Groupe Madrigall
Le groupe Madrigall[alpha 1], holding éditoriale française, est la maison mère de plusieurs maisons d’édition et sociétés de distribution dont Gallimard, Flammarion et Casterman[2].
Repères historiques | ||
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Création | 1992[1] | |
Fiche d’identité | ||
Forme juridique | SA Ă conseil d'administration RCS 389 332 677 | |
Statut | Groupe d'Ă©dition | |
Siège social | Paris (France) | |
Dirigée par | Antoine Gallimard | |
Spécialités | Littérature, beaux livres, vie pratique, sciences, sciences humaines, jeunesse, humour, bandes dessinées, guides, distribution-diffusion, librairies | |
Langues de publication | Français | |
Site web | www.gallimard.fr | |
Données financières | ||
Chiffre d'affaires | comptes non disponibles | |
Environnement sectoriel | ||
Principaux concurrents | Hachette Livre, Editis, Humensis | |
Histoire du groupe
Madrigall[3] est une société par holding, fondée en 1992, dans laquelle Antoine Gallimard, président du groupe Gallimard, et sa sœur, Isabelle Gallimard, directrice du Mercure de France, possèdent, à cette époque, la majorité des parts. À la fin des années 1990, la famille Gallimard rachète les parts des deux principaux actionnaires complémentaires, à savoir Einaudi (alors propriété de la holding de Silvio Berlusconi, Fininvest via Arnoldo Mondadori Editore) et Havas, laquelle société était en train de fusionner avec Vivendi. La part de la famille Gallimard atteint alors 60 %. En , cette part monte à 98 % après le rachat des parts d'actionnaires minoritaires, pour un montant de 98 millions d'euros[4].
Madrigall rachète le groupe Flammarion en , auparavant propriété de l'italien RCS MediaGroup, pour 251 millions d'euros[5].
En , le groupe LVMH entre au capital Ă hauteur de 30 millions d'euros (9,5 % du capital)[6].
En juin 2021, Madrigall rachète les Éditions de Minuit[7] - [8].
En , la Commission de la concurrence suisse ouvre une enquête sur la holding pour examiner si elle limite de façon illégale la possibilité pour les libraires suisses de se fournir en France à de meilleures conditions[9] - [10].
Structure du groupe
- Les filiales d'Ă©dition
- Éditions Gallimard
- Gallimard Jeunesse
- Gallimard Loisirs (guides touristiques)
- Éditions Denoël
- Mercure de France
- Éditions de la Table ronde
- Quai Voltaire
- L'Arpenteur
- Le Promeneur
- L'Arbalète
- Éditions P.O.L
- Éditions Alternatives
- Futuropolis
- Les Grandes Personnes (inférieur à 100 %)
- Éditions Flammarion
- GF - Champs
- Hoëbeke
- Climats
- Arthaud
- Aubier
- Autrement
- Viviane Hamy
- Pygmalion-GĂ©rard Watelet
- Joëlle Losfeld
- J'ai lu
- Éditions Verticales
- Casterman
- Éditions Sarbacane[11]
- Éditions de Minuit
- Les filiales de diffusion et de distribution
- Sodis
- Centre de diffusion de l'Ă©dition (CDE)
- France Édition Diffusion (FED)
- Sofédis
- Éditions Foliade (Belgique)
- Éditions des Cinq Frontières (Suisse)
- Gallimard Limitée & Socadis (Canada)
- Union Distribution
- Flammarion Diffusion
- Eden Livres (édition numérique)
- Les librairies, au nombre de huit, Ă Paris, Metz, Nancy et Strasbourg.
Notes et références
Notes
- Cette marque est une anagramme du nom « Gallimard ».
Références
- Date d'immatriculation au RCS sur societe.com, en ligne.
- Source d'autorité Asfored - en ligne.
- « Madrigal : identité de la sté », sur infogreffe.fr (consulté le )
- (en) « Global Publishing Leaders 2014: Gallimard », In: publishersweekly.com, 27 juin 2014, en ligne.
- « Le rachat de Flammarion par Gallimard officialisé », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « Antoine Gallimard détaille la transition de Flammarion vers Madrigall », In: ActuaLitté les univers du livre, 3 février 2014, en ligne.
- « Les éditions Gallimard rachètent les Editions de Minuit », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Au tour de Minuit », larepubliquedeslivres.com,‎ (lire en ligne)
- ATS/PMU, « Distorsion de concurrence: La Comco ouvre une enquête dans le domaine des livres en français », La Tribune de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Le Temps avec l’ATS, « La Commission de la concurrence ouvre une enquête contre le groupe de Gallimard », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Benjamin Roure, « Sarbacane est racheté par Madrigall », sur bodoi.info, (consulté le )