Valeriano GĂłmez
Tomás Valeriano Gómez Sánchez, né le à Arroyo del Ojanco, est un homme politique espagnol, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
| Valeriano GĂłmez | |
 Valeriano GĂłmez, en 2011. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre espagnol du Travail et de l'Immigration | |
| � (1 an, 2 mois et 1 jour) |
|
| PrĂ©sident du gouvernement | JosĂ© Luis RodrĂguez Zapatero |
| Gouvernement | Zapatero II |
| Prédécesseur | Celestino Corbacho |
| Successeur | Fátima Báñez |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Tomás Valeriano Gómez Sánchez |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Arroyo del Ojanco (Espagne) |
| Nationalité | Espagnole |
| Parti politique | PSOE |
| Diplômé de | UCM |
| Profession | Ă©conomiste |
|
|
|
.svg.png.webp) |
|
| Ministres du Travail d'Espagne | |
Diplômé en économie de l'université complutense de Madrid (UCM), il travaille dans les années 1980 pour le syndicat UGT, proche du PSOE. Entre et , il est conseiller au cabinet du ministre du Travail.
Il devient ensuite administrateur de la sociĂ©tĂ© de logements de l'UGT PSV Sociedad Cooperativa, un poste qu'il conserve jusqu'Ă son entrĂ©e au cabinet du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Parti socialiste JosĂ© Luis RodrĂguez Zapatero en . Il est nommĂ© l'annĂ©e suivante secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Emploi du ministère du Travail, puis entre en au Conseil Ă©conomique et social.
Il intègre le gouvernement en , comme ministre du Travail et de l'Immigration. Élu député en , il quitte l'exécutif avec le passage des socialistes dans l'opposition. Il met un terme à sa vie politique en .
Biographie
Formation et carrière de conseiller
Après avoir obtenu une licence de sciences économiques et commerciales, spécialisée en économie du travail, à l'université Complutense de Madrid, il est recruté par l'Union générale des travailleurs (UGT), en tant que conseiller économique de la commission exécutive confédérale, en 1984. Deux ans plus tard, il devient directeur général du fonds de promotion de l'emploi de la sidérurgie, jusqu'en 1987.
Il entre l'annĂ©e suivante au cabinet du ministre du Travail et de la SĂ©curitĂ© sociale, Manuel Chaves, Ă©tant reconduit en 1990 par Luis MartĂnez Noval, et en 1993 par JosĂ© Antonio Griñán. Lorsqu'il quitte le cabinet ministĂ©riel, il devient administrateur de la PSV Sociedad Cooperativa, sociĂ©tĂ© de logements de l'UGT alors en cessation de paiement.
Un référent socialiste dans le domaine du travail
Il renonce Ă poste en 2003, pour entrer au cabinet de JosĂ© Luis RodrĂguez Zapatero, alors secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du PSOE. Il travaille ensuite Ă la rĂ©daction du projet socialiste pour les Ă©lections gĂ©nĂ©rales du 14 mars 2004, en tant que coordinateur technique.
À la suite de la victoire du parti, il est nommé secrétaire général à l'Emploi au sein du ministère du Travail et des Affaires sociales[1]. Il est remplacé en 2006 par Antonio González, et entre l'année suivante au Conseil économique et social, dans le collège des syndicats.
En 2008, il est de nouveau coordinateur technique du programme socialiste pour les élections générales.
Ministre du Travail
Valeriano Gómez est nommé ministre du Travail et de l'Immigration lors du remaniement du [2], bien qu'il ait manifesté contre la réforme du droit du travail lors de la grève générale du 29 septembre[3]. Il présente toutefois un complément très favorable aux entrepreneurs neuf mois plus tard, facilitant notamment le recours au licenciement économique[4], avant de faire voter par le Congrès des députés le recul progressif de l'âge de départ à la retraite à 67 ans, au mois de juillet[5]. Lors des élections générales anticipées du 20 novembre 2011, il est élu député de Madrid.
Notes et références
- (es) « Relevos en la direcciĂłn del CNI y el Consejo de Estado », El PaĂs, le
- (es) « Zapatero pone su futuro en manos de Rubalcaba », El Mundo, le
- (es) « Valeriano Gómez: el ministro de Trabajo que se manifestó en contra de la reforma laboral », Radio Televisión Española, le
- (es) « El Gobierno endurece la reforma laboral », El PaĂs, le
- (es) « El Congreso aprueba retrasar la jubilaciĂłn a los 67 años », El PaĂs, le