Gisèle Ricard
Gisèle Ricard, née le à Saint-Jacques-de-Montcalm[1] et morte le [2], est une compositrice canadienne.
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Biographie
Gisèle Ricard est élevée dans une famille des musiciens et se met au piano dès son jeune âge[3]. Au milieu des années 60, elle étudie la pédagogie et l'interprétation à l'École de musique de l'Université Laval, à Québec. En 1964, elle est initiée à la musique électroacoustique par un concert de Karlheinz Stockhausen à Montréal[4], événement qui contribuera à tracer sa voie. Elle participe ensuite au Studio de musique électronique de l’Université Laval (SMEUL), fondé par Nil Parent en 1969[5] et en 1973, elle cofonde le GIMEL, le Groupe d’interprétation de musique électroacoustique, avec entre autres Marcelle Deschênes, Jean Piché et Nil Parent[6]. Ce collectif présente des ateliers et des concerts de musique électroacoustique exécutées en direct. Le GIMEL fait des tournées au Canada, aux États-Unis et en Europe, jusqu'à sa dissolution, en 1979[7]. En 1978, Gisèle Ricard est cofondatrice de l'AMAQ : l'Association de musique actuelle de Québec[8]. Cet organisme parcourt le Québec pour présenter des ateliers, des concerts et des conférences autour de la musique actuelle. Au cours des années, l'AMAQ aura engagé un grand nombre de jeunes musiciens en plus de multiplier les commandes d'oeuvres, notamment à Denys Bouliane, Bernard Bonnier, Denis Dion, François Morel et José Evangelista. Compositrice aux styles multiples : musique électroacoustique, musique acoustique et théâtre musical entre autres[9], Gisèle Ricard est agréée au Centre de musique canadienne. Enfin, de 2002 à 2008, Gisèle Ricard est la directrice l'organisme de création et de production de musique nouvelle Erreur de type 27 (E27)[10].
Ĺ’uvres (liste non exhaustive)
- Immersion, musique électroacoustique réalisée avec synthétiseur AKS (1980)
- Une autre création du monde, musique théâtrale pour instruments électroniques, deux comédiens et un concepteur visuel (1982)
- Je vous aime, pour bande (1987)
- De la part d'Euterpe, je vous salue, pour alto et bande magnétique / for viola and tape (1989)
- Daignez agréer, Madame, cet hommage reconnaissant, pour 2 pianos amplifiés et sons électroacoustiques (1993)
- Les mots en cavale, pour ensemble, voix enregistrée et projection, sur un texte de Catherine Poirier (2002)
- Cage d'oiseaux, sur un poème de Saint-Denys Garneau, pour flûte à bec alto, piano et voix (2015)
Références
- Nicole Labelle, « Répertoire des œuvres des compositrices du Québec au XXe siècle », (consulté le )
- « Décès de Gisèle Ricard », sur Centre de musique canadienne au Québec, (consulté le )
- (en) « Gisèle Ricard », sur Canadian Music Centre | SydneyEnterprise (Final) (consulté le )
- Robert Normandeau, « Influence de Stockhausen chez les compositeurs électroacoustiques québécois », Circuit,‎ , p. 6 (lire en ligne)
- « Gisèle Ricard », sur smcq.qc.ca (consulté le )
- « Gisèle Ricard », sur electrocd (consulté le )
- Madeleine Bodier-Little, « GIMEL », sur L'Encyclopédie canadienne, (consulté le )
- « Incorporation de l'Association de Musique Actuelle de Québec », sur Bilan du siècle - Site encyclopédique sur l'histoire du Québec depuis 1900 (consulté le )
- Mario Gauthier, « Fragments pour une éventuelle histoire de nouvelles musiques et pratiques sonores au Québec depuis 1960 », Rencontres professionnelles 2011 du Vivier,‎ , p. 48 (lire en ligne)
- « CQM > Membres > Répertoire des membres », sur www.cqm.qc.ca (consulté le )