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Groupe Holder

Le Groupe Holder est une entreprise française du secteur de l'industrie alimentaire spécialisée dans la boulangerie et la pâtisserie. Le siège du groupe est à Marcq-en-Barœul[3]. Le fondateur et actuel PDG du groupe est Francis Holder[4].

Groupe Holder
logo de Groupe Holder
Logotype du groupe

Création
Dates clés 2021 : La famille Holder vend Ladurée à Stéphane Courbit [1]
Fondateurs Francis Holder
Forme juridique SAS
Slogan Ambassadeur du savoir-vivre à la française[2]
Siège social Marcq-en-Barœul (Nord)
Drapeau de la France France
Direction Francis Holder
Activité industrie alimentaire
Produits boulangerie, viennoiserie, pâtisserie, logistique, aménagement d'espaces commerciaux, formation
Filiales Paul, Château-Blanc, Panétude-Pandéco, IFH, Panapro
Effectif plus de 12 500 employĂ©s
Site web http://www.groupeholder.com

Le groupe compte aujourd'hui 5 enseignes : Château Blanc, Panapro, Paul, Panétude-Pandéco et IFH.

En 2016, le groupe est présent via ces enseignes dans plus de 45 pays à travers le monde.

Histoire

  • 1889 : Charlemagne Mayot reprend une petite boulangerie Ă  Croix (Nord)[5].
  • 1908 : son fils Edmond Mayot reprend l’affaire familiale[5].
  • 1935 : Suzanne Mayot, fille d’Edmond, Ă©pouse Julien Holder et gère une boulangerie Ă  Lille puis rachète celle de la famille Paul (entreprise), près de la Grand Place de Lille[5].
  • 1957 : leur fils Francis Holder reprend l’affaire avec sa mère et la dĂ©veloppe[5].
  • 1965 : Les Nouvelles Galeries s’installent Ă  proximitĂ©. Le groupe Holder devient leur fournisseur[5], Francis et Françoise Holder lançant ainsi un nouveau concept[6].
  • annĂ©es 1960: Francis Holder propose son pain aux distributeurs : Auchan, Monoprix et aux hĂ´tels Accor
  • 1970 : Francis Holder reprend une friche industrielle Ă  La Madeleine, crĂ©Ă© une usine Moulin Bleu pour la grande distribution[5].
  • 1972 : des boulangeries Paul fleurissent dans les galeries commerciales des principales villes de France[5].
  • 1987 : le rĂ©seau compte 50 boutiques Paul (entreprise)[7].
  • 1991 : le rĂ©seau compte 100 boutiques, installĂ©es en centre-ville ou dans les galeries commerciales en plein essor[7].
  • 1991 : le groupe ferme une cinquantaine de boutiques[7].
  • 1993 : le groupe rachète LadurĂ©e, rue Royale Ă  Paris[5].
  • 1994 : David Holder se voit confier la direction de la filiale LadurĂ©e, rachetĂ©e un an plus tĂ´t.
  • 2000 : le groupe ouvre sa première boutique Ă  Londres[5].
  • 2009 : la filiale LadurĂ©e, rachetĂ©e un an plus tĂ´t, pèse 51 millions d’euros de chiffre d’affaires et compte neuf boutiques, dont six Ă  l’étranger (Londres, Berlin, Tokyo, etc)[7].
  • 2009 : la moitiĂ© des 324 boutiques en France et 80 % de celles Ă  l’étranger (97 sur 122) sont en franchise[7].
  • 2014 : le groupe a fĂŞtĂ© ses 125 ans[5].

Activités

Boulangerie, viennoiserie et pâtisserie

Le groupe Holder contrôle intégralement Château Blanc, Ladurée et Paul, trois acteurs du marché de la boulangerie[8]. Château Blanc est une filiale industrielle, qui fournit des hypermarchés et des chaînes hotellières[8].

Données financières

En 2018, le groupe Holder comptait 80 sociétés, dont aucune ne dépose ses comptes[8]. Il n'est par conséquent pas possible de déterminer quelles sont ses données financières exactes. Néanmoins, en février 2021, le groupe Holder a affirmé avoir envisagé d'ouvrir le capital de Ladurée à de nouveaux investisseurs, ce qui pourrait se traduire par une publication plus régulière des comptes[9].

Controverses

Gestion des déchets

En 2019, les représentants du groupe Holder sont convoqués au ministère de la Transition écologique en raison de manquements à une loi de juillet 2016 sur la gestion des déchets dans la restauration rapide[10].

Présidentielle française de 2017

A l'occasion de l'élection présidentielle française de 2017, Francis Holder déclare dans une vidéo que son entreprise soutient François Fillon, candidat du parti Les Républicains[11]. Cette prise de position est critiquée par son fils, David Holder, ainsi que par les salariés du groupe, par l'intermédiaire de leurs représentants CFDT[11]. Ladurée publie à cette occasion un communiqué, dans lequel elle affirme que « la Maison Ladurée respecte la liberté de penser de l’ensemble de ses collaborateurs, qu’elle soit politique ou religieuse ».

Partenaires sociaux

Dans un reportage du journal Capital sur le groupe Holder, un ancien délégué CGT de Château Blanc, se plaint des conditions de rémunération au sein du groupe, et affirme avoir été qualifié par ses supérieurs de « fainéant de syndicaliste »[11].

Notes et références

  1. Jean-François Arnaud, « La famille Holder vend Ladurée à Stéphane Courbit », Challenges,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  2. « Groupe Holder », sur groupeholder.com (consulté le ).
  3. "Nous contacter." Groupe Holder. Consulté le 28 octobre 2012.
  4. Groupe Holder en chiffres
  5. « Histoire », sur www.groupeholder.com (consulté le )
  6. "Françoise Holder, son expérience professionnelle au service des femmes", dans Femme actuelle du 28 janvier 2014
  7. "Les Holder, propriétaires de Paul et Ladurée : les boulangers qui veulent conquérir la planète", par Emmanuel Botta, dans Capital du 16 octobre 2009
  8. « Qui se cache derrière les boulangeries Paul et les macarons Ladurée ? », sur Capital.fr, (consulté le )
  9. « La maison Ladurée, célèbre pour ses macarons, pourrait ouvrir son capital », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  10. « Sommées de réduire leurs déchets, les boulangeries Paul s’organisent », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  11. « Soutien des boulangeries Paul à Fillon : le fils du patron se désolidarise ! », sur Capital.fr, (consulté le )

Voir aussi

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