Guillaume Le Gouverneur
Guillaume Le Gouverneur (né à Saint-Malo, le et mort le ), fut un évêque de Saint-Malo.
Guillaume Le Gouverneur | |
Biographie | |
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Naissance | Saint-Malo |
Décès | |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination Ă©piscopale | |
Dernier titre ou fonction | Évêque de Saint-Malo |
Évêque de Saint-Malo | |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Biographie
Carrière ecclésiastique
Fils de Jean Gouverneur, sieur de Saint-Étienne, et de sa troisième épouse Gilette Crosnier (des Souesnais), Guillaume Le Gouverneur est l'unique malouin qui soit monté sur le siège épiscopal de la cité corsaire. Destiné très tôt à la carrière ecclésiastique, à l’âge de 8 ans il reçoit la tonsure, le 14 mars 1581, avant que d'être nommé chanoine de la cathédrale Saint-Vincent, le 15 juillet 1588.on ne connait rien de sa formation ecclésiastique mais il est titulaire d'une licence de droit canon. Pourvu par résignation de son oncle en sa faveur et muni de provisions en Cour de Rome, il devient doyen du Chapitre de chanoines de la cathédrale, prenant possession du doyenné par procureur le 18 décembre 1592 et en personne le 4 mai 1593. Député de Saint-Malo aux États de Bretagne en 1596 et 1598,il l'est également de la province ecclésiastique de Tours aux Assemblées du clergé de 1602 et 1608. Il est recteur de Paramé depuis 1593, avant que d'être nommé évêque de Saint-Malo par Henri IV le 29 janvier 1610[1].
Épiscopat et décès
Ayant reçu ses bulles le suivant, Guillaume Le Gouverneur est sacré évêque de Saint-Malo le 20 février 1611 à Paris en l'église de l'Assomption par le cardinal de Joyeuse, archevêque de Rouen, Mgr Miron et Mgr de Bourgneuf de Cucé, évêques d'Angers et de Nantes.
Faisant son entrée solennelle à Saint-Malo le , il autorise la fondation en 1615 du Monastère Notre-Dame-de-la-Victoire à proximité de sa cathédrale, par Servianne Le Gobien, dame du Ponthay, Françoise Porée, Jeanne Gaultier et Perrine Groult. Il demande en 1620 à Marie de Beauvilliers, abbesse de l'abbaye de Montmartre deux religieuses bénédictines professes pour prendre la direction de l'établissement. Celle-ci lui dépêcha Renée de Vanssay qui devint prieure, et Catherine Mesmin, en 1621[2]
Ayant collationné les anciens statuts synodaux de son diocèse, il en publie de nouveaux en 1621.
On doit à ce zélé prélat, dont Henri IV avait fait son conseiller, l'établissement des Ursulines, des Bénédictins anglais (Saint-Malo), des Dominicaines (Dinan) et des Capucins (Saint-Servan) dans son diocèse.
Guillaume Le Gouverneur mourut après une longue maladie, le , et son corps fut inhumé le 30 dans le chœur de la cathédrale de Saint-Malo.
Armes
- D'azur à la croix d'argent, cantonnée aux 1er et 4e cantons d'une étoile, et aux 2e et 3e d'un croissant, le tout de même.
- D’azur à la croix d’argent, cantonnée de deux étoiles en chef et de deux croissants en pointe, le tout de même[3].
Notes et références
- (en) Joseph Bergin The Making of French Episcopate (1589-1661) Yale University Press 1996 (ISBN 978-0300067514) p. 655
- l'Ancien couvent Notre-Dame-de-la-Victoire
- Nobiliaire de Bretagne, pol potier de courcy.
Sources
- Chanoine Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes, Fougeray et Paris, René Haton, 1880-1886, 6 vol. in-8° br., couv. impr. (disponible sur Gallica).
- (en) Joseph Bergin, The making of the French Episcopate 1589-1661, New Haven & London, Yale University Press, , 761 p. (ISBN 0300067518), p. 655 Le Gouverneur Guillaume St-Malo 1610-30
Lien externe
- Fiche sur catholic-hierarchy.org