Gouvernement des Trois-Rivières
Le gouvernement des Trois-Rivières[1] est l’une des trois divisions administratives de la colonie du Canada[2] jusqu’en 1764, les deux autres étant le gouvernement de Québec et le gouvernement de Montréal. À l’époque de la Nouvelle-France, le territoire était divisé en cinq gouvernements particuliers : trois au Canada (Québec, Trois-Rivières, Montréal) puis celui de la Louisiane et celui de l'Acadie. Il y eut aussi un projet, qui n’a pas été réalisé, de créer un autre gouvernement, celui de Détroit. Chacune de ces régions était connue sous l’appellation gouvernement parce qu’elle avait à sa tête un gouverneur[3].
Statut | Gouvernement particulier de la colonie du Canada (Nouvelle-France) |
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Capitale | Trois-Rivières |
Population | |
---|---|
• 1666 | 455 |
• 1698 | 1590 |
• 1765 | 7313 |
Entités précédentes :
- Colonie du Canada (sans division)
Entités suivantes :
- District de Montréal
- District de Québec
Le gouvernement des Trois-Rivières est le plus petit des trois gouvernements de la vallée du Saint-Laurent, en superficie et en population.
Histoire
Il ne semble pas exister d’acte promulguant la création des trois gouvernements du Canada sous le régime français (1608-1763). En cela, le modèle d’ici s’apparente à celui de la France. À cette époque, la vallée du Saint-Laurent comptait trois noyaux de peuplement : Québec (à partir de 1608), Trois-Rivières (à partir de 1634) et Montréal (à partir de 1642). Il devint alors nécessaire de créer trois gouvernements. À Trois-Rivières, le premier capitaine à porter le titre de gouverneur est François de Champflour en 1643. Ainsi sont apparus les trois gouvernements de la Nouvelle-France[4].
Lors de sa création en 1643, le gouvernement de Trois-Rivières ne comptait qu’un seul établissement permanent, le poste de Trois-Rivières. Des seigneuries avaient été concédées autour (fief Hertel en 1633, fief Godefroy en 1633, seigneurie des Jésuites en 1634[5], seigneurie de La Madeleine en 1636, fief Godefroy de Lintot en 1637, seigneurie Dutort en 1637, seigneurie de Batiscan en 1639), d’autres étaient projetées (fief de l’Arbre-à -la-Croix en 1644, fief Marsolet en 1644). Malgré quelques tentatives, personne n’habita ces seigneuries à cause de la menace iroquoise, il faudra attendre 1665 avec l’arrivée du régiment de Carignan-Salières. Le peuplement du gouvernement de Trois-Rivières commencera sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent et à partir de Trois-Rivières en descendant vers l’est, sans doute pour l’unique raison que le reste du territoire était en zone inondable. Trois-Rivières est la première occupée, suivie de Cap-de-la-Madeleine peu après 1640, de Champlain à partir de 1664 ou 1665, de Batiscan à partir de 1666 et de Sainte-Anne-de-la-Pérade à partir de 1667.
En 1648, le gouverneur de Trois-Rivières devenait membre du Conseil de Québec, créé l'année précédente. En 1651, le gouvernement de Trois-Rivières est doté d'une sénéchaussée (tribunal).
Le gouvernement de Trois-Rivières a été maintenu par les Britanniques durant le régime militaire (1760-1764), à la différence que durant cette période, chaque gouvernement était autonome et n’était plus soumis au gouverneur de Québec. Chaque gouvernement recourait à une monnaie d’un cours différent, exigeait un passeport pour l’entrée et la sortie. Aux deux frontières qui séparaient les trois gouvernements, se trouvaient un poste frontière pourvu d’une garnison : l’un à Sainte-Anne-de-la-Pérade, entre les gouvernements de Québec et de Trois-Rivières, et l’autre à Maskinongé, entre les gouvernements de Trois-Rivières et de Montréal[6].
Le gouvernement de Trois-Rivières fut aboli le lorsque les Britanniques remplacèrent les trois gouvernements par deux districts, celui de Québec et celui de Montréal. La rivière Saint-Maurice marquait la division entre les deux districts.
GĂ©ographie
Le gouvernement de Trois-Rivières s’étendait de Sainte-Anne-de-la-Pérade jusqu’à Maskinongé, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, et de Saint-Pierre-les-Becquets jusqu’à Yamaska, sur la rive sud. C’était le gouvernement le plus étroit des trois gouvernements.
Au nord, il s’étendait vaguement vers les terres de la Compagnie de la Baie d'Hudson, et au sud jusqu’à la Nouvelle-Angleterre[7].
Ces limites n’ont pas été fixées lors de la création du gouvernement en 1643. La superficie du gouvernement s’est étendue jusqu’à ce que le territoire du gouvernement trifluvien rencontre celui du gouvernement de Québec et celui du gouvernement de Montréal.
Son territoire correspond aux actuelles régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Il comprenait aussi la partie est de la région de l'Estrie.
Seigneuries
Le gouvernement de Trois-Rivières a compté jusqu’à 51 fiefs et seigneuries[8].
Trente-quatre (34) seigneuries sur la rive nord : 1. Sainte-Anne-Est • 2. Sainte-Anne-Ouest • 3. Sainte-Marie • 4. Batiscan • 5. Champlain • 6. Cap-de-la-Madeleine • 7-10. Iles du Saint-Maurice (île aux Cochons ou de la Poterie, île Saint-Christophe, île Saint-Joseph, île de la Trinité ou Saint-Quentin) • 11. Hertel • 12. Haut-Boc • 13. Niverville • 14. Commune • 15. Coteau St-Louis • 16. Sainte-Marguerite • 17. Jésuites • 18. Vieuxpont • 19. Labadie • 20. Boucher • 21. Tonnancour • 22. Saint-Maurice • 23. Gastineau • 24. Robert • 25. Grosbois-Est • 26. Grosbois-Ouest • 27. Dumontier • 28. Grandpré • 29. Rivière-du-Loup • 30. Saint-Jean • 31. Maskinongé • 32. Carufel • 33. Dusablé • 34. Lac Maskinongé
Dix-sept (17) seigneuries sur la rive sud : 35. Yamaska • 36. Saint-François • 37. Lussaudière • 38. Pierreville • 39. Deguire • 40. Baie-du-Febvre • 41. Courval • 42. Nicolet • 43. Ile Moras • 44. Roquetaillade • 45. Godefroy • 46. Ile Marie • 47 Bécancour • 48 Dutort • 49. Cournoyer • 50. Gentilly • 51. Lévrard
De ces 51 seigneuries, il ne reste que deux manoirs seigneuriaux sur la rive nord (Cap-de-la-Madeleine[9] et Niverville), et un seul sur la rive sud (Lévrard). Quant aux moulins seigneuriaux, il n’en reste que quatre sur la rive nord (Commune, Pointe-du-Lac, Saint-Jean et Saint-Stanislas) et un seul sur la rive sud (Gentilly).
Paroisses
De 1608 Ă 1764, sur ces 51 seigneuries, sont apparues dix-huit (18) paroisses et deux missions.
Onze (11) paroisses sur la rive nord : 1. Sainte-Anne • 2. Batiscan • 3. Sainte-Geneviève • 4. Champlain • 5. Cap-de-la-Madeleine • 6. Trois-Rivières • 7. Les Forges • 8. Pointe-du-Lac • 9. Yamachiche • 10. Rivière-du-Loup • 11. Maskinongé
Sept (7) paroisses et deux missions amérindiennes sur la rive sud : 12. Yamaska • 13. Saint-François-du-Lac • 14. Mission Saint-François (actuel Odanak) • 15. Baie-du-Febvre • 16. Nicolet • 17. Bécancour • 18. Mission de Bécancour (actuel Wolinak ) • 19. Gentilly • 20. Saint-Pierre-les-Becquets
Chacune de ces vingt paroisses avait son église et son presbytère. Il ne reste que deux églises qui datent du régime français (Cap-de-la-Madeleine 1715 et Récollets-Anglicans 1754) et aucun presbytère. Si les bâtisses n’existent plus, il reste des œuvres d’art de cette époque à Sainte-Anne, Batiscan, Champlain, Cap-de-la-Madeleine, Trois-Rivières, Maskinongé, Saint-François-du-Lac et Gentilly.
Administration
Un ensemble de hauts et de petits fonctionnaires est nommé pour assumer l’organisation de chaque gouvernement. Au gouverneur particulier (à Québec, c’était le gouverneur général), s’ajoutent un lieutenant de roi pour l’assister, un subdélégué de l’intendant (c'est le commissaire-ordonnateur ou le commissaire de la Marine ou le grand-voyer ou un garde-magasin), un état-major, des gardes pour le gouverneur, une Cour de justice avec juge, juge adjoint, procureur du roi, greffier, notaire, un château pour loger ce gouverneur et son personnel[10]. Les officiers d’état-major ont des droits réels et des droits honorifiques[11].
Gouverneurs
Pour assurer l’unité de la colonie, les gouverneurs particuliers de Trois-Rivières et de Montréal étaient soumis au gouverneur général dont ils n’étaient, en fait, que les lieutenants-gouverneurs[12].
Le premier gouverneur en titre est François de Champflour en 1643. Ceux qui précèdent dans la liste portaient le titre de capitaine.
Lieutenants de roi
Selon Pierre-Georges Roy, « Les lieutenants de roi étaient les lieutenants des gouverneurs particuliers. Ils s’occupaient surtout de la partie militaire, des troupes et des fortifications et suppléaient les gouverneurs en leur absence. »[13]
- Jacques L’Hermitte,
- François Mariaucheau d’Esgly,
- Claude-Michel BĂ©gon,
- François de Gannes de Falaise,
- Louis Liénard de Beaujeu,
- Pierre, chevalier de Saint-Ours,
- Michel de Gannes de Falaise,
- Charles-Joseph d’Ailleboust,
- Pierre-Jacques Chavoy de Noyan,
- Nicolas-Joseph de Fleurimont de Novelles,
Majors
Selon Pierre-Georges Roy, les majors « avaient la charge de la police des troupes et voyaient aux détails de l’administration militaire. »[14]
- Lambert Boucher de Grandpré, 1692
- Louis de la Porte de Louvigny,
- Michel Godefroy de Linctot,
- Raymond-Blaise des Bergères,
- Joseph Desjordy de Cabanac,
- Jean-Louis de la Corne,
- François Mariaucheau d’Esgly,
- François Desjordy Moreau de Cabanac,
- François de Gannes de Falaise,
- Constant Lemarchand de Lignery,
- Jacques-Charles Renaud Dubuisson, [15]
- François-Pierre de Rigaud de Vaudreuil,
- Nicolas-Antoine Coulon de Villiers,
- Nicolas-Joseph de Fleurimont de Noyelles,
- Charles de Sabrevois,
Capitaines de la garnison de Trois-Rivières
- Étienne Pézard de la Touche, jusqu’au
- Capitaine Arnault de Tarey, sieur de Laubias, commandant de la garnison, de son arrivée à Trois-Rivières en jusqu'au [16]
- Jacques Labadie commandait la garnison de Trois-Rivières, avec le grade de sergent major, le (1684 pour Jetté ?). Jean Arcouet dit Lajeunesse est l'un des soldats de la garnison de Trois-Rivières en 1671[17]
- La garnison compte un officier et sept soldats en 1685[18].
- Louis-François de Galifet, commandant en 1689-1691[19]
Châteaux du gouverneur
- 1643-1652, Fort ou habitation du Platon : construit en 1636, c'est le deuxième fort de Trois-Rivières[20]. Il comprenait deux corps de logis, un magasin et une plate-forme. Il était situé à la pointe sud du Platon. C'est là que Pierre Boucher signait ses ordonnances avant 1653[21].
- 1653-1655, Maison Pierre Boucher : emplacement acquis en 1653 sur la rue Saint-Pierre
- 1655-1677, Place du Gouverneur : emplacement acquis par Pierre Boucher en 1655 pour y aménager la place du gouverneur. Son gendre René Gaultier de Varennes y habita jusqu'en 1677 ou 1679. Elle était située au coin des actuelles rues des Casernes et des Ursulines. C'est l'actuelle Place Pierre-Boucher.
- 1677-1693, Maison de Varennes : construite entre 1677 et 1679, la maison de Varennes a été démolie en 1714 ou juste après[22]. Elle fut la résidence des gouverneurs René Gaultier de Varennes de 1677/79 à 1689, puis Claude de Ramezay de 1690 à 1693. Elle était située à l’arrière de l’actuelle église anglicane. C’était une maison en bois à un étage. Le Parc de La Vérendrye, qui occupe aujourd'hui le site de cette maison, fait partie du site archéologique CcFd-20. Cette partie du site CcFd-20 a été l’objet de six opérations archéologiques : en 1983 (Cardinal et McGain 1984[23]), en 2003 (Archéotec 2004[24]), en (Gilbert 2010[25]), en (Gilbert 2011[26]), en (Gilbert 2012[27]) et en (Gilbert, à paraîte en 2013[28]).
- 1693-1723, Résidence des gouverneurs : en 1693, le gouverneur Claude de Ramesay fait construire la nouvelle résidence du gouverneur en 1693 sur le Platon, site du bureau de poste actuel.
- 1723-1764, Château du Platon : construit en 1723 par Chaussegros de Léry sur le même site que la résidence de 1693. Il a été détruit par l’incendie de 1908[29]. Cette maison était dite « maison du roi » parce qu’elle appartenait à l’État, ou « château du Platon ». Le gouverneur Haldimand, qui la rénova, y laissa « le plus beau jardin du Canada »[30].
Personnel du château
- John Bruyères, secrétaire du gouvernement, de 1760 à [30]
- Conrad Gugy, secrétaire du gouvernement, d'octobre 1763 à 1764
DĂ©mographie
Tableau de la population des trois gouvernements 1666-1765[31] | ||||
---|---|---|---|---|
Gouvernement de Québec |
Gouvernement de Trois-Rivières |
Gouvernement de Montréal |
Total | |
1666 | 2135 | 455 | 625 | 3215 |
1688 | 6223 | 1406 | 2674 | 10303 |
1698 | 8981 | 1590 | 3244 | 13815 |
1739 | 23337 | 3352 | 17012 | 42701 |
1765[32] | 35913 | 7313 | 26584 | 69810 |
Sources : Données de 1666, 1688 et 1698 : Hubert Charbonneau, Vie et mort de nos ancêtres, Étude démographique, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 1975, page 40. / Données de 1739 et 1765 : Recensements du Canada 1666-1871, vol. 4, Ottawa, 1876. | ||||
Références
- Jusqu’au XXe siècle, on disait et on écrivait toujours «des» Trois-Rivières, au pluriel. À l’époque du régime français (1608-1763), tous les documents officiels écrivent « gouvernement des Trois-Rivières ». Voir entre autres dans Marcel Trudel. La Nouvelle-France par les textes, Les cadres de vie, Montréal, HMH, 2003 (ISBN 2-89428-633-3).
- De 1608 à 1763, le territoire désigné sous le toponyme Canada se limitait à la vallée du Saint-Laurent. Il ne faut donc pas y lire le pays d’aujourd’hui qui s’étend d’un océan à l’autre.
- Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, volume 10, Le régime militaire et la disparition de la Nouvelle-France, 1759-1764, Montréal, Fides, 1999, p. 39 (ISBN 2-7621-2062-4). Marcel Trudel, Initiation à la Nouvelle-France, Montréal, Éditions Holt, Rinehart et Winston, 1971, p. 167. (ISBN 0-03-925711-8)
- De nombreux auteurs répètent que les trois gouvernements ont été créés en 1663. Ils existaient bien avant 1663 puisque le gouverneur de Trois-Rivières devint en 1648 membre du Conseil de Québec, créé en 1647 et sur lequel siégeait les gouverneurs de Québec et de Montréal. Voir René Beaudoin, « Aux origines de la capitale régionale », dans René Beaudoin (dir.), Rencontrer Trois-Rivières, 375 ans d’histoire et de culture, Trois-Rivières, Éditions d’art Le Sabord, 2009, pages 73-74 (ISBN 978-2-922685-67-1).
- La ville de Trois-Rivières compte de nombreux fiefs et terres en censive. Voir Daniel Robert, « Naissance de Trois-Rivières », Patrimoine trifluvien, Bulletin annuel d’histoire, Société de conservation et d’animation du patrimoine de Trois-Rivières, numéro 7, juin 1997, pages 6-11 (ISSN 1187-2713). Voir aussi René Beaudoin, « L’un des plus beaux endroits de tout le pays », dans René Beaudoin (dir.), Rencontrer Trois-Rivières, 375 ans d’histoire et de culture, Trois-Rivières, Éditions d’art Le Sabord, 2009, pages 75-85 (ISBN 978-2-922685-67-1).
- Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, volume 10, Le régime militaire et la disparition de la Nouvelle-France, 1759-1764, Montréal, Fides, 1999, p. 37. (ISBN 2-7621-2062-4)
- Marcel Trudel, Le Régime militaire dans le gouvernement des Trois-Rivières 1760-1764, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1952, p. 3-5 (Collection L’Histoire régionale, no 8)
- La liste des seigneuries est tirée de Marcel Trudel, Le Régime militaire dans le gouvernement des Trois-Rivières 1760-1764, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1952, p. 4, carte (Collection L’Histoire régionale, no 8). La liste est reprise dans Marcel Trudel, Atlas de la Nouvelle-France, Québec, Presses de l'Université Laval, 1973, p. 176, carte (ISBN 0-7746-6402-9).
- La maison Rocheleau, dite Manoir des Jésuites, comportait une chambre pour les Jésuites, seigneurs du lieu. Toutefois, rien n'indique, pour l'instant selon l'état des recherches, que c'est là que les censitaires allaient payer leurs cens et rentes, de sorte qu'il n'est probablement pas exact de le désigner comme ayant été un manoir seigneurial.
- Marcel Trudel, La Nouvelle-France par les textes, Les cadres de vie, Montréal, Éditions Hurtubise HMH, 2003, p. 41 (Les Cahiers du Québec, CQ 134, Collection Histoire) (ISBN 2-89428-633-3). Marcel Trudel, Initiation à la Nouvelle-France, Montréal, Éditions Holt, Rinehart et Winston, 1971, pages 160-171. (ISBN 0-03-925711-8)
- Pierre-Georges Roy, Les officiers d'état-major des gouvernements de Québec, Montréal et Trois-Rivières : sous le régime français, Lévis (Québec), s.n., 1919, p. 8-9
- Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, volume 10, Le régime militaire et la disparition de la Nouvelle-France, 1759-1764, Montréal, Fides, 1999, p. 39 (ISBN 2-7621-2062-4).
- Pierre-Georges Roy, Les officiers d'état-major des gouvernements de Québec, Montréal et Trois-Rivières : sous le régime français, Lévis (Québec), s.n., 1919, pages 7 et 14.
- Pierre-Georges Roy, Les officiers d'état-major des gouvernements de Québec, Montréal et Trois-Rivières : sous le régime français, Lévis (Québec), s.n., 1919, pages 7 et 14-15.
- Donald Chaput (Biographi.ca), « Jacques-Charles Renaud Dubuisson », Biographi.ca,‎ , p. 1 (lire en ligne)
- Armour Landry le désigne : Arnoult de Loubias. Armour Landry, Brides d’histoire, Bien Public, 1933, page 47 (Pages trifluviennes, série A, numéro 1). / Sur les dates, voir : Bernard Quillivic et annotations de Gérald Ménard, avec la participation de Marguerite Marcil Lafontaine et Jocelyne Nicol Quillivic, Compagnies et soldats du Régiment Carignan-Salière, [en ligne] http://www.migrations.fr/compagniescarignan/compagnielaubias.htm (Page consultée le 14 septembre 2012).
- Bernard Quillivic et annotations de Gérald Ménard, avec la participation de Marguerite Marcil Lafontaine et Jocelyne Nicol Quillivic, Compagnies et soldats du Régiment Carignan-Salière, [en ligne] http://www.migrations.fr/compagniescarignan/compagnielaubias.htm (Page consultée le 14 septembre 2012).
- Voir l'article René Gaultier de Varennes.
- Armour Landry, Brides d’histoire, Bien Public, 1933, page 47 (Pages trifluviennes, série A, numéro 1).
- Celui de 1634 a été ravagé par le feu le 1er décembre 1635. Reconstruit, il a été remplacé vers 1650.
- Guy Trépanier, Trois-Rivières, Arrondissement historique, Étude de potentiel archéologique, Trois-Rivières, Ministère des Affaires culturelles et Ville de Trois-Rivières, 1981, pages 78 et 91.
- Louis Gilbert, Chantier-école du Collège Laflèche (2011); Intervention archéologique sur le site CcFd-20 (Opérations 7 et 8), Corporation de développement culturel de Trois-Rivières et MCCCF, rapport inédit, 2012, pages 8-9.
- Pierre Cardinal et Alison McGain, Inventaire archéologique de Trois-Rivières 1983 : Platon, place d'Armes, parc de La Vérendrye, terrasse Turcotte, Ville de Trois-Rivières et MCCCF, rapport inédit, 1984, 263 pages
- Archéotec, Vieux Trois-Rivières, secteur des Ursulines. Enfouissement des réseaux aériens, Inventaire et supervision archéologiques 2003-2004, Hydro-Québec et MCCCF, rapport inédit, 2004
- Louis Gilbert, Chantier-école du Collège Laflèche (2009); Interventions archéologiques sur les sites CcFd-22 (Opération 3) et CcFd-20 (Opérations 3, 4 et 5), Corporation de développement culturel de Trois-Rivières et MCCCF, rapport inédit, 2010, pages.
- Louis Gilbert, Chantier-école du Collège Laflèche (2010); Intervention archéologique sur le site CcFd-20 (Opération 6), Corporation de développement culturel de Trois-Rivières et MCCCF, rapport inédit, 2011, 136 pages.
- Louis Gilbert, Chantier-école du Collège Laflèche (2011); Intervention archéologique sur le site CcFd-20 (Opérations 7 et 8), Corporation de développement culturel de Trois-Rivières et MCCCF, rapport inédit, 2012, 97 pages.
- Ce rapport des fouilles réalisées en septembre 2012 devrait paraître vers janvier 2013.
- Guy Trépanier, Trois-Rivières, Arrondissement historique, Étude de potentiel archéologique, Trois-Rivières, Ministère des Affaires culturelles et Ville de Trois-Rivières, 1981, page 91-92.
- Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, volume 10, Le régime militaire et la disparition de la Nouvelle-France, 1759-1764, Montréal, Fides, 1999, p. 41. (ISBN 2-7621-2062-4)
- Ce tableau est extrait du livre de .
- En 1760, il y avait 5 871 habitants dans le gouvernement de Trois-Rivières (comparativement à 35 248 habitants dans celui de Québec en 1762, et 27 771 habitants dans celui de Montréal en 1765). Marcel Trudel, Le Régime militaire dans le gouvernement des Trois-Rivières 1760-1764, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1952, p. 27 (Collection L’Histoire régionale, no 8). Comme le note Marcel Trudel, « les chiffres des Trois-Rivières sont de 1760, ceux de Québec sont de 1762 et ceux de Montréal, de 1765, mais la comparaison reste quand même légitime. »
Annexes
Bibliographie
- René Beaudoin, « Aux origines de la capitale régionale », dans René Beaudoin (dir.), Rencontrer Trois-Rivières, 375 ans d’histoire et de culture, Trois-Rivières, Éditions d’art Le Sabord, 2009, pages 73-74 (ISBN 978-2-922685-67-1)
- René Beaudoin, « L’un des plus beaux endroits de tout le pays », dans René Beaudoin (dir.), Rencontrer Trois-Rivières, 375 ans d’histoire et de culture, Trois-Rivières, Éditions d’art Le Sabord, 2009, pages 75-85 (ISBN 978-2-922685-67-1)
- Daniel Robert, « Naissance de Trois-Rivières », Patrimoine trifluvien, Bulletin annuel d’histoire, Société de conservation et d’animation du patrimoine de Trois-Rivières, numéro 7, , pages 6-11 (ISSN 1187-2713).
- Pierre-Georges Roy, Les officiers d'état-major des gouvernements de Québec, Montréal et Trois-Rivières : sous le régime français, Lévis (Québec), s.n., 1919
- Pierre-Georges Roy, «Recensement des habitants de la ville et gouvernement des Trois-Rivières (pour 1760)», Rapport de l’archiviste de la province de Québec pour l’année 1946-1947, Québec, Redempti Paradis, 1946, pages 5-53 (En ligne sur Nos Racines)
- Guy Trépanier, Trois-Rivières, Arrondissement historique, Étude de potentiel archéologique, Trois-Rivières, Ministère des Affaires culturelles et Ville de Trois-Rivières, 1981
- Marcel Trudel. La Nouvelle-France par les textes, Les cadres de vie, Montréal, HMH, 2003 (Les Cahiers du Québec, CQ 134, Collection Histoire) (ISBN 2-89428-633-3)
- Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, volume 10, Le régime militaire et la disparition de la Nouvelle-France, 1759-1764, Montréal, Fides, 1999. (ISBN 2-7621-2062-4)
- Marcel Trudel, Atlas de la Nouvelle-France, Québec, Presses de l'Université Laval, 1973 (ISBN 0-7746-6402-9).
- Marcel Trudel, Initiation à la Nouvelle-France, Montréal, Éditions Holt, Rinehart et Winston, 1971. (ISBN 0-03-925711-8)
- Marcel Trudel, Le Régime militaire dans le gouvernement des Trois-Rivières 1760-1764, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1952 (Collection L’Histoire régionale, no 8)
Articles connexes
Lien externe
- Jacques Viger, Règne militaire en Canada, 1870, pages 145 à 307. Sur Google livres