Gratien Ferrier
Gratien Ferrier, né le à Peyrehorade dans le département des Landes, mort le à Paris, est un général français de la révolution et de l’Empire.
Gratien Ferrier | ||
Naissance | Peyrehorade (Landes) |
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Décès | (à 77 ans) Paris |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1792 – 1833 | |
Distinctions | commandeur de la LĂ©gion d'honneur chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service comme sous-lieutenant au 7e régiment de dragons, le , il sert aux armées des Ardennes en 1792-1793, et du Nord en 1793-1794. Il prend un obusier à l'ennemi à la délivrance de Maubeuge, le , et il se signale dans un combat le .
Le , il est à l'armée de Sambre-et-Meuse, il est nommé lieutenant le , aide de camp du général Demars le , et en février 1796, il est adjoint provisoire à l'adjudant général Lacroix, puis le il est adjoint à l'adjudant général Sherlock.
Il passe capitaine au 7e dragons le , et il est affecté à l'armée d'Italie en 1798. Il se signale à la bataille de Magnano, le , prend part à la défense de Mantoue le , et il est fait prisonnier de guerre à la capitulation de cette place le .
Libéré sur parole, il rentre en France, pour servir dans le corps d'observation du Midi en 1800-1801, aux armées d'Italie en 1802-1803, et de Naples de 1803 à 1805. Le , il est aide de camp du maréchal Jourdan, et il est nommé chef d'escadron le , et le , il est employé à l'état-major de l'armée d'Italie.
En février 1806, il est aide de camp de Joseph Bonaparte à l'armée de Naples, et le , il est fait major au service de Naples pour organiser et commander l'escadron de gendarmerie d'élite de la garde royale napolitaine. Il est nommé colonel commandant la province d'Aquila, le , et il est promu maréchal de camp au service de Naples, le .
De 1810 à 1812, il est à l'armée d'Aragon, il défend la province de Calatayud contre l'Empecinado en 1811, et il est blessé d'un coup de feu à la jambe droite au combat de Calatayud le . Il prend d'assaut le fort d'Oropesa en janvier 1812.
En 1812, il rejoint la Grande Armée, pour la campagne de Russie, il est blessé de 2 coups de lance et il est fait prisonnier le .
Il rentre en France en septembre 1814, il donne sa démission du service de Naples en janvier 1815, et il fait sa soumission au roi Louis XVIII le . Il est réadmis au service de la France comme maréchal de camp en non-activité le . Il est fait chevalier de Saint-Louis le , et le , il est nommé lieutenant du roi de la place de Mézières.
Il est admis au traitement de réforme le , passe comme disponible le , et il prend le commandement de la 3e subdivision (Haute-Marne) de la 18e division militaire le . Le , il est nommé commandant la 6e subdivision (Ariège) de la 10e division militaire. Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur, , et le il est commandant la 2e subdivision (Charente-Inférieure) de la 12e division militaire.
Le , il est à la 4e subdivision (Seine-et-Marne) de la 1re division militaire, et il est mis en disponibilité le . Commandant le département de la Sarthe le , il est compris en cette qualité dans le cadre d’activité de l’état-major général le , et il prend le commandement du département de Loir-et-Cher le .
De 1825 à 1828 Il possède et habite le domaine de Mousseaux à Montbouy (Loiret).
Il est admis Ă la retraite Ă compter du .
Il meurt Ă Paris le .
Notes et références
Voir aussi
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- Baptiste-Pierre Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, l’Auteur, , 426 p. (lire en ligne), p. 40.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )