagot, 2011.
  1. La longue nuit, 2002 ;
  2. La sixième couronne, 2006 ;
  1. Hantise, 2003 ;
  2. Qui est mon père ?, 2005 ;
  1. Le Livre des sorcières, 2019 ;
  2. Le Livre des fantĂ´mes, 2021.
  • Couverture de MĂ©fie-toi d'une femme qui lit, collectif, Éditions Daviken, 2021

Illustration

  • 2014 : Alice au Pays des Merveilles, texte de Lewis Carroll, traduction de Henri Parisot (Rue de Sèvres)

Illustrations de couvertures

Guillaume Sorel a illustré de nombreuses couvertures de revues, notamment Bifrost.

Il a également illustré des couvertures de romans chez Pocket, Denoël, Mnémos, Fleuve Noir, Le Bélial ou Gallimard.

Expositions

  • 2021: chez Huberty & Breyne Ă  Bruxelle[8]
  • 2022 : plus de 40 de ces Ĺ“uvres, notamment des planches de Macbeth, Roi d'Ecosse Ă  ClĂ©guer en 2022[2] - [9]

RĂ©compense

Notes et références

  1. Cherbourg-Octeville en 2000, puis commune déléguée dans Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016.
  2. « Cléguer. Le neuvième art vu par Guillaume Sorel », Ouest-France, (consulté le ).
  3. Le Horla - Article paru le 21 avril 2014
  4. &Niveau=illus Guillaume Sorel sur le site NooSFere (Illustrations) (consulté le )
  5. Xavier Glaizes, « Maman, j'ai raté la fin ! », BoDoï, no 31,‎ , p. 8.
  6. Jean-Pierre Fuéri, « En vert et contre tous », BoDoï, no 33,‎ , p. 24.
  7. Cathia Engelbach, « L’autre côté du miroir », sur achacunsalettre.blog.lemonde.fr (consulté le ).
  8. Daniel Couvreur, « Guillaume Sorel, le grand nocturne du 9e art », Le Soir, (consulté le ).
  9. « Les planches de Guillaume Sorel à découvrir à la Malterie de Cléguer jusqu’au 15 août », Le Télégramme, (consulté le ).
  10. « Saint-Malo, le port d'attache de la bande dessinée », Ouest-France,‎ .

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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