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Guerre civile de Byzance (1352-1357)

La guerre civile de Byzance (1352-1357) fut la troisiĂšme d’une sĂ©rie de quatre guerres civiles qui se dĂ©roulĂšrent dans l’Empire byzantin au cours du XIVe siĂšcle. Elle opposa l’empereur Jean V PalĂ©ologue Ă  l’empereur Jean VI CantacuzĂšne et Ă  son fils Mathieu. Jean V en sortit victorieux et demeura seul empereur; Jean VI pour sa part dut se retirer dans un monastĂšre oĂč il Ă©crira une « Histoire » qui demeure l’une de nos principales sources pour cette pĂ©riode; son fils Mathieu fut autorisĂ© Ă  se retirer en MorĂ©e oĂč il rĂ©gna comme despote avec son frĂšre Manuel.

Guerre civile de Byzance (1352-1357)
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Jean V Paléologue
Informations générales
Date 1352 - 1357
Lieu Thrace, Constantinople, Asie mineure
Issue Jean V seul empereur; Jean VI se retire dans un monastĂšre.
Belligérants
Jean V Paléologue
Alliés :
Troupes serbes et vénitiennes
Jean VI CantacuzĂšne
Mathieu CantacuzĂšne
Alliés :
Troupes ottomanes

Devient partie des guerres byzantino-bulgares et byzantino-serbes

Cette guerre permettra aux Turcs ottomans de prendre pied en Europe. RuinĂ© par les guerres civiles, rĂ©duit Ă  sa capitale et Ă  ses environs immĂ©diats, l’empire byzantin est Ă©galement privĂ© des ressources commerciales qui avait fait sa richesse, celles-ci Ă©tant aux mains des rĂ©publiques italiennes de Venise et de GĂȘnes dont les comptoirs commerciaux sont installĂ©s un peu partout dans les anciens territoires de l’empire.

Une quatriĂšme et derniĂšre guerre civile opposera Jean V PalĂ©ologue Ă  son fils Andronic IV PalĂ©ologue. D’abord fait captif et emprisonnĂ©, Jean V parvint Ă  s’enfuir et, avec l’aide des Ottomans, Ă  regagner son trĂŽne. La situation n’en demeura pas moins confuse et, dans les annĂ©es 1380, l’empire aura simultanĂ©ment quatre empereurs : Jean V PalĂ©ologue Ă  Constantinople, Andronic IV PalĂ©ologue dans les villes riveraines de la mer de Marmara, Manuel II PalĂ©ologue Ă  Thessalonique, et ThĂ©odore Ier PalĂ©ologue en MorĂ©e.

Contexte historique

Une premiĂšre guerre civile avait opposĂ© de 1321 Ă  1328 l’empereur byzantin Andronic II PalĂ©ologue Ă  son petit-fils Andronic III. Elle devait se terminer par la victoire d’Andronic III qui força son grand-pĂšre Ă  abdiquer en sa faveur.

À la mort d’Andronic III dans la nuit du 14 au 15 juin 1341, ce fut son principal adjoint et ami personnel, Jean CantacuzĂšne, qui s’installa comme rĂ©gent pour le jeune Jean V ĂągĂ© de neuf ans sans toutefois avoir Ă©tĂ© formellement dĂ©signĂ© Ă  ce poste par l’empereur dĂ©funt[1] - [2]. Alors que CantacuzĂšne Ă©tait absent de Constantinople, un coup d’État menĂ© au mois de septembre par Alexis Apokaukos, ancien ministre des finances, maintenant commandant de la marine impĂ©riale, et le patriarche Jean XIV KalĂ©kas obtint l’appui de l’impĂ©ratrice Anne et Ă©tablit une nouvelle rĂ©gence[3] - [4]. En rĂ©ponse Ă  ce dĂ©fi, l’armĂ©e et les partisans de CantacuzĂšne proclamĂšrent ce dernier coempereur en octobre, creusant ainsi le fossĂ© entre lui et la nouvelle rĂ©gence, et jetant les bases d’un conflit armĂ©[5] - [6].

Les forces de la nouvelle rĂ©gence semblĂšrent prĂ©valoir au cours des premiĂšres annĂ©es du conflit. À la suite de nombreux soulĂšvements antiaristocratiques, notamment ceux des ZĂ©lotes de Thessalonique, la plupart des villes de Thrace et de MacĂ©doine tombĂšrent aux mains de la rĂ©gence[7] - [8]. CantacuzĂšne rĂ©ussit Ă  renverser la situation avec l’aide d’Étienne DuĆĄan de Serbie et d’Umur Bey, Ă©mir d’Aydin. En 1345, malgrĂ© la dĂ©fection de DuĆĄan qui passa dans le camp opposĂ© et le retrait d’Umur, il parvint Ă  conserver ses gains grĂące Ă  l’appui du sultan ottoman Orhan[9] - [10]. Le meurtre du mega dux Apokaukos en juin 1345 porta un dur coup Ă  la rĂ©gence[11] - [12]. ProclamĂ© formellement empereur Ă  Andrinople en 1346, CantacuzĂšne entra dans Constantinople le 3 fĂ©vrier 1347[13]. Au terme de l’accord passĂ© avec ses adversaires, il devait rĂ©gner pendant une pĂ©riode de dix ans Ă  titre d’empereur principal et de rĂ©gent, puis Ă  la majoritĂ© de Jean V, comme coempereur avec ce dernier[14] - [15].

Cet accord toutefois devait s’avĂ©rer Ă©phĂ©mĂšre. Les partisans de CantacuzĂšne auraient prĂ©fĂ©rĂ© que Jean VI dĂ©pose simplement la famille des PalĂ©ologue et crĂ©e sa propre dynastie. Le fils ainĂ© de Jean CantacuzĂšne, Mathieu, prit Ă©galement ombrage du fait qu’il se voyait mis de cĂŽtĂ© au profit du fils ainĂ© de Jean V, Andronic PalĂ©ologue, alors qu’en 1341 il avait Ă©pousĂ© IrĂšne PalĂ©ologue, rapprochant ainsi les deux familles[16] - [17].

Du dĂ©but de la guerre civile Ă  l’abdication de Jean VI

L’Empire byzantin (rose pĂąle) en l’an 1355. Il possĂšde encore la moitiĂ© sud de la MorĂ©e, la rĂ©gion autour de Thessalonique et la Thrace.

Lorsqu’en mai 1346 Jean VI CantacuzĂšne fut couronnĂ© une premiĂšre fois Ă  Didymotique, il refusa catĂ©goriquement que son fils Mathieu soit proclamĂ© coempereur[18]. Il tenta d’apaiser la colĂšre de ce dernier en lui permettant de porter tous les insignes impĂ©riaux Ă  l’exception de la couronne et en lui donnant en apanage la Thrace orientale. Celle-ci s’étendait de Didymotique Ă  Christoupolis sur la cĂŽte Ă©gĂ©enne et Ă©tait d’autant plus importante qu’elle se situait Ă  la frontiĂšre de l’empire serbe de Stefan UroĆĄ IV DuĆĄan, maintenant alliĂ© Ă  la rĂ©gence de l’impĂ©ratrice-mĂšre et du patriarche[19]. L’Empire serbe s’étendait dĂ©sormais jusqu’à l’Épire et seule Thessalonique, toujours aux mains des ZĂ©lotes, lui rĂ©sistait. Quant Ă  l’Empire byzantin, il Ă©tait rĂ©duit Ă  des fragments de territoires qui ne communiquaient entre eux que par la mer : une partie de la Thrace, les iles du nord de la mer ÉgĂ©e, Thessalonique et divers territoires du lointain PĂ©loponnĂšse[20] - [21].

En 1350, alors que les Serbes se rapprochaient dangereusement de Thessalonique, les ZĂ©lotes firent appel Ă  Jean VI CantacuzĂšne, lequel venu par la mer, y laissa Jean V comme gouverneur[20] - [22]. Pendant ce temps continuait la « guerre des DĂ©troits » opposant GĂȘnes et Venise pour le contrĂŽle de ces dĂ©troits qui permettaient de passer de la MĂ©diterranĂ©e Ă  la mer Noire. AbandonnĂ© Ă  deux reprises par les VĂ©nitiens, Jean VI dut signer un traitĂ© avec les GĂ©nois qui interdisait Ă  toutes fins pratiques le commerce du blĂ©, source de profits essentiels, aux marchands byzantins[23]. Les VĂ©nitiens pour leur part offrirent Ă  Jean V un prĂȘt de 40 000 hyperpĂšres en Ă©change de l’ile de TĂ©nĂ©dos qui contrĂŽlait l’entrĂ©e des dĂ©troits Ă  condition qu’il se soulĂšve contre Jean VI[24].

AprĂšs avoir arrachĂ© Ă  l’Empire byzantin prĂšs de la moitiĂ© du territoire qui lui restait et avoir doublĂ© celui de son propre empire, Stefan DuĆĄan, qui avait pris en 1346 le titre impĂ©rial et s’intitulait depuis « empereur des Serbes et des Grecs »[25], offrit de son cĂŽtĂ© Ă  Jean V un appui tout aussi intĂ©ressĂ©. On dut Ă  l’intervention de l’impĂ©ratrice Anne de Savoie[N 1] d’éviter la reprise de la guerre civile grĂące Ă  une mĂ©diation qui donnait Ă  Jean V un apanage en Thrace, lequel comprenait Didymotique et une partie des territoires de Mathieu CantacuzĂšne que l’on dĂ©dommageait en lui accordant Andrinople[24]. Cette mĂ©diation ne suffit pourtant pas Ă  satisfaire Jean V PalĂ©ologue qui avec l’aide de troupes vĂ©nitiennes et serbes reprit bientĂŽt les hostilitĂ©s contre Mathieu CantacuzĂšne, forçant ce dernier Ă  se rĂ©fugier dans la forteresse d’Andrinople en 1352[26].

La guerre civile recommençait.

Jean VI qui, abandonnĂ© par les Serbes, s’était tournĂ© vers les Turcs, Seldjoukides d’abord, puis Osmanlis, signant en 1345 une entente avec le sultan Orhan, se porta alors au secours de son fils et rĂ©tablit la situation avec l’aide de forces turques qui en profitĂšrent pour piller la ville et ses environs. Mathieu appela alors Ă  l’aide les Bulgares et les Serbes; Stefan DuĆĄan lui envoya une cavalerie de 4 000 hommes. Jean VI pour sa part reçut d’Orhan un nouveau corps de 10 000 hommes conduits par le fils de ce dernier, Soliman[N 2]. Le sort de l’Empire byzantin se jouait ainsi entre Serbes et Osmanlis : Jean V et les forces turques furent dĂ©faites[27].

Jean VI se dĂ©cida alors Ă  donner Ă  son fils Mathieu le titre impĂ©rial : celui-ci fut fait coempereur en 1353[28]. Toutefois, la situation de Jean CantacuzĂšne devenait de plus en plus intenable. Son implication dans la lutte qui avait vu la chute du patriarche Jean KalĂ©kas et le conflit hĂ©sychaste lui avait valu l’hostilitĂ© d’une partie du haut-clergĂ©; la population voyait avec horreur l’installation progressive des Turcs dans la pĂ©ninsule de Gallipoli; le commerce byzantin sombrait dans les querelles entre VĂ©nitiens et GĂ©nois qui se disputaient les faveurs impĂ©riales. Jean VI Ă©tait maintenant considĂ©rĂ© par la population comme celui qui « avait piĂ©tinĂ© la foi de leurs pĂšres pour les livrer en esclavage Ă  l’infidĂšle impie[29] ».

Jean V pour sa part ne restait pas inactif. Il s’assura des services d’un corsaire gĂ©nois, Francesco Gattilusio, qui mit Ă  sa disposition ses deux galĂšres en retour de la main de la sƓur de l’empereur, Marie, laquelle apporterait Ă  titre de dot l’ile de Lesbos, la plus grande des iles encore entre les mains des Byzantins. En novembre 1354, Jean PalĂ©ologue rĂ©ussit Ă  entrer dans Constantinople oĂč ses partisans l’accueillirent en triomphe[30]. Sentant la partie perdue, Jean VI renonçant Ă  la violence conclut avec son adversaire un accord prĂ©voyant un partage du pouvoir entre les deux, une amnistie pour leurs partisans; Mathieu pour sa part pourrait conserver son titre impĂ©rial Ă  Andrinople[31].

Toutefois, les difficultĂ©s que soulevait un tel accord furent telles que le 4 dĂ©cembre 1354, Jean CantacuzĂšne abdiqua pour se retirer au monastĂšre de Saint-Jean des Manganes puis Ă  celui de CharsaneitĂšs oĂč il Ă©crivit sa cĂ©lĂšbre « Histoire » dans laquelle il justifiait son activitĂ©, ainsi que diffĂ©rents traitĂ©s de thĂ©ologie dĂ©fendant la doctrine hĂ©sychaste[32] - [33] - [34]. Maintenant seul empereur, Jean V maintint de bonnes relations avec son prĂ©dĂ©cesseur qu’il continua Ă  consulter sur les affaires de l’État; il semble bien par ailleurs que Jean CantacuzĂšne ne complota jamais pour le remplacer soit Ă  son propre profit, soit Ă  celui de ses fils[35].

Jean V contre Mathieu CantacuzĂšne

Monnaie Ă©mise par Mathieu en tant qu’empereur. La pauvretĂ© de la facture illustre l’état de l’économie Ă  l’époque.

L’abdication de Jean VI ne devait toutefois pas mettre un terme à la guerre civile. Restait en effet Mathieu Cantacuzùne qui gouvernait son territoire de Thrace.

Au printemps 1355, Jean V avait conclu un accord avec ce dernier : Mathieu conserverait son titre d’empereur junior, mais quitterait la Thrace pour aller remplacer son frĂšre Manuel alors despote du PĂ©loponnĂšse. Ce dernier garderait son titre, mais se retirerait dans l’ile de Lemnos[36] - [37].

L’accord, on s’en doute, ne fut pas mis en application; bien plus, Mathieu entendit des rumeurs Ă  l’effet que Jean voulait le faire assassiner. La mĂȘme annĂ©e, Stefan DuĆĄan mourait alors qu'il prĂ©parait son armĂ©e pour marcher sur Constantinople. Il fut remplacĂ© par son fils, Stefan UroĆĄ V, pendant le rĂšgne duquel l’empire serbe se dĂ©membrera. Mathieu, toujours en Thrace et Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e turque comprenant 5 000 hommes, profita du changement de rĂ©gime pour attaquer Serres, capitale serbe de Jean Ugleisha et de la mĂšre de Stefan UroĆĄ. Ce dernier envoya une armĂ©e pour venir au secours de sa mĂšre. Cette armĂ©e Ă©tait commandĂ©e par le comte de Drama (une forteresse prĂšs de Serres) du nom de Vojihna. Serbes et Turcs se battirent entre eux et les Serbes l’emportĂšrent. Mathieu fut capturĂ© et livrĂ© contre rançon Ă  Jean V qui devenait ainsi seul maitre de l’empire. Mathieu fut dĂ©tenu pendant quelque temps Ă  l’ile de TĂ©nĂ©dos, puis avec sa famille dans celle de Lesbos[38].

Alors qu’il y Ă©tait dĂ©tenu, un groupe de ses partisans voulurent prendre d’assaut le palais impĂ©rial de Constantinople pour s’emparer de Jean V et Ă©changer la libĂ©ration de celui-ci contre celle de Mathieu. Le complot fut dĂ©couvert et les conjurĂ©s arrĂȘtĂ©s. Le pĂšre de Mathieu, maintenant connu sous le nom monastique de Joasaph, intervint : Mathieu renonça finalement Ă  son titre impĂ©rial au cours d’une cĂ©rĂ©monie solennelle en dĂ©cembre 1357 Ă  Épibatai sur la mer de Marmara. S’il conservait sa prioritĂ© au sein de la famille impĂ©riale, il renonçait au droit de succession pour ses deux fils, Jean et DĂ©mĂ©trios qui reçurent respectivement les titres de despote et de sĂ©bastocrator. Quant Ă  Mathieu, en 1361 il put se retirer en MorĂ©e oĂč il rĂ©gna avec son frĂšre Manuel jusqu’à la mort de ce dernier en 1380. Il continuera alors Ă  rĂ©gner seul jusqu’à ce qu’il dĂ©cide de se retirer dans un monastĂšre en 1382 ou 1383. Son fils, Demitrios lui succĂ©da briĂšvement avant que la suzerainetĂ© du territoire ne revienne Ă  la famille PalĂ©ologue[38] - [35].

Suite

Pour le byzantiniste Donald M. Nicol, « L’annĂ©e 1354 peut ĂȘtre retenue comme celle Ă  partir de laquelle l’Empire byzantin ne pouvait plus se sauver, ni ĂȘtre sauvĂ©e »[39]. L’émiettement du territoire de l’empire avait conduit Ă  sa partition en unitĂ©s autonomes, ce qu’avait obstinĂ©ment refusĂ© Andronic III. L’hyperpĂšre Ă©tait dĂ©valuĂ© et les coffres de l’État rĂ©solument vides. Les plus hautes charges de l’État avaient Ă©tĂ© tellement dĂ©naturĂ©es que l’on ne savait plus exactement ce que signifiaient leurs titres. Enfin, chose plus grave encore, la pĂ©nĂ©tration des Turcs en Europe et la prise en 1354 de la presqu’ile de Gallipoli, marquait le commencement de la conquĂȘte qui se terminera quelque cent ans plus tard par celle de Constantinople.

Notes et références

Notes

  1. Laquelle s’installa alors Ă  Thessalonique oĂč elle rĂ©gna jusqu’à sa mort en 1365.
  2. Selon les chiffres donnĂ©s par CantacuzĂšne dans l’Histoire qu’il rĂ©digea par la suite (CantacuzĂšne, III, 248); selon NicĂ©phore GrĂ©goras (III, 181) les Turcs auraient Ă©tĂ© au nombre de 12 000 hommes.

Références

  1. Nicol (2005) p. 210
  2. Fine (1994) pp. 212-213
  3. Nicol (2005) pp. 211-212
  4. Fine (1994) pp. 293-294
  5. Nicol (2005) p. 217
  6. Fine (1994) p. 294
  7. Nicol (2005) p. 218
  8. Fine (1994) p. 295
  9. Nicol (2005) pp. 220-223
  10. Fine (1994) pp. 296-298
  11. Nicol (2005) p. 225
  12. Fine (1994) p. 308
  13. Nicol (2005) pp. 229-231
  14. Nicol (2005) p. 231
  15. Fine (1994) pp. 308-309
  16. Nicol (2005) pp. 209, 234
  17. Fine (1994) p. 309
  18. Nicol (2005) p. 229
  19. Ostrogorsky (1983) p. 539
  20. LaĂŻou & Morrisson (2011) p. 39
  21. Ostrogorsky (1983) p. 547
  22. Ostrogorsky (1983) p. 543
  23. LaĂŻou & Morrisson (2011) p. 40
  24. Ostrogorsky (1983) p. 551
  25. Ostorgorsky (1983) pp. 544,546
  26. LaĂŻou & Morrisson (2011) p. 41
  27. Ostrogorsky (1983) pp. 551-552
  28. Ostrogorsky (1983) p. 552
  29. Grégoras, III, p. 42
  30. Nicol (2005) pp. 267-268
  31. Nicol (2005) pp. 268-269
  32. Ostrogorsky (1983) pp. 552-553
  33. LaĂŻou & Morrisson (2011) pp. 41-42
  34. Nicol (2005) pp. 272-273
  35. Fine (1994) p. 327
  36. Treadgold (1997) p. 778
  37. Nicol (2005) p. 273
  38. Nicol (2005) p. 274
  39. Nicol (2005) p. 277

Bibliographie

Sources primaires

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  • NicĂ©phore GrĂ©goras. Byzantina Historia, Ă©d. L. Schopen, I, (Corpus Scriptorum Historiae Byzantinae, 1829)
  • Georges PachymĂ©rĂšs. Relations historiques, texte latin avec traduction française de V. Laurent, Paris, A. Fallier, coll. « Corpus Fontae Historiae Byzantinae » (no 24), 1984 (vol. i, ii), 1999 (vol. iii, iv, index, table gĂ©nĂ©rale), 2000, 667 p. (ISBN 978-2-901049-20-3)

Sources secondaires

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  • (en) Treadgold, Warren. A History of the Byzantine State and Society. Stanford, California, Stanford University Press, 1997 (ISBN 0-8047-2630-2)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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