Godchaux Weil
Godchaux Weil[1], alias Ben LĂ©vi, nĂ© le Ă Paris et mort le Ă Paris, est un Ă©crivain français, nouvelliste, essayiste, historien et chroniqueur. Il compte parmi les principaux rĂ©dacteurs des Archives israĂ©lites entre 1840 et 1850. TĂ©moin important de lâhistoire de la communautĂ© juive de France au XIXe siĂšcle, il a notamment Ă©crit les MatinĂ©es du Samedi, ouvrage destinĂ© Ă lâĂ©ducation religieuse et morale des enfants juifs. Il est, par ailleurs, le grand-oncle de Marcel Proust.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 72 ans) 10e arrondissement de Paris |
Activité |
Biographie
Famille
Godchaux Weil est le fils de Baruch Weil (nĂ© en 1782 Ă Niedernai en Alsace, mort Ă Paris en 1828) et de sa premiĂšre Ă©pouse, HĂ©lĂšne Schoubach (nĂ©e en 1787 Ă Bischheim en Alsace, morte Ă Paris en 1811)[2]. Il naĂźt au sein une famille aisĂ©e, dont la fortune sâest faite dans lâindustrie de la porcelaine, et qui bĂ©nĂ©ficie dâun statut enviable au sein de la communautĂ© juive de Paris. Elle descend du cĂŽtĂ© maternel dâune lignĂ©e de chefs communautaires alsaciens, lorrains ou parisiens. Toutefois, du cĂŽtĂ© paternel, la famille descend dâouvriers en porcelaine assez modestes[3]. AprĂšs la mort de sa premiĂšre femme, Baruch Weil se remarie en 1812 avec Marguerite Nathan (1785-1854), issue Ă©galement dâune famille de chefs communautaires[4].
Godchaux est le demi-frÚre de Nathé Weil (1814-1896), le grand-pÚre de Marcel Proust, et par conséquent le grand-oncle de celui-ci[2].
Formation
FrĂšre aĂźnĂ© dans une famille de neuf enfants, Godchaux est Ă©duquĂ© par un prĂ©cepteur, David Drach, qui lui donne un enseignement tiraillĂ© entre, dâun cĂŽtĂ©, les exigences de la tradition juive, et de lâautre cĂŽtĂ©, les impĂ©ratifs du ProgrĂšs, tel quâil se concevait alors en France[5].
En 1828, Ă la mort de son pĂšre, il reprend lâentreprise de porcelainerie familiale avec son oncle, Cerf Weil, et son beau-frĂšre, BenoĂźt Cohen.
ParallĂšlement, il exerce des responsabilitĂ©s au sein de la communautĂ© juive : secrĂ©taire du Consistoire israĂ©lite de Paris de 1825 Ă 1831 ; membre du ComitĂ© pĂ©dagogique des Ă©coles du Consistoire Ă partir de 1829 ; membre du ComitĂ© de bienfaisance israĂ©lite Ă partir de 1835[6]. Il devient Ă la mĂȘme Ă©poque lâun des principaux conseillers de la baronne Betty de Rothschild en matiĂšre dâĆuvres de charitĂ© dans la communautĂ© juive. Plus largement, « ce sera lui qui incitera les Rothschild, dont il est proche, Ă jouer un rĂŽle majeur dans lâaction sociale, une nĂ©cessitĂ© dans cette communautĂ© encore pauvre. Lâimage des Rothschild reposera en grande partie sur cette action philanthropique[7]».
à partir de 1840, Godchaux Weil, sous le pseudonyme de Ben Lévi, collabore aux Archives israélites, revue nouvellement créée par Samuel Cahen, « architecte en chef du judaïsme français[8]».
ObĂ©issant Ă la fameuse injonction en ce qui concerne le judaĂŻsme en France depuis la RĂ©volution française â « Il faut tout refuser aux Juifs comme nation, et tout leur accorder comme individus[9]» â, les « israĂ©lites » français tentent alors de donner du judaĂŻsme une dĂ©finition qui puisse se concilier avec les idĂ©aux des LumiĂšres françaises, laĂŻques, libĂ©rales et universalisantes. Câest dans ce cadre que Ben LĂ©vi publie une sĂ©rie de textes (notamment des nouvelles) oĂč se constitue une littĂ©rature judĂ©o-française, autrement dit une littĂ©rature Ă©manant de la communautĂ© juive de France, et centrĂ©e sur sa relation Ă la culture française, Ă un moment crucial de son histoire.
Grandeur et dĂ©cadence dâun taleth polonais
Ben LĂ©vi sâinspire de Balzac en particulier, selon Maurice Samuels[10]. Ainsi en 1841 dans les Archives israĂ©lites, Ben LĂ©vi publie la nouvelle intitulĂ©e Grandeur et dĂ©cadence dâun taleth polonais (titre balzacien en effet[11]), oĂč il dĂ©plore lâattitude dâun certain nombre de Juifs dans la sociĂ©tĂ© française, Ă travers lâhistoire dâun chĂąle de priĂšre (dâun taleth en hĂ©breu).
« Le grand-pĂšre, Jacob, un Juif parisien dans les annĂ©es 1780, commande en Pologne un magnifique chĂąle afin de sâen vĂȘtir lors de son mariage. Pour son fils, qui change son nom en Jacobi sous le Premier Empire « autant pour lui donner lâair corse que pour en effacer la trace par trop biblique », le taleth nâest dĂ©jĂ plus quâune relique dâun temps rĂ©volu, conservĂ©e pieusement, mais sans usage quâexceptionnel. Et, pour son propre fils, qui se fait appeler JacoubĂ© sous Louis-Philippe, « afin de dissimuler entiĂšrement son origine israĂ©lite », le taleth nâest rien dâautre quâune vieillerie dont il vaut mieux se dĂ©barrasser, quitte Ă la profaner[12].» Une maniĂšre, pour Ben LĂ©vi, de mettre en jeu les « paradoxes de lâassimilation » des israĂ©lites français, partagĂ©s entre le dĂ©sir de se fondre dans la communautĂ©Ì nationale et la crainte de la disparition du judaĂŻsme en France, selon Maurice Samuels[13].
Câest la premiĂšre fois que le thĂšme de lâ« assimilation » apparaĂźt dans la littĂ©rature française, ce qui donne Ă Ben LĂ©vi un intĂ©rĂȘt tout particulier Ă une Ă©poque oĂč, justement, toute une sĂ©rie de personnages juifs font une entrĂ©e remarquĂ©e dans les romans français (chez Balzac, chez Stendhal, etc.), notamment des banquiers, des usuriers et des courtisanes, souvent caricaturĂ©s par lâantisĂ©mitisme qui connaĂźt alors une poussĂ©e spectaculaire avec l'Affaire de Damas Ă laquelle le gouvernement français est mĂȘlĂ©.
Les paradoxes de lâassimilation
« Aucun de vos amis ne vous a-t-il dit en riant de ce rire qui froisse lâĂąme : âJe ne veux pas dĂ©jeuner avec vous, de crainte que vous me fassiez servir une cĂŽtelette du pĂšre Thomas !!!â », demandait Ben LĂ©vi Ă ses lecteurs en 1841[14], en faisant prĂ©cisĂ©ment allusion aux Juifs de Damas accusĂ©s par le consul de France dâavoir cannibalisĂ© un moine catholique (le PĂšre Thomas) et son domestique musulman.
Ce qui fait lâintĂ©rĂȘt de Ben LĂ©vi, outre son talent littĂ©raire, tient Ă sa participation active aux dĂ©bats qui agitent les communautĂ©s juives dans le monde, notamment en Orient oĂč, Ă travers la diffusion de la presse judĂ©o-française, il acquiert une notoriĂ©tĂ© remarquable.
Tout au long des annĂ©es 1840, par le biais de ses nouvelles, ou de ses chroniques sur lâactualitĂ©, Ben LĂ©vi plaide pour « lâassimilation sociale et civique des Juifs » selon le modĂšle français, signale Antoine Compagnon[15], qui note toutefois que, parallĂšlement, Ben LĂ©vi sâoppose à « lâabsorption culturelle des Juifs », pourtant un impĂ©ratif selon ce mĂȘme modĂšle français. Il y a lĂ une contradiction. Comment sâassimiler Ă une culture, sans pour autant se laisser absorber par cette mĂȘme culture ?
Les Matinées du Samedi
Ben LĂ©vi publie en 1842 Les MatinĂ©es du Samedi, un ouvrage destinĂ© Ă lâĂ©ducation religieuse et morale des enfants juifs, autant quâĂ lâapprentissage de la langue française et Ă lâinitiation Ă lâhistoire du peuple juif. Largement distribuĂ© dans la Diaspora, il deviendra un best-seller dans les familles juives en France et Ă lâĂ©tranger[7]. Câest lâun des grands textes de la littĂ©rature judĂ©o-française du XIXe siĂšcle, une sorte dâhistoire du peuple juif, faite de rĂ©cits liĂ©s entre eux, non par ordre chronologique, mais par association dâidĂ©es selon la tradition talmudique. Ben LĂ©vi y cĂ©lĂšbre notamment la contribution des israĂ©lites Ă la vie nationale française. Cependant, lĂ encore, il exprime parallĂšlement la crainte de lâabsorption culturelle des Juifs en France et de la disparition du judaĂŻsme.
« Une idĂ©e a surtout dominĂ© mon travail, câest dâoffrir Ă nos enfants la comparaison continuelle du sort actuel des IsraĂ©lites avec leur situation durant les siĂšcles qui se sont passĂ©s depuis la destruction du second temple », explique Ben LĂ©vi[16].
Ainsi, dans lâun de ses rĂ©cits, il raconte « lâhistoire dâun soldat français laissĂ© pour mort sur un champ de bataille, durant la campagne de Russie en 1812. RĂ©veillĂ© par un soldat russe qui sâapprochait pour le dĂ©pouiller et lâachever, le Français murmura le Chema IsraĂ«l, la profession de foi juive, afin de se prĂ©parer Ă mourir, car il Ă©tait juif. Or aussitĂŽt, au lieu dâachever le Français, le Russe lui porta secours en invoquant la mĂȘme profession de foi[17].» « Le Français ne savait pas un mot de russe, et son sauveur ne comprenait pas un mot de français, mais la langue de la sympathie religieuse vibre dans tous les cĆurs honnĂȘtes ; et cette simple exclamation de âChema IsraĂ«l !â avait fait deux frĂšres de ces deux hommes qui avaient eu pour mission de sâentretuer », conclut Ben LĂ©vi[18].
CensĂ© exalter le franco-judaĂŻsme, Ben LĂ©vi tient un discours contradictoire dans son ouvrage, Ă la fois sur le plan politique en rappelant lâexistence du peuple juif, et sur le plan culturel, en cĂ©lĂ©brant la tradition rabbinique Ă travers son texte lui-mĂȘme, composĂ© principalement de midrashim, ce quâil appelle des « historiettes » en français. « Un grand nombre des historiettes morales et religieuses rapportĂ©es dans ce volume, est extrait du Talmud », prĂ©cise Ben LĂ©vi[19]. Câest la premiĂšre fois, lĂ encore, quâun Ă©crivain livrait un ouvrage en langue française inspirĂ© du Talmud et destinĂ© Ă un large public.
Influence sur Marcel Proust
Lâexistence de Godchaux Weil, alias Ben LĂ©vi, nâa Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e au grand public quâen 2004, par Ăvelyne Bloch-Dano dans sa biographie de Mme Proust[20].
Lâuniversitaire amĂ©ricain, Maurice Samuels, estime que Ben LĂ©vi a eu une influence dĂ©terminante sur lâĆuvre de son petit-neveu, Marcel Proust, dans la mesure mĂȘme oĂč Ben LĂ©vi est lâinventeur de la « Jewish Fiction », autrement dit du « roman juif » de langue française, câest-Ă -dire dâune littĂ©rature Ă©crite par des Juifs tiraillĂ©s par toutes sortes de contradictions dans la France moderne, une littĂ©rature produite par des « minoritaires », mais affectĂ©s par des sentiments Ă©prouvĂ©s universellement[10] - [21].
Il va de soi que le gĂ©nie de Ben LĂ©vi ne se compare pas Ă celui de Proust, nĂ©anmoins il existe une filiation de lâun Ă lâautre, selon Samuels. Patrick Mimouni Ă©tablit le mĂȘme constat. Il remarque que Proust partage avec son grand-oncle des traits caractĂ©ristiques de son style : « Ainsi, dans Les jeunes filles en fleurs, le narrateur sâĂ©tonne que le liftier du Grand HĂŽtel ne rĂ©ponde pas Ă un compliment quâil lui fait dans lâascenseur, « soit Ă©tonnement de mes paroles, attention Ă son travail, souci de lâĂ©tiquette, duretĂ© de son ouĂŻe, respect du lieu, crainte du danger, paresse dâintelligence ou consigne du directeur[22].»
Figure de style peu rĂ©pandue et proprement proustienne que lâon retrouve Ă©galement chez Ben LĂ©vi, observe Mimouni[23]. « Le roi Philippe-Auguste, Ă©crit Ben LĂ©vi, prit Ă tĂąche de montrer aux IsraĂ©lites, qui avaient si chĂšrement payĂ© leur rentrĂ©e en France, que la transaction quâil avait faite Ă©tait sincĂšre ; et soit remords, calcul, ou justice, il ne souffrit pas quâils fussent inquiĂ©tĂ©s ou lĂ©sĂ©s[24]. »
Au-delĂ de cette figure de style, Proust emprunte bien dâautres choses Ă Ben LĂ©vi, selon Mimouni[25], notamment le thĂšme de la haine de soi, le thĂšme de la montĂ©e en puissance de lâantisĂ©mitisme, le thĂšme du dĂ©sir dâassimilation confondu avec une certaine sorte de snobisme, etc.
LâAlliance israĂ©lite universelle
En 1845, Ă la suite de l'Affaire de Damas, Ben LĂ©vi propose de crĂ©er une organisation internationale afin de venir en aide aux Juifs victimes de lâantisĂ©mitisme Ă travers le monde. Ce sera l'Alliance israĂ©lite universelle qui verra le jour en 1860, fondĂ©e par Adolphe CrĂ©mieux, un cousin de Ben LĂ©vi dont il Ă©tait trĂšs proche. Toutefois, Ă partir de 1850, Ben LĂ©vi cesse dâĂ©crire pour des raisons que lâon ignore. Il se consacre alors entiĂšrement Ă son mĂ©tier dâhuissier de justice auprĂšs du Tribunal de la Seine.
Franc-maçonnerie
Ben LĂ©vi, c'est-Ă -dire Godchaux Weil, est un membre actif de la franc-maçonnerie de rite Ă©cossais, de mĂȘme dâailleurs que son cousin, Adolphe CrĂ©mieux. Les deux engagements, israĂ©lite et maçonnique, nâont rien dâinconciliable, remarque Antoine Compagnon[26].
Vie privée
Godchaux Weil a Ă©pousĂ© FrĂ©dĂ©rique Zunz (1823-1897), « laquelle figure allusivement sous le nom de âtante Friedelâ » chez Proust[27], semble-t-il, note Antoine Compagnon[28]. Ils auront une fille (ClĂ©mence) et un fils (Maurice). Les obsĂšques de Godchaux Weil ont lieu en juin 1898 au cimetiĂšre du PĂšre Lachaise, cĂ©lĂ©brĂ©es par le rabbin Lazare.
Nouvelles
- Le CimetiÚre de Versailles, Archives israélites, 1840, p. 607-611
- Le Décret du 17 mars, Archives israélites, 1841, p. 79-88
- MĂ©moires d'un colporteur juif, Ă©crits par lui-mĂȘme, premiĂšre partie, Archives israĂ©lites, 1841, p. 686-691, rĂ©Ă©ditĂ© par Maurice Samuels, Les Cahiers du judaĂŻsme, n°29, 2010, p. 27-31
- MĂ©moires d'un colporteur juif, Ă©crits par lui-mĂȘme, deuxiĂšme partie, Archives israĂ©lites, 1842, p. 459-456
- Grandeur et décadence d'un taleth polonais, Archives israélites, 1841, p. 752-755
- Les Poissons et les Miettes de pain, Archives israélites, 1846
Chroniques
- Réflexions d'un jeune Israélite français sur les deux brochures de M. Tsarphati, Setier, 1821, p. 23, (sous le nom de Godchaux Weil)
- PremiĂšre lettre dâun humoriste, Les trois gĂ©nĂ©rations, Archives israĂ©lites, 1840, p. 527-530
- DeuxiĂšme lettre dâun humoriste, Archives israĂ©lites, 1841, p. 19-27
- TroisiĂšme lettre dâun humoriste, l'IsraĂ©lite française et la Française israĂ©lite, Archives israĂ©lites, 1841, p. 282-289
- QuatriĂšme lettre dâun humoriste, La Synagogue, Archives israĂ©lites, 1841, p. 563-574
- CinquiĂšme lettre dâun humoriste, Les complices dâun adjectif, Archives israĂ©lites, 1842, rĂ©Ă©ditĂ© dans Nicole Savy, Les Juifs des romantiques, Belin, p. 179-186
- Défunt Ben Lévi, Archives israélites, 1850, p. 436-442, (sous le nom de Godchaux Weil)
Essais
- Les MatinĂ©es du Samedi, livre dâĂ©ducation morale et religieuse Ă lâusage de la jeunesse israĂ©lite, en deux tomes, Archives israĂ©lites, 1842, rĂ©Ă©ditĂ© en ligne, gallica.bnf.fr
Bibliographie des ouvrages ou articles sur Ben LĂ©vi
- Ăvelyne Bloch-Dano, Madame Proust, Grasset
- Antoine Compagnon, Proust du cÎté juif, Gallimard
- Patrick Girard, Les Juifs de France de 1789 Ă 1860, Calmann-LĂ©vy
- Patrick Mimouni, Les MĂ©moires maudites, Juifs et homosexuels dans lâĆuvre et la vie de Marcel Proust, Grasset
- Patrick Mimouni, Le Talmud dans le roman proustien (troisiĂšme partie), La RĂšgle du jeu, avril 2022
- Patrick Mimouni, Proust amoureux, vie sexuelle, vie sentimentale, vie spirituelle, Grasset
- Maurice Samuels, Introduction à « MĂ©moires dâun colporteur juif Ă©crits par lui-mĂȘme » par Ben LĂ©vi, Les Cahiers du JudaĂŻsme, n°29, 2010
- Maurice Samuels, Inventing the Israelite. Jewish Fiction in Nineteenth-Century France, Stanford University Press
- Maurice Samuels, Les Grands Auteurs juifs de la littérature française au XIXe siÚcle, (textes réunis et présentés par), Hermann
- Nicole Savy, Les Juifs des romantiques, Belin
- Frédéric Viey, Des Juifs à Fontainebleau, Alliance
Notes et références
- Son prénom est orthographié parfois Godechaux, ce qui veut dire serviteur de Dieu en alsacien
- Ascendance de Marcel Proust, GenAmi, Lâassociation de la gĂ©nĂ©alogie juive
- Ăvelyne Bloch-Dano, Madame Proust, Grasset, p. 33-34
- Ăvelyne Bloch-Dano, Madame Proust, Grasset, p. 35
- Patrick Mimouni, Les MĂ©moires maudites, Juifs et homosexuels dans lâĆuvre et la vie de Marcel Proust, Grasset, p. 121-122
- Frédéric Viey, Des Juifs à Fontainebleau, Alliance
- Ăvelyne Bloch-Dano, Madame Proust, Grasset, p. 58
- Patrick Mimouni, Les MĂ©moires maudites, Juifs et homosexuels dans lâĆuvre et la vie de Marcel Proust, Grasset, p. 170
- Extrait du discours de Stanislas de Clermont-Tonnerre pendant lâAssemblĂ©e constituante, le 23 dĂ©cembre 1789, Ă propos des Juifs, citĂ© par Laurent Klein, « Les Juifs de France entre fidĂ©litĂ© et inquiĂ©tude », Ătudes, 2006/6, Tome 404, rĂ©Ă©ditĂ© en ligne
- Maurice Samuels, Inventing the Israelite. Jewish Fiction in Nineteenth-Century France, Stanford University Press
- Une allusion au roman de Balzac Splendeurs et misĂšres des courtisanes
- Ben LĂ©vi, Grandeur et dĂ©cadence dâun taleth polonais, 'Archives israĂ©lites, Paris, 1841, p. 732 et suiv., rĂ©sumĂ© par Patrick Mimouni, Les MĂ©moires maudites, Juifs et homosexuels dans lâĆuvre et la vie de Marcel Proust, Grasset, p. 166-167
- Maurice Samuels, Inventing the Israelite. Jewish Fiction in Nineteenth-Century France, Stanford University Press, p. 93
- Ben Lévi, Archives israélites, Paris, 1841, cité par Patrick Girard, Les Juifs de France de 1789 à 1860, Calmann-Lévy, réédité en ligne
- Antoine Compagnon, Proust du cÎté juif, Gallimard, p. 22
- Ben Lévi, Les Matinées du Samedi, Archives israélites, T. 1, p. XIII, réédité en ligne, gallica.bnf.fr
- Ben Lévi, Les Matinées du Samedi, « Le Cosaque et le Parisien », Archives israélites, T. 1, p. 8-9-10, résumé par Patrick Mimouni, Le Talmud dans le roman proustien (troisiÚme partie), La RÚgle du jeu
- Ben Lévi, Les Matinées du Samedi, « Le Cosaque et le Parisien », Archives israélites, T. 1, p. 10
- Ben Lévi, Les Matinées du Samedi, Archives israélites, T. 1, p. 15
- La dĂ©couverte de lâexistence de Ben LĂ©vi et de son lien avec Proust est apparemment due Ă FrĂ©dĂ©ric Viey, lâhistorien de la communautĂ© juive de Fontainebleau, oĂč se trouvait lâentreprise de porcelainerie des Weil
- Maurice Samuels, Les Grands Auteurs juifs de la littérature française au XIXe siÚcle, Hermann
- Marcel Proust, à l'ombre des jeunes filles en fleurs, Pléiade, T. 2, p. 26
- Patrick Mimouni, Le Talmud dans le roman proustien (troisiĂšme partie), La RĂšgle du jeu.
- Ben Lévi, Les Matinées du Samedi, Archives israélites, T. 2, p. 221
- Patrick Mimouni, Proust amoureux, vie sexuelle, vie sentimentale, vie spirituelle, Grasset, p. 269-270
- Antoine Compagnon, Proust du cÎté juif, Gallimard, p. 309
- Marcel Proust, Jean Santeuil, Pléiade, p. 734
- Antoine Compagnon, Proust du cÎté juif, Gallimard, p. 28