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Guerre des Goths (267-269)

La guerre des Goths (267-269) oppose les Goths et leurs alliĂ©s Ă  l’Empire romain. Elle s’inscrit Ă  la fois dans le contexte des guerres que l’Empire romain soutient contre diffĂ©rentes tribus « barbares » sur le plan extĂ©rieur et dans celui de la crise du troisiĂšme siĂšcle (235 – 284) sur le plan intĂ©rieur pendant laquelle « empereurs-soldats » et usurpateurs se succĂšdent rapidement sur le trĂŽne.

Les invasions goths de 267 et 268

Lors d’une prĂ©cĂ©dente guerre des Goths qui se dĂ©roula de 248 Ă  253 l’empereur Trajan DĂšce et son fils avaient trouvĂ© la mort; c’était la premiĂšre fois qu’un empereur romain mourait au combat contre les « barbares »; le futur empereur Émilien (r. avril-aout 253) alors gouverneur de MĂ©sie et de Pannonie, rĂ©ussit toutefois Ă  repousser les Goths de Cniva au-delĂ  du Danube. De nouvelles invasions ont lieu en 267 et 268 alors que les Goths dĂ©vastent les rĂ©gions cĂŽtiĂšres de la mer ÉgĂ©e ainsi que la Thrace jusqu’à ce qu’ils soient dĂ©faits par les empereurs Gallien (r. 260-268) et Claude II (r. 268-270). Malheureusement la confusion rĂ©gnant dans les sources rend difficile de dĂ©terminer s’il y eut une ou deux invasions et si les batailles dites de Nessos et de Naissus sont des batailles diffĂ©rentes.

Quoi qu’il en soit, la victoire des forces romaines ainsi que l’implacable poursuite contre les envahisseurs que mĂšne le futur empereur AurĂ©lien (r. 270-275) contribuent grandement Ă  rĂ©duire la menace d’invasion germanique sur la frontiĂšre des Balkans au cours des dĂ©cennies qui suivent.

Contexte historique

Des sources imprécises et parfois contradictoires

Dans cette pĂ©riode troublĂ©e que fut la crise du TroisiĂšme SiĂšcle, il s’avĂšre difficile de reconstruire le cours des Ă©vĂšnements qui conduisirent aux batailles de Nessos et de Naissus. Les sources qui couvrent cette pĂ©riode, y compris la « Nouvelle Histoire » de Zosime, l’ « Épitome des Histoires » de Zonaras, la « Chronographie » de Georges le Syncelle ainsi que l’ « Histoire Auguste » se basent essentiellement sur un texte aujourd’hui perdu, intitulĂ© « ÎŁÎșυΞÎčÎșÎŹ (Scythica) », de l’historien athĂ©nien Dexippe[N 1]. Ce texte n’a survĂ©cu que par des citations trouvĂ©es dans l’ « Histoire Auguste », texte d'un rĂ©dacteur anonyme de la fin du IVe siĂšcle qui abonde en dĂ©tails et anecdotes fantaisistes, appuyĂ©s sur des sources ou des documents inventĂ©s ainsi que sur des extraits de compilations byzantines du IXe siĂšcle[1]. Pour rendre les choses encore plus complexes, d’autres Ɠuvres qui s’appuient sur Dexippe (et probablement sur une autre source inconnue de l’époque) donnent une interprĂ©tation des faits complĂštement diffĂ©rente[2] - [3]. Enfin, la propagande impĂ©riale qui caractĂ©rise la dynastie constantinienne ajoute Ă  la confusion en reportant toutes les calamitĂ©s sur le rĂšgne de Gallien afin de ne pas entacher la mĂ©moire de Claude II le Goth, vu comme le fondateur de la dynastie[4].

Une ou deux invasions ?

Buste en marbre de Gallien - Musée du Palatin.

Il en rĂ©sulte une controverse qui se poursuit sur le fait qu’il y aurait eu une ou deux invasions, sur le dĂ©roulement des Ă©vĂšnements et le rĂšgne sous lequel ceux-ci se seraient produits[5] - [6]. Ainsi on ne peut ĂȘtre certain de l’identitĂ© de l’empereur Ă  la tĂȘte de l’armĂ©e au moment de la bataille de Naissus. En 1939, Andreas Alföldi partisan d’une unique invasion soutint que Gallien Ă©tait le seul responsable de la dĂ©faite des barbares; selon cette thĂ©orie les batailles de Nessos et de Naissus n’auraient Ă©tĂ© qu’une seule et unique bataille que des orthographes diffĂ©rentes du nom de l’endroit auraient dĂ©doublĂ©e[7]. Son hypothĂšse fut acceptĂ©e pendant de nombreuses annĂ©es, mais les plus rĂ©centes Ă©tudes suggĂšrent plutĂŽt deux invasions et deux victoires romaines, la premiĂšre remportĂ©e Ă  Nessos par l’empereur Gallien, la deuxiĂšme Ă  Naissus par l’empereur Claude II [8] - [9] - [10] - [4] - [11].

Il apparait maintenant plus plausible qu’il y ait eu deux invasions distinctes et le texte qui suit s’appuie sur cette version des Ă©vĂšnements, mais l’on doit garder en mĂ©moire que les preuves sont trop confuses pour permettre une reconstruction absolument fiable de ces annĂ©es troublĂ©es.

Les invasions de 267-268

Monnaie (8 aurei) de Claude le Gothique avec l’inscription : IMP.C.M.AVRL.CLAVDIVS.P.F.AVG. Verso: CONCORD IA.EX ERCITVS.

Au cours des deux dĂ©cennies qui suivirent la bataille d’Abritus en 251 au cours de laquelle les Goths avaient dĂ©cimĂ© l’armĂ©e romaine, et oĂč l’empereur DĂšce ainsi que son fils et coempereur avaient trouvĂ© la mort, la menace de nouvelles invasions avait eu une influence dĂ©stabilisante sur la politique domestique de l’Empire romain. AprĂšs l’invasion de 253, les Goths et leurs alliĂ©s s’étaient concentrĂ©s sur l’Asie mineure, pillant diverses villes de la cĂŽte et de l’intĂ©rieur dont ÉphĂšse oĂč le temple d’ArtĂ©mis avait Ă©tĂ© rĂ©duit en cendres[12].

Ces raids s’étaient poursuivis tout au cours du rĂšgne de Gallien (r. 253 – 268) et, de 267 Ă  269, deux grandes invasions de « Scythes », comme les appellent les sources[13], se dĂ©roulĂšrent sur le territoire de l’Empire romain. La premiĂšre eut lieu en 267 : les HĂ©rules [N 2] Ă  la tĂȘte d’une flotte de 500 navires[14] ravagĂšrent les cĂŽtes mĂ©ridionales de la mer Noire et attaquĂšrent sans succĂšs Byzance et Cyzique. Bien que dĂ©faite par la marine romaine, la flotte des HĂ©rules rĂ©ussit Ă  s’infiltrer en mer ÉgĂ©e oĂč elle razzia les iles de Lemnos et de Skyros en plus de mettre Ă  sac plusieurs citĂ©s mĂ©ridionales de la province d’AchaĂŻe, y compris AthĂšnes, Corinthe, Argos et Sparte[15]. Ils se dirigĂšrent alors vers la BĂ©otie oĂč pour la premiĂšre fois ils rencontrĂšrent une armĂ©e romaine importante conduite par le gĂ©nĂ©ral Marcianus, probablement gouverneur de la MĂ©sie supĂ©rieure ou infĂ©rieure. Ses forces n’étant pas suffisantes pour annihiler les envahisseurs, il se contenta durant les mois d’hiver de les pourchasser Ă  travers l’Épire et la MacĂ©doine vers laquelle Gallien, arrivant d’Italie, avançait[16]. Ce dernier remporta une importante victoire prĂšs du fleuve Nestos ou Nessos[N 3] sur la frontiĂšre entre la MacĂ©doine et la Thrace avec l’aide de la cavalerie dalmate[15]. Selon Zosime, les pertes barbares auraient Ă©tĂ© de 3 000 hommes [17]. Selon l’hypothĂšse qui identifie la victoire de Nessos Ă  celle de Naissus, celle-ci aurait Ă©tĂ© telle que les campagnes subsĂ©quentes de Claude n’auraient guĂšre Ă©tĂ© que des « opĂ©rations de nettoyage »[18]. Selon l’hypothĂšse des deux invasions, si Gallien rĂ©ussit effectivement Ă  battre les HĂ©rules et leurs alliĂ©s Goths, les rĂ©sultats de la bataille ne furent pas dĂ©terminants. L’empereur parvint cependant Ă  un accord avec le chef des HĂ©rules, Naulobatus, en fonction duquel il donnait un sauf-conduit Ă  celui-ci pour se retirer avec ses hommes hors de l’empire, tout en lui accordant les ornamenta consularia[15].

L’annĂ©e suivante, une seconde invasion, plus importante que la premiĂšre commença. Une Ă©norme coalition composĂ©e de « Scythes » (en fait consistant en Goths [Wisigoths et Ostrogoths], GĂ©pides et Peucins, commandĂ©e elle aussi par les HĂ©rules s’assembla Ă  l’embouchure du fleuve Tyras (le Dniester) [N 4]. Tant l’Histoire Auguste que Zosime avancent un total de 2000 Ă  6000 navires et 325 000 hommes [19]. Il s’agit d’une exagĂ©ration manifeste mais qui tĂ©moigne de l’ampleur de l’invasion. AprĂšs avoir Ă©chouĂ© Ă  ravager diverses villes sur les cĂŽtes occidentales de la mer Noire et du Danube (Tomis, Marcianopolis), les envahisseurs s’attaquĂšrent Ă  Byzance et Chrysopolis. Une partie de la flotte pĂ©rit en mer, soit que les marins aient sous-estimĂ© la violence du courant de la Propontide[20], soit qu’elle ait Ă©tĂ© dĂ©vastĂ©e par la marine romaine. La flotte qui survĂ©cut au dĂ©sastre entra dans la mer ÉgĂ©e et parvint Ă  ravager diverses iles aussi loin que CrĂšte et Rhodes. Pendant ce temps le gros des troupes aprĂšs avoir construit des engins de siĂšge s’apprĂȘtait Ă  s’emparer de Thessalonique et de Cassandreia, mais dut retraiter Ă  l’intĂ©rieur des Balkans lorsqu’on apprit que l’empereur approchait. En chemin toutefois, les envahisseurs purent mettre Ă  sac Doberus (Paionia ?) et la PĂ©lagonie.

Bataille de Naissus ou de Nessos ?

Buste reprĂ©sentant probablement l’empereur AurĂ©lien dans lequel on voyait auparavant l’empereur Claude le Gothique (MusĂ©e Santa Giula de Brescia).

Selon l’hypothĂšse oĂč les batailles de Nessos/Nestos et de Naissus (plus au nord, prĂšs du Danube; aujourd’hui Ă  proximitĂ© de NiĆĄ en Serbie) n’auraient constituĂ© qu’une seule bataille, le crĂ©dit en reviendrait Ă  l’empereur Gallien avec comme seconds le futur empereur Claude et le chef de la cavalerie, Lucius Aurelius Marcianus.

S’il y eut effectivement deux invasions, la bataille de Naissus se serait dĂ©roulĂ©e une annĂ©e plus tard que celle de Nessos/Nestos. Peu aprĂšs cette derniĂšre, l’empereur Gallien appris que l’un de ses gĂ©nĂ©raux, Aureolus, commandant de la cavalerie romaine basĂ©e Ă  Milan, s’était alliĂ© avec le gĂ©nĂ©ral Postumus qui s’était proclamĂ© empereur d’un Ă©phĂ©mĂšre « empire des Gaules » en 265 et revendiquait le trĂŽne[6] - [15].

Sachant que s’il perdait le nord de l’Italie sa situation serait dĂ©sespĂ©rĂ©e, Gallien retourna en Italie avec le gĂ©nĂ©ral AurĂ©lien [21], laissant Marcianus responsable de la frontiĂšre danubienne. Il devait toutefois ĂȘtre tuĂ© par des gĂ©nĂ©raux illyriens insatisfaits alors qu’il s’apprĂȘtait Ă  affronter le gĂ©nĂ©ral rebelle prĂšs de Milan, probablement entre juin et octobre 268 [22].

L’un de ces trois gĂ©nĂ©raux, M. Aurelius Claudius[N 5], fut alors proclamĂ© empereur (Claude II) et dut partir pour Rome asseoir son pouvoir[23]. Sa prioritĂ© devint alors les Alamans qui, profitant de la guerre civile Ă  Rome, avaient envahi la RhĂ©tie et l’Italie. Il dĂ©fit ceux-ci Ă  la Bataille du lac Benacus (aujourd’hui le lac de Garde dans les Alpes italiennes) vers la fin de 268 ou au dĂ©but de 269, aprĂšs quoi il put s’occuper des Balkans oĂč les HĂ©rules brisant la trĂȘve conclue par Naulobatus, avaient entrepris avec les Goths la deuxiĂšme invasion[24] - [25].

Une nouvelle rĂ©volte, cette fois conduite par le gĂ©nĂ©ral Ulpius Laelianus, s’était dĂ©clarĂ©e sur le Rhin, forçant Claude Ă  retarder son dĂ©part pour les Balkans et Ă  confier au gĂ©nĂ©ral AurĂ©lien la tĂąche de s’y rendre immĂ©diatement[24]. Ce n’est que des semaines plus tard que, la situation dans les Balkans empirant, Claude se rendit avec le gros de l’armĂ©e rejoindre AurĂ©lien et Marcianus. Lorsqu’ils apprirent que l’armĂ©e impĂ©riale approchait les Goths se dirigĂšrent vers l’intĂ©rieur du pays ravageant le nord-est de la MacĂ©doine sur leur passage[26]. GrĂące Ă  une sĂ©rie d’embuches, AurĂ©lien rabattit les Goths vers Claude et son armĂ©e qui les attendaient.

La bataille de Naissus eut ainsi probablement lieu en 269. Les pertes furent considĂ©rables des deux cĂŽtĂ©s. Mais au plus fort de la bataille, alors que l’on comptait dĂ©jĂ  de nombreux morts, les Romains attirĂšrent les Goths dans une embuscade en prĂ©tendant une fuite. Quelque 50 000 Goths auraient pĂ©ri ou auraient Ă©tĂ© faits prisonniers[17].

Claude ne devait pas survivre suffisamment longtemps pour terminer cette guerre. Vers la fin de 269, alors qu’il se prĂ©parait Ă  Sirmium pour une guerre contre les Vandales qui avaient envahi la Pannonie[27], il fut victime de la « peste de Cyprien » (peut-ĂȘtre la petite vĂ©role) et mourut en 270[N 6].

Les suites

L’Empire romain en 271 avant la reconquĂȘte des « empires » de Palmyre et des Gaules.

Lorsqu’il Ă©tait retournĂ© Ă  Sirmium, Claude avait laissĂ© au futur empereur AurĂ©lien la direction des opĂ©rations contre les Goths; celui-ci devait continuer pendant le reste de l’étĂ© et l’automne Ă  les poursuivre jusqu’à ce que ceux-ci soient forcĂ©s de se rĂ©fugier dans la chaine du Grand Balkan connue alors comme le « mont Haemus »[28]. Claude Ă©tant mort, son frĂšre Quintillus prit le pouvoir avec l’appui du SĂ©nat. Mais l’armĂ©e refusa de reconnaitre celui-ci prĂ©fĂ©rant proclamer AurĂ©lien empereur[29] - [30]. AprĂšs avoir assurĂ© son pouvoir Ă  Rome, AurĂ©lien repartit au dĂ©but de l’automne 271 pour les Balkans oĂč, profitant Ă  nouveau des dĂ©sordres de Rome, les Goths avaient repris leurs raids en MĂ©sie et en Thrace. Il rĂ©ussit Ă  dĂ©faire ceux-ci et Ă  les repousser au-delĂ  du Danube, les pourchassant mĂȘme en territoire ennemi oĂč il leur imposa une cuisante dĂ©faite, tuant leur roi, Cannabas ou CannabaudĂšs, ravageant leurs campements et prenant prisonniĂšres les femmes qui les dĂ©fendaient. Ce devait ĂȘtre la plus grande victoire de l’armĂ©e romaine dans la rĂ©gion, revanche de la dĂ©faite d’Abritus quelque vingt ans auparavant, ce qui valut Ă  AurĂ©lien le titre de « Gothicus Maximus ». Cette victoire eut cependant un prix : si elle restaurait l’autoritĂ© romaine sur la frontiĂšre du Danube, elle obligea AurĂ©lien Ă  rĂ©aliser que la Dacie dont Gallien avait dĂ» se retirer quelques annĂ©es auparavant Ă©tait indĂ©fendable. AurĂ©lien ordonna le retrait des troupes qui y Ă©taient stationnĂ©es pour redĂ©finir la ligne dĂ©fensive de l’empire sur le Danube, rĂ©duisant ainsi considĂ©rablement la frontiĂšre qui devait ĂȘtre protĂ©gĂ©e. En mĂȘme temps il Ă©vacuait une partie importante de la population civile qu’il relocalisa au sud de la frontiĂšre dans ce qui devint la nouvelle province de « Dacia Ripensis »[31].

Il faudra attendre prĂšs d’un siĂšcle avant que les Goths ne viennent Ă  nouveau envahir l’empire aprĂšs avoir promis leur aide Ă  un usurpateur, Procope, dĂ©clenchant ainsi une nouvelle guerre des Goths (367-369)[32] - [33].

Notes et références

Notes

  1. Homme politique, militaire et historien grec, né vers 210 et mort vers 278.
  2. Peuple germanique notamment opposés aux Sarmates et aux Alains. Il s'associÚrent pour ces raids, à leurs voisins Goths du bord de la Mer Noire. Naulobatus est le seul chef dont le nom (ou le titre?) ait été conservé.
  3. Fleuve de Bulgarie et de GrĂšce, aujourd’hui connu sous le nom de Mesta. En bulgare : ĐœĐ”ŃŃ‚Đ° ; en grec : NĂ©stos ou Nessos; en latin : Nessus ou Nestus/Nestos.
  4. Selon l’Histoire Auguste la coalition aurait compris des Scythes, Greuthinges, Tervinges, GĂ©pids, Peucins, Celtes et HĂ©rule; Zosime pour sa part ne mentionne que les Scythes, les HĂ©rules, les Peucins et les Goths.
  5. Lorsque Constantin le Grand revendiquera Claude comme son ancĂȘtre, diffĂ©rentes versions tenteront d’exonĂ©rer ce dernier soit en professant son ignorance du complot, soit en suggĂ©rant qu’avant de mourir Gallien en aurait fait son successeur (Watson (2003) p. 41).
  6. Les dates de sa mort vont de janvier à septembre dépendant des sources.

Références

  1. Potter 2004, p. 232-233.
  2. Bray (1997) p. 283
  3. Potter 2004, p. 641-632, n.4.
  4. Potter 2004, p. 266.
  5. Bray (1997) p. 279.
  6. Potter 2004, p. 263.
  7. The Cambridge Ancient History, vol. 12, chap. 6 pp. 165-231
  8. Bray (1997) p. 284-285
  9. Southern (2001) p. 109
  10. Watson 2003, p. 215.
  11. Wolfram (1988) p. 54
  12. Watson 2003, p. 39.
  13. Zosime et George le Syncelle, p. 716
  14. Georges le Syncelle, p. 717
  15. Watson 2003, p. 40-41.
  16. Scriptores Historiae Augustae, "Vita Gallienii", 13.8.
  17. Zosime, 1. 43.
  18. Voir Forgiani, pp. 81-86 citĂ© par Potter 2004, p. 642 – thĂ©orie d’une seule invasion.
  19. Scriptores Historiae Augustae, « Vita Divi Claudii », 6.4.
  20. Zosime 1.42
  21. Zosime, 1.40
  22. Watson 2003, p. 41.
  23. Watson 2003, p. 42.
  24. Watson 2003, p. 43.
  25. Bray (1997) p. 290
  26. Watson 2003, p. 44.
  27. Southern (2001) p. 110
  28. Watson 2003, p. 45.
  29. Ziggo & Zinn (2009) « Aurélien », p. 207
  30. Watson 2003, p. 47.
  31. Watson 2003, p. 55.
  32. Ammianus Marcellinus, Res Gestae, 16.10.3; 27.5.1; 31.3.4.
  33. Zosime, 4.7.1-2; 4.10.1-2

Bibliographie

Sources primaires

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Sources secondaires

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  • (en) Goffart, Walter. "Jordanes’s „Getica“ and the Disputed Authenticity of Gothic Origins from Scandinavia". (in) Speculum 80, 2005, pp. 379–398.
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Voir aussi

Liens internes

Liens externes

  • (en) “Aurelian”, “Claudius II Gothicus” (in) Roman Emperors – An Online Encyclopedia of Roman Rulers and Their Families [en ligne] http://www.roman-emperors.org/xxx.htm.
  • (en) Varbanov, Varbin. Barbarian Invasions in the Roman Provinces of Lower Moesia and Thrace in the mid-Third Century and the Coin Hoards from that Period. [en ligne sur Academia (archive).
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