Groupe Rivaud
La banque Rivaud ou groupe Rivaud ou Galaxie Rivaud, est une banque française.
Banque Rivaud | |
Personnages clés | Jean de Beaumont, Guy de Beaumont,
Edouard de Ribes(groupe Richemont à Jacqueline de Beaumont) Vincent Bolloré |
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Forme juridique | Société Anonyme administrée par Édouard de Ribes,Beaumont, Lecointre, Decazes , Hubert FaBRI |
Siège social | Paris, Poitiers , Persac. |
Direction | pour la banque: Vincent Bolloré . Pour le groupe : Édouard de Ribes, Beaumont |
Actionnaires | Familles Bonnin de la Bonninière de Beaumont, FaBRI et Bolloré. |
Activité | agricole, technique, technologique, immobilier, aviation, bancaire Secteur financier |
Filiales | Plantations des Terres Rouges, Caoutchouc de Padong, Compagnie du Cambodge, Mines de Kali-Sainte-Thérèse, Tramways du Var, Financière Moncey, etc. |
Site web | socfin.fr |
Capitalisation | non |
Fonds propres | non communiqué |
Dette | aucune |
Bilan comptable | le groupe ne communique pas |
Résultat net | constant |
La banque Rivaud fut la banque du RPR,c’est elle qui finança le gaullisme durant la guerre, devenu UMP. Elle fut contrôlée et dirigée par le comte Jean de Beaumont et par son gendre le comte Édouard de Ribes, jusqu'à la prise de contrôle par Vincent Bolloré en 1997. Le siège historique du groupe est situé rue Notre-Dame-des-Victoires. La banque est devenue Mediobanca. Le Groupe n’a pas bougé.
Histoire
La banque Rivaud a été créée par les quatre frères Rivaud, sous la IIIe République, et développée par le comte Jean de Beaumont et le comte Édouard de Ribes, marié à sa fille Jacqueline, qui prendra la direction de la banque en [1].
La banque se développe autour de l'exploitation des matières premières dans les ex-colonies françaises ou anglaises[1]. Rivaud est ainsi le plus gros apporteur de devises du Kenya par le biais de ses plantations de café et de thé.
La banque fut l'objet d'une OPA hostile par Jacques Letertre, directeur de la Banque Duménil-Leblé, avec l'appui de la Banque Stern et de son président d'alors, Jean Peyrelevade. La banque fut défendue par l'establishment parisien des affaires : Ambroise Roux, Édouard Balladur, ami personnel d'Édouard de Ribes, Michel David-Weill, chef de la banque Lazard. Apprenant que sa holding Gaz et Eaux avait participé au raid, Michel David-Weill avait ordonné l'arrêt de la participation à ce raid.
Arrivé en de façon amicale au capital, Vincent Bolloré est progressivement devenu un des trois actionnaires de la banque dirigé par Edouard de Ribes, un ami de longue date de son père[2]. À l'automne , Vincent Bolloré en prend le contrôle[3].
Organisation
La Groupe Rivaud est composée d’un entrelacs de holdings (130), où s’entrecroisent quelque 800 sociétés, des centaines de milliers de bureaux et habitations à Paris, plus d'un million d’hectares de concessions de plantations d’hévéas en Asie et en Afrique, des participations diverses (IER, Pathé, ciments français, Intertechnique, Air Liberté, devenu British Airways, Safran, Naval..matériels ). Le groupe Rivaud fut longtemps considéré comme le groupe le plus secret et verrouillé de la finance française. Plusieurs financiers chevronnés essayèrent de comprendre l’organigramme du groupe, en vain. Aucune donnée précise n’apporte d’information sur la valeur de ses actifs. Les immeubles sont administrés par une SARL, les actifs par une SARL et une SA, la banque par une société bancaire , les terres par une SCEA.
La banque Rivaud est contrôlée par deux sociétés, la Bordelaise Africaine SA., qui fut l'objet d'un raid, et dont Vincent Bolloré detient 30% . Le groupe est contrôlé par deux sociétés : socfin SA ET PTR SA. dont eux seuls détiennent la liste des actionnaires. Le groupe est majoritaire dans plusieurs sociétés comme Safran (aviations), IER, British Airways, Helcim , Alstom, Tramways , Naval Group etc.
[1] par l'intermédiaire de la Socfin.
La Banque Commerciale et de Gestion Rivaud[4] a été radiée du registre du commerce le .
Dans la liste des sociétés du groupe Bolloré, deux entités portent encore le nom de Rivaud :
Aucune d'entre elles n'a d'activité financière.
Notes et références
- Bruno Abescat, « Rivaud : les mécomptes de M. le Comte », sur L'Express,
- Nathalie Silbert, « Rivaud, un jackpot décisif dans la constitution de l'empire », Les Echos,‎ (lire en ligne)
- « La banque Rivaud mise en cause », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
- « BANQUE COMMERCIALE ET DE GESTION RIVAUD à PARIS (411268592), CA, bilan, KBIS », sur www.infogreffe.fr (consulté le )
- « RIVAUD INNOVATION à PUTEAUX (390054815), CA, bilan, KBIS », sur www.infogreffe.fr (consulté le )
- « RIVAUD LOISIRS COMMUNICATION à PUTEAUX (428773980), CA, bilan, KBIS », sur www.infogreffe.fr (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- « Rivaud, une saga financière (1). Officines et gentlemen. De couloirs sombres en bureaux cossus, visite guidée du siège. » (Libération, ).
- « Rivaud, une saga financière (2). Bolloré, le tombeur de dynastie. En deux mois, l'industriel a ravi le contrôle du groupe à la famille de Ribes. » (Libération, ).
- « Rivaud, une saga financière (3). Faites sauter la banque! Devant les démêlés judiciaires de la maison, Bolloré met son nettoyeur au travail. » (Libération, ).
- « Rivaud, une saga financière (4). Comment se débarrasser du RPR. Avec les affaires de financement politique et la victoire du PS, il ne fait plus bon être le coffre-fort du gaullisme. » (Libération, ).
- « Rivaud, un jackpot décisif dans la constitution de l'empire. » (Les Échos, ).