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Gouvernement Zapatero II

Le gouvernement Zapatero II (en espagnol : Segundo Gobierno Zapatero) est le gouvernement du royaume d'Espagne en fonction entre le et le , durant la neuvième législature des Cortes Generales.

Gouvernement Zapatero II
(es) Segundo Gobierno Zapatero

Royaume d'Espagne

Description de cette image, également commentée ci-après
Photo de famille du .
Roi Juan Carlos Ier
Président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero
Vice-président María Teresa Fernández de la Vega (2008-2010)
Alfredo Pérez Rubalcaba (2010-07/2011)
Pedro Solbes (2008-2009)
Elena Salgado (2009-2011)
Manuel Chaves (2009-2011)
Élection
Législature IXe
Formation
Fin
Durée 3 ans, 8 mois et 8 jours
Composition initiale
Coalition PSOE-PSC
Ministres 17
Femmes 9
Hommes 8
Moyenne d'âge 52 ans et 1 mois
Représentation
Congrès des députés
169 / 350
Sénat
117 / 264
Drapeau de l'Espagne

Historique du mandat

Dirigé par le président du gouvernement socialiste sortant José Luis Rodríguez Zapatero, ce gouvernement est constitué et soutenu par le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et le Parti des socialistes de Catalogne (PSC). Ensemble, ils disposent de 169 députés sur 350, soit 48,3 % des sièges du Congrès des députés, et 117 sénateurs sur 264, soit 44,3 % des sièges du Sénat.

Il est formé à la suite des élections générales du .

Il succède donc au gouvernement Zapatero I, constitué et soutenu par le PSOE et le PSC.

Formation

Au cours du scrutin, les socialistes totalisent 262 500 voix nouvelles, ce qui leur donne cinq sièges de députés et sept mandats directs de sénateurs supplémentaires. Avec 11 288 698 suffrages favorables, le PSOE et le PSC établissent le record du nombre de voix pour une force politique depuis la fin du franquisme. Le Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy gagne pour sa part 514 700 suffrages, ce qui le ramène au-dessus des dix millions de voix. Bien qu'elle soit troisième en voix, la Gauche unie (IU) se contente de deux députés et un seul sénateur, par ailleurs issu de l'ICV. Les nationalistes catalans de Convergence et Union (CiU) se maintiennent donc comme troisième force parlementaire avec 10 députés et quatre sénateurs directs.

Le , Zapatero se soumet au vote d'investiture sans avoir passé aucun accord politique. Il obtient 168 voix pour, 158 contre et 23 abstentions, principalement de CiU et du Parti nationaliste basque (EAJ/PNV). N'ayant pas remporté la majorité absolue des députés, il repasse au vote le et l'emporte avec la majorité simple de 169 voix pour, 158 contre et 23 abstentions. Il est alors le premier président du gouvernement depuis à être investi à la majorité relative, étant le second à devoir se soumettre à un second vote.

Il forme ensuite un gouvernement de 17 ministres, dont neuf femmes et neuf indépendants. C'est la première fois que les femmes et des personnalités sans affiliation politique sont majoritaires dans un cabinet espagnol. Les ministères de l'Agriculture et de l'Environnement sont fusionnés, le ministère de la Science est restauré, le ministère de l'Égalité est créé et le ministère de l'Éducation obtient les compétences en matière de politiques sociales. Le président de la députation provinciale de Barcelone Celestino Corbacho est nommé ministre du Travail et l'ancien conseiller économique de la présidence Miguel Sebastián devient ministre de l'Industrie. Carme Chacón est la première femme nommée ministre de la Défense, tandis que Bibiana Aído, ministre de l'Égalité âgée de 31 ans, est la plus jeune personne jamais désignée dans un gouvernement espagnol. Toutefois, ce cabinet détient, lors de sa formation, le record de la moyenne d'âge la plus élevée, celle-ci dépassant les 50 ans pour la première fois depuis .

Évolution

Zapatero procède à un important remaniement ministériel le . La ministre des Administrations publiques Elena Salgado devient deuxième vice-présidente et ministre de l'Économie et des Finances. C'est la première fois qu'une femme occupe ce ministère et que deux femmes ont le titre de vice-président du gouvernement. Le président d'Andalousie Manuel Chaves intègre l'exécutif comme troisième vice-président poste disparu depuis et ministre de la Politique territoriale, tandis que le vice-secrétaire général du PSOE José Blanco est choisi comme ministre de l'Équipement. À cette occasion, le ministère de l'Éducation perd ses compétences sociales au profit du département de la Santé.

Un nouveau remaniement est orchestré 18 mois plus tard, le . Numéro deux de l'exécutif depuis six ans et demi, María Teresa Fernández de la Vega est relevée de ses fonctions. Le ministre de l'Intérieur Alfredo Pérez Rubalcaba prend sa suite comme premier vice-président et porte-parole, tandis que l'ancien vice-président du gouvernement basque Ramón Jáuregui est nommé ministre de la Présidence. L'ancienne maire de Cordoue et ancienne figure de la Gauche unie Rosa Aguilar devient ministre de l'Environnement et de l'Agriculture, et la secrétaire à l'Organisation du PSOE Leire Pajín est choisie pour le poste de ministre de la Santé. Le ministère du Logement fusionne avec celui de l'Équipement, et le ministère de l'Égalité est absorbé par celui de la Santé.

Du fait de l'investiture de Rubalcaba comme chef de file socialiste aux prochaines élections, Zapatero organise un ajustement ministériel le . Salgado prend la suite de Rubalcaba dans l'ordre protocolaire mais sans titre de première vice-présidente il en va de même pour Chaves qui succède à Salgado et les fonctions de porte-parole reviennent à Blanco. Le secrétaire d'État à la Sécurité Antonio Camacho est lui chargé de la direction du ministère de l'Intérieur.

Succession

Au cours des élections parlementaires anticipées du , le Parti populaire remporte la majorité absolue et l'alliance PSOE-PSC le pire résultat de son histoire. En conséquence, le , Mariano Rajoy constitue son premier gouvernement.

Composition

Initiale ()

  • Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attribution en italique.

Remaniement du 7 avril 2009

  • Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attribution en italique.

Remaniement du 21 octobre 2010

  • Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attribution en italique.

Remaniement du 11 juillet 2011

  • Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attribution en italique.

Voir aussi

Articles connexes

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