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Gouvernement Albert de Broglie (2)

Le deuxième gouvernement Albert de Broglie est le gouvernement de la Troisième République en France du au .

Gouvernement Albert de Broglie (2)

Troisième République

Description de cette image, également commentée ci-après
Albert de Broglie
président de la république Patrice de Mac-Mahon
Président du Conseil Albert de Broglie
Formation
Fin
DurĂ©e 5 mois et 20 jours
Composition initiale
Coalition Royalistes
Parti politique Orléaniste, Légitimiste
Représentation
Assemblée nationale
396 / 638

Composition

Nominations du 26 novembre 1873

Fonction Image Nom Parti politique
Vice-président du Conseil Albert de Broglie Orléaniste

Nominations du 27 novembre 1873

Actions du gouvernement

Le gouvernement poursuit la politique d'Ordre moral qui a été instauré par le premier gouvernement Albert de Broglie. Le gouvernement fait voter la loi des maires pour lutter contre le républicanisme municipal. La loi du 20 janvier 1874 déclarait : « Jusqu'au vote de la loi organique municipale, les maires et les adjoints seront nommés par le président de la république dans les chefs-lieux de départements, d'arrondissement et de canton ; dans les autres communes par le préfet. » Cette mesure fut mal reçue dans les campagnes. Par ailleurs, Magne, le ministre des finances, fait voter derechef une augmentation des contributions directes. La loi du 19 mai interdit l'emploi des enfants de moins de douze ans (article 2). Ils ne doivent pas être présents à l'atelier plus de douze heures ; le travail de nuit est interdit pour les filles mineurs, pour les garçons de moins de 16 ans (article 4). Les monarchistes intransigeant jugeaient Broglie et les orléanistes responsables de l'échec de la restauration. Le gouvernement avait interdit plusieurs journaux légitimistes, car ils critiquaient le pouvoir. Par conséquent, les légitimistes s'allièrent aux républicains et aux bonapartiste et repoussèrent le projet de loi sur la création d'une seconde chambre par 388 voix contre 317.

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs

Le , une coalition composée des légitimistes, bonapartistes et républicains mit le gouvernement de Centre droit en minorité lors d'un vote relatif à la priorité à donner à la loi électorale politique (381 voix contre 317)[3]. Albert de Broglie remit la démission du gouvernement au président de la République, Patrice de Mac-Mahon.

Le , Patrice de Mac-Mahon nomma Ernest Courtot de Cissey à la vice-présidence du Conseil[4].

Notes et références

  1. Membre du précédent gouvernement ayant conservé son poste.
  2. Guy Antonetti, Fabien Cardoni et Matthieu de Oliveira, « Magne (Pierre) », dans Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (III) : Dictionnaire biographique 1848-1870, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe-XXe », (ISBN 978-2-8218-2827-8, lire en ligne), § 183.
  3. Jean-Marie Mayeur, Les débuts de la IIIe République, Le Seuil 1973, coll. Points, p. 31
  4. Ce n'est qu'en 1876 que le titre de Président du Conseil s'imposera

Liens externes

Vincent Duclert, la république imaginée 1870-1914 (page 109 à 115) Jean Marie-Mayeur, les débuts de la troisième république (page 28-31 et 72) Pierre Miquel, la troisième république, (chapitre 2) https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/Loi_du_19_mai_1874.pdfhttps://www.economie.gouv.fr/saef/pierre-magne https://www.gouvernement.fr/partage/10938-premiere-loi-en-france-limitant-le-travail-des-enfants-employes-dans-les-manufactures-usines-ou

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